Les revenus que vous percevez de la location de logements meublés sont soumis à l'impôt sur le revenu, dans la catégorie des Bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Pour les recettes locatives perçues en 2023, vous devrez les déclarer en avril 2024, à l'occasion de votre déclaration annuelle de revenus.
Les revenus résultant de la location de locaux meublés dont vous êtes propriétaire, ainsi que ceux provenant de la sous-location de locaux meublés dont vous êtes locataire, sont soumis à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
Les revenus que vous tirez de la location de locaux meublés, en tant que loueur en meublé non professionnel (LMNP), sont soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu. Ils doivent être déclarés en tant que bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
Avec une location meublée, vous pouvez opter pour le régime micro-BIC ou pour le régime réel. Le régime fiscal micro-BIC s'applique automatiquement si vous n'optez pas directement pour le régime de bénéfice réel. Vous ne payez aucun impôt si vos recettes ne dépassent pas 305 €.
Les revenus issus de la mise en location d'un logement nu sont imposables au barème progressif de l'impôt sur le revenu dans la catégorie des «revenus fonciers». Ils sont également soumis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2%.
Sauf cas d'exonération spécifique, il n'est pas possible de ne pas payer d'impôts sur les revenus locatifs. En effet, les loyers que vous percevez sur vos propriétés sont considérés comme des revenus imposables. Il s'agit soit de revenus fonciers, soit de bénéfices industriels et commerciaux.
Micro-BIC : le bénéfice imposable se calcule à partir du chiffre d'affaires, auquel il est soustrait un abattement de 71 % du chiffre d'affaires pour les activités d'achat / revente, 50 % du chiffre d'affaires, pour les activités de service, avec un abattement minimum de 305 €.
Le LMNP classique, c'est quoi ? Le LMNP classique, c'est la location meublée non professionnelle de logements neufs ou anciens avec deux régimes fiscaux possibles : le micro-BIC ou le réel. L'investissement en LMNP classique permet d'être exonéré en partie ou totalement d'impôt sur vos revenus locatifs.
Liste de charges déductibles au régime réel
Les factures d'entretien et de réparations. Les charges de copropriété Les taxes (taxe foncière, CFE) Les frais d'assurance (emprunt et propriétaire non occupant par exemple)
Revenus et fiscalité
Nous vous recommandons de vous renseigner sur vos obligations ou de consulter un conseiller fiscal. Hôte professionnel ou particulier sur Airbnb : de quoi s'agit-il ? En tant qu'hôte sur Airbnb, vous devez déclarer vos revenus, et ce dès le premier euro.
Le risque principal d'un investissement LMNP est directement lié au fait que sa valeur fluctue selon l'évolution des taux d'intérêt et la compétence du gestionnaire de votre bien immobilier. Si le taux d'intérêt augmente, alors la valeur de votre LMNP décroît.
Les revenus tirés de locations meublées en non-professionnel sont considérés comme des bénéfices industriels et commerciaux. Ainsi, il faut déclarer les loyers perçus (dans leur totalité, charges comprises) sur la déclaration des revenus complémentaires, le formulaire numéro 2042 C PRO.
La prestation étant supérieure, le loyer d'une location meublée est en toute logique plus élevé que celui d'une location vide. En fonction des localisations, on estime que cette différence de loyer peut atteindre entre 15 et 20 %, parfois jusqu'à 30 % pour des appartements de petites surfaces très bien situés.
Louer un logement meublé ayant son propre compteur d'électricité est courant. Dans ce cas, c'est à l'occupant, et donc au locataire, de se charger de la souscription à une offre auprès du fournisseur de son choix.
La taxe foncière est un impôt local dû tous les ans par le propriétaire du bien ou l'usufruitier du logement loué meublé, au 1er janvier de l'année. Elle est calculée en fonction de la valeur locative établie par la collectivité territoriale. Celle-ci n'est pas récupérable auprès du locataire.
Le loueur peut effectuer une déclaration simple à la mairie de la commune dans laquelle est situé le meublé, au moyen du formulaire Cerfa n°14004*04. Dans certaines villes, il s'agit d'une déclaration avec numéro d'enregistrement. Ce numéro d'enregistrement doit alors être publié dans chacune des annonces de location.
Pour enregistrer le démarrage de votre activité LMNP
Pour rappel, la déclaration de début d'activité en location meublée s'effectue via le Guichet unique*. La formalité est simple mais impérative car elle vous permet d'indiquer à l'administration fiscale la mise en location meublée de votre bien immobilier.
Le loueur en meublé professionnel qui met en location des meublés de tourisme classésest soumis au régime de la micro-entreprise si son CA ne dépasse pas 188 700 €.
Le plafond LMNP avec le régime micro-BIC est de 72 500 €. Il est de 176 200 € pour les locations meublées de tourisme. Tant que vous ne dépassez pas ce plafond LMNP, vous pouvez bénéficier d'un abattement forfaitaire de 50 % sur vos revenus imposables.
Le taux d'imposition maximum de l'IS est nettement inférieur au taux maximum de l'IR. Si vous prévoyez d'importants bénéfices, l'IS est le régime fiscal le plus avantageux.
On relève une différence notable : en micro-fonciers, il s'agit de revenus fonciers avec un abattement forfaitaire de 30%, alors qu'en LMNP, les revenus sont des BIC (Bénéfices Industriels Commerciaux) avec un abattement forfaitaire de 50%.
Si le total des charges déductibles est supérieur à 30 % des loyers annuels hors charges, il faut opter pour le régime réel. Si le total des charges déductibles est inférieur à 30 % des loyers annuels hors charges, il faut rester dans le régime du micro-foncier.
Même avec des charges avoisinant les 5 à 10 % du montant de ses revenus fonciers, il pourra tout de même bénéficier de l'abattement forfaitaire de 30 % et donc réduire le montant de ses impôts par l'optimisation de sa base imposable.
Le régime micro-foncier, idéal pour les petits revenus
les recettes exceptionnelles : des indemnités d'assurance reçues pour des loyers impayés par exemple. les recettes accessoires : pour la location d'un emplacement publicitaire par exemple.