La maladie de Lyme se traite avec des antibiotiques. La conduite thérapeutique (choix de l'antibiotique, posologie, durée du traitement) dépend de l'âge et des atteintes présentes, d'où l'importance de procéder à examen physique complet incluant un examen neurologique. L'efficacité du traitement s'évalue cliniquement.
Quels organes sont touchés par la maladie de Lyme ? La maladie de Lyme (borréliose de Lyme) peut toucher différents organes et systèmes du corps. Les organes les plus couramment touchés comprennent la peau, le système nerveux central et les articulations.
Le symptôme le plus courant est une rougeur sur la peau qui cause peu ou pas de douleur ni de démangeaison. Elle apparaît à l'endroit de la piqûre, le plus fréquemment aux cuisses, aux aines, aux aisselles ou au tronc.
La maladie de Lyme se guérit habituellement efficacement à l'aide d'antibiotiques. Si elle n'est pas traitée rapidement, la maladie peut toucher les articulations et le système nerveux.
Une fois diagnostiquée, la borréliose de Lyme est traitée par antibiotiques, pendant 14, 21 ou 28 jours selon la situation.
Le stade deux se manifeste quelques mois après l'infection. Les malades éprouvent une fatigue extrême, une raideur articulaire et une irrégularité de leur rythme cardiaque. «Souvent, à ce stade, les patients ont oublié qu'ils se sont fait piquer et le diagnostic est plus difficile à poser», explique le docteur Phaneuf.
La maladie se présente généralement en 3 stades cliniques plus ou moins juxtaposés et entrecoupés de périodes de latence. La durée de l'incubation varie selon le stade d'apparition des premiers symptômes. Ces 3 stades sont le stade localisé, le stade disséminé précoce et le stade disséminé tardif.
douleur névralgique, sensation de faiblesse, d'engourdissement ou picotements dans les mains ou les pieds. affaissement d'un côté du visage ou des deux (paralysie faciale ou paralysie de Bell) palpitations cardiaques et battements cardiaques anormaux. inflammation du cerveau et de la moelle épinière.
Le test « Elisa » est systématiquement utilisé depuis 2006 pour dépister la maladie, en vertu d'un protocole établi par les autorités sanitaires.
La maladie de Lyme est prise en charge par un médecin spécialiste des maladies infectieuses et tropicales mais aussi par des Médecins Internistes voire des rhumatologues, pédiatres, dermatologues ou neurologues.
Certaines personnes infectées ne présentent aucun symptôme, tandis que d'autres auront de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et des douleurs articulaires. Les symptômes peuvent également atteindre le système nerveux et le cœur.
Les antibiotiques recommandés sont la doxycycline, l'amoxicilline ou la ceftriaxone. La durée des traitements est variable suivant les localisations et leur gravité : les durées proposées varient de 14 à 28 jours. Voir les différentes manifestations cliniques. Le suivi clinique est de plusieurs semaines.
Centre de référence de la maladie de Lyme « Centre Hospitalier Intercommunal Villeneuve-St-Georges Lucie & Raymond AUBRAC.
Les symptômes neurologiques sont variés : maux de tête, douleur le long des nerfs, paralysie d'une moitié du visage, inflammation des méninges… Il peut également survenir des symptômes oculaires (vision double notamment) (1,3).
Dans les 30 jours qui suivent une piqûre, peut apparaître un érythème migrant, sous la forme d'une plaque rouge et arrondie qui s'étend en cercle autour de la zone piquée puis disparaît en quelques semaines à quelques mois. L'évolution est très favorable lorsque la maladie est diagnostiquée et traitée précocement.
Elles se gonflent lentement de sang sur une période allant de 3 à 7 jours. Une tique fixée à la peau se présente comme une petite excroissance en forme de goutte, un peu luisante et indolore. Souvent, à l'œil nu, on peut distinguer les parties buccales de la tique et ses pattes.
« L'une des grandes difficultés est également que les tests pour repérer les marqueurs biologiques d'une maladie à tiques sont trop aléatoires, que la fiabilité des tests pour la Borréliose de Lyme est discutable selon les associations de patients et de certains médecins, et qu'il faudrait en outre rechercher beaucoup ...
Il n'existe actuellement aucune preuve que la maladie de Lyme puisse se propager d'une personne à l'autre par contact physique. Il n'y a eu aucun rapport de cas de maladie de Lyme liés à des transfusions sanguines.
Aujourd'hui, le diagnostic est soit clinique (au début de la maladie, avec présence de rougeurs de la peau), soit sérologique (examen du sérum sanguin) : en l'absence de rougeurs, un test sanguin dit « ELISA » est demandé, pour rechercher des anticorps dirigés contre Borrelia.
Aucott et son équipe suggèrent par exemple que l'infection pourrait déclencher une réponse auto-immune, dans laquelle le corps se retournerait contre ses propres cellules saines, ce qui expliquerait la fatigue et la douleur continues après le traitement antibiotique.
Le tropisme cutané, articulaire et neurologique du germe explique que la symptomatologie extra-hépatique soit en général au premier plan. Les atteintes hépatiques de la maladie de Lyme sont rares, souvent asymptomatiques, avec une traduction purement biologique.
La maladie de Lyme est rarement mortelle, mais les personnes mordues par une tique infectée ont souvent une éruption cutanée et souffrent de symptômes pseudo-grippaux, notamment des douleurs musculaires et articulaires, des maux de tête, des nausées et des vomissements.
Le laboratoire SYNLAB effectue un bilan global basé sur : une analyse ELISPOT Borrelia (recherche de la réponse des cellules T Antigène-spécifique), une analyse Immunoblot Borrelia (recherche d'anticorps spécifiques IgG et IgM)
La maladie de Lyme n'a pas d'impact sur la santé
Selon une étude récente parue dans le BMJ, la maladie de Lyme n'affecte pas la santé des personnes qui en sont atteintes, ni leur durée de vie. Ces personnes vivent de façon normale, y compris dans leur vie sociale ainsi qu'au niveau du parcours dans leurs études.
Il s'agit de la phase primaire de la maladie.
S'il y a un doute clinique, la Haute Autorité de Santé recommande de mesurer la lésion et de revoir le patient au cours des prochaines 48 à 72h. L'augmentation progressive de son diamètre permet d'affirmer le diagnostic et de commencer le traitement.