le grand plantain (Plantago Major) aux vertus anti-inflammatoires respiratoires et anti-allergiques. la prêle des champs (Equisetum arvense), qui fait preuve des mêmes indications anti-inflammatoires. le guaco (Mikania Glomerata Spreng), qui possède des composés capables d'inhiber la vasoconstriction des bronches.
Quels sont les traitements indiqués dans la BPCO ? En première intention : les bronchodilatateurs de courte durée d'action, puis, en cas de dyspnée quotidienne et/ou d'exacerbations malgré leur utilisation pluriquotidienne un traitement continu par un bronchodilatateur de longue durée d'action (BDLA).
Buvez beaucoup d'eau : L'eau peut aider à fluidifier les mucosités. Utilisez un humidificateur ou prenez une douche chaude. Reposez-vous en gardant la tête surélevée. Buvez du thé chaud avec du citron et du miel.
Inspirez profondément par le nez. Toussez deux fois, la bouche légèrement entrouverte. La première fois, pour faire décoller les sécrétions ; la seconde fois, pour faire monter les sécrétions dans votre gorge. Crachez les sécrétions dans un mouchoir.
Toujours en phytothérapie, l'infusion de gingembre est recommandée pour nettoyer naturellement vos poumons et les fortifier. Elle les aide à se débarrasser du mucus, des toxines et de divers allergènes. Il suffit de laisser infuser 1 g de gingembre en poudre dans 250 ml d'eau bouillante pendant une dizaine de minutes.
Le thym provoque peu d'effets indésirables. Un surdosage peut entraîner des réactions allergiques, voire des troubles de la digestion comme des brûlures d'estomac ou des diarrhées "et en huile essentielle, s'il est mal dilué, la solution peut être irritante pour les muqueuses" souligne la naturopathe.
BPCO : pensez aux plantes riches en silice
À préconiser : Des cures de prêle des champs, de bouillon blanc, de mauve et surtout de pulmonaire qui renferme à la fois de la silice et des mucilages protecteurs. Un double effet bénéfique.
La moutarde pour dégager les bronches
Additionnez une cuillère à soupe de poudre de graines de moutarde à 30 grammes de farine et un peu d'eau. Vous devez obtenir une pâte assez épaisse. Enroulez cette pâte de moutarde dans un mouchoir et déposez-le sur la poitrine durant 15 minutes.
Les exercices de respiration semblaient être sans danger pour les personnes souffrant de BPCO. Dans quatre études, la respiration yoga, la respiration à lèvres pincées et la respiration diaphragmatique avaient amélioré d'en moyenne 35 à 50 mètres la distance parcourue en six minutes.
Augmenter les apports en fibres (légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses) a un effet bénéfique sur le contrôle de l'asthme et permet également de réduire l'inflammation des voies respiratoires. Cela permettrait également de freiner le développement de la BPCO et une amélioration des débits bronchiques.
La tomodensitométrie (TDM) thoracique est souvent utilisée pour caractériser la BPCO, dépister le cancer du poumon ou planifier des options chirurgicales. Mais elle offre désormais l'opportunité d'évaluer l'obésité et la sarcopénie grâce à des biomarqueurs des tissus mous.
En cas d' essoufflement quotidien et/ou d' exacerbations : il est préconisé d'utiliser un bronchodilatateur de longue durée d'action : anticholinergique de longue durée d'action (LAMA) ou un β-2 agonistes de longue durée d'action (LABA) en privilégiant les LAMA en cas d' exacerbations .
Apprenez à bien respirer. Pendant l'effort, respirez le plus naturellement possible en inspirant par le nez et la bouche en même temps (expiration par la bouche). Plus l'intensité de l'exercice augmentera, plus le rythme de vos inspirations va s'accélérer pour faire jeu égal avec celui des expirations.
Ralentissez progressivement votre respiration en prenant plus de temps pour expirer que pour inspirer. Ne forcez pas vos poumons à se vider. Continuez à expirer lentement tout en gardant les lèvres pincées ; commencez à inspirer par le nez si vous ne l'avez pas fait jusqu'à maintenant.
Le pamplemousse ou encore le pomélo sont connus pour être des sources importantes de flavonoïdes. 4 verres de jus de pamplemousse par semaine suffiraient ainsi à nettoyer efficacement vos poumons.
Vous pouvez faire des infusions de thym, de racine de guimauve, d'hibiscus ou d'anis étoilé (appelé badiane) pour soulager vos quintes de toux sèche. Il vous suffit de préparer votre tisane en laissant infuser environs 10 minutes une cuillère à café de la plante dans une tasse d'eau frémissante. Filtrez et buvez chaud.
Le thym s'utilise depuis des millénaires autant en cuisine que pour ses bienfaits sur de nombreux maux. Tonique, puissant antiseptique, stimulant de l'immunité, c'est la plante incontournable et efficace contre les troubles respiratoires.
Parmi les tisanes les plus diurétiques, on retrouve les plantes suivantes : queue de cerise, reine des près, pissenlit, bouleau, fenouil, chiendent, orthosiphon, thym, saule ou encore prêle des champs. Les tisanes sont aussi un bon allié pour soulager les troubles urinaires légers.
Le miel, la vapeur et la menthe poivrée sont des exemples d'expectorants naturels. Leur efficacité est optimale lorsqu'ils sont pris avec un expectorant médicinal. Pour aider à éclaircir le mucus, restez hydraté, buvez jusqu'à 8 verres d'eau par jour et prenez des expectorants.
Selon une étude parue dans Nature : nos poumons ont la capacité de se régénérer après l'arrêt du tabac. Cela confirme un vieil adage : il n'est jamais trop tard pour arrêter de fumer.
Elle consiste à injecter par le fibroscope un liquide physiologique porté à 37 °C dans les bronches et les alvéoles pulmonaires. Cette solution est ensuite aspirée par le fibroscope et analysée.