4- Quels sont les honoraires d'un Avocat pour une sortie d'indivision ? L'Avocat est libre de fixer ses honoraires. De son côté le client est libre d'accepter la proposition ou de faire appel à un autre Avocat pour sortir de l'indivision. Généralement, les honoraires varient entre 2500 euros et 4000 euros.
Si les indivisaires souhaitent tous mettre fin à l'indivision et partager, alors, comme en matière de vente classique, un acte de vente sera signé devant notaire avec l'acquéreur. En cas de blocage, un indivisaire peut saisir seul le Tribunal pour sortir de l'indivision.
Indivision : une sortie libre et à tout moment
En tant qu'héritier, vous avez donc la possibilité de sortir d'une indivision en demandant le partage de la succession afin de recevoir votre part d'héritage. En principe, vous pouvez exercer cette faculté à tout moment, sans avoir à en justifier la raison.
Si un conflit s'est installé à cause d'un bien spécifique, il est tout à fait possible de résoudre le problème en le vendant à l'amiable entre co-indivisaires. L'indivisaire souhaitant récupérer le bien peut alors proposer aux autres héritiers de payer leurs parts afin de les racheter.
Pour sortir de l'indivision, les héritiers peuvent décider de se partager le bien ou les biens indivis. Cela consiste à attribuer à chaque frère ou sœur une part de biens pour une valeur égale à ses droits dans l'indivision.
Pour mettre en œuvre la sortie de l'indivision, le coïndivisaire pourra solliciter l'aide d'un avocat spécialisé en droit des successions. Professionnel libéral, l'avocat prête le serment de défendre les intérêts de ses clients avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité.
Généralement, les frais de partage d'une indivision sont réglés par chaque indivisaire, à hauteur de ses droits dans l'indivision.
Elle peut être conclue pour une durée de 5 ans renouvelable ou pour une durée indéterminée. La convention d'indivision doit être établie par écrit sous peine de nullité. Le recours à un notaire est obligatoire en cas de présence de biens immobiliers.
Une fois prévenus, les indivisaires doivent accepter la vente sous un délai de 3 mois.
Chaque indivisaire peut ainsi user et jouir des biens indivis, conformément à leur destination, dans la mesure où l'usage et la jouissance sont compatibles avec le droit des autres coindivisaires.
Depuis la loi de "simplification et de clarification du droit" du 12 mai 2009, vendre un bien immobilier en indivision, sans l'accord de tous les indivisaires, est possible dès lors que les indivisaires souhaitant vendre le bien représentent au moins 2/3 des droits indivis.
Tous les indivisaires sont propriétaires du bien indivis et en principe, la vente du bien nécessite l'accord de tous les indivisaires. Dans ce cas, ils décident ensemble du prix du bien et de la répartition du prix. Si l'un des indivisaires souhaite vendre sa quote-part, il en a également le droit.
En cas de désaccord sur la vente d'un bien en indivision dans le cadre d'une succession, l'un des indivisaires peut saisir le juge afin d'obtenir le prononcé du partage judiciaire. L'autre solution plus rapide consiste à obtenir l'autorisation du tribunal d'être autorisé à vendre le bien.
💳 Qui paye les frais de notaire du rachat de soulte ? Lors d'une succession d'un bien en indivision, les frais de notaires sont partagés entre les différents héritiers.
Pour procéder à la vente, ils doivent faire part de leur intention à un notaire. Après avoir vérifié que la demande est recevable, ce dernier lancera la procédure de vente. Le notaire disposera d'un mois pour informer, par voie d'huissier, les autres indivisaires de votre volonté commune de vendre le bien.
Le principal inconvénient de l'indivision est qu'en cas de désaccord, vous risquez donc de vous retrouver dans une situation de blocage sans solution. En outre, toutes les dettes liées à l'indivision, que ce soit les impôts ou les travaux engagés sur le bien, doivent être remboursées par les indivisaires.
Dans le cadre d'une indivision, lorsque l'un des indivisaires souhaite vendre ses parts de l'indivision, les autres indivisaires sont alors prioritaires. Ils bénéficient d'un droit de préemption.
Indivision: racheter tout ou partie d'une maison de famille
Lorsqu'un indivisaire souhaite vendre sa part de la maison indivise, les autres coïndivisaires peuvent la racheter s'ils désirent conserver le patrimoine familial. On parle alors de partage de l'indivision. Celui-ci doit être effectué devant un notaire.
Chaque indivisaire doit payer sa part de la taxe foncière, en fonction de sa part dans l'indivision. Les indivisaires ne sont pas solidaires : Personne liée à un ou plusieurs autres débiteurs par un lien juridique qui engage chacun à payer la totalité des sommes dues.
La seule issue possible est la vente du bien qui pose tellement de contraintes. Mais bien souvent, l'héritier récalcitrant n'entend pas sortir de l'indivision et refuse catégoriquement de vendre. Ce refus entraine alors un dépérissement du bien. Inhabité et mal entretenu, le bien peut alors perdre de sa valeur.
Vente d'un bien bloquée
De même, l'accord de tous les indivisaires est nécessaire pour accomplir certains actes (par exemple louer ou transformer un immeuble). De ce fait, un héritier peut refuser de donner son approbation et ainsi empêcher la vente d'un ou plusieurs biens de la succession.
Pour cela, vous devez saisir le tribunal de grande instance (TGI) du lieu d'ouverture de la succession. Vous aurez besoin d'un avocat pour vous assister tout au long de cette procédure complexe. Il vous faudra assigner l'ensemble des coïndivisaires, même ceux qui sont d'accord pour vous céder leur part.
Pour provoquer la vente forcée du bien indivis, les indivisaires détenant au minimum 2/3 des parts de l'indivision, doivent formuler leur volonté devant un notaire. Ils ne sont pas tenus de justifier les motifs qui peuvent soutenir leur décision.
- Le conjoint doit refuser de conclure la vente, - Le refus dudit conjoint doit être exclusif de l'intérêt de la famille. Ainsi, si les conditions de l'article 217 du Code civil sont réunies, un époux pourra donc vendre le bien immobilier commun même si l'autre conjoint s'y oppose.