La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est la première cause de malvoyance chez les personnes âgées. Il n'existe aucun traitement pour soigner sa forme atrophique (dite sèche).
Un régime alimentaire de type méditerranéen – riche en fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes, huile d'olive et poissons gras – permettrait de prévenir le développement de la DMLA, maladie dégénérative qui est la première cause de handicap visuel chez les plus de 50 ans.
Dans la forme sèche, aucun traitement n'est possible, il n'existe que des palliatifs : système grossissants, rééducation basse vision (utilisation de la rétine périphérique).
Le traitement de la DMLA humide repose actuellement sur la réalisation d'injections directement à l'intérieur de l'œil (injections intravitréennes) d'un médicament antifacteur de croissance ou anti-VEGF : le ranibizumab (LUCENTIS) ou l'aflibercept (EYLEA).
Seule la forme humide se traite
Son blocage par des injections répétées d'anti-VEGF, directement dans l'œil par voie intra vitréenne (en moyenne sept injections par an), permet de stopper la progression de la maladie.
La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est la première cause de malvoyance chez les personnes âgées. Il n'existe aucun traitement pour soigner sa forme atrophique (dite sèche).
Vitamines et minéraux : privilégier les aliments riches en vitamine C (fraises, agrumes, kiwi, poivrons), vitamine E (varier les huiles : germe de blé, tournesol, noix, colza, olive), fruits secs /fruits et légumes, Sélénium (fruits de mer, champi- gnons, légumineuses cuites) et Zinc (produits animaux).
Injection intravitréenne : en pointe pour combattre la dégénérescence maculaire liée à l'âge. Depuis 2008, le service d'ophtalmologie du CHU pratique des injections intravitréennes (IVT). Cette technique est principalement utilisée pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) de forme humide.
La lutéine
Concernant la dégénérescence maculaire (DMLA), une supplémentation de lutéine durant 1 an à raison de 10 à 15mg par jour, a permis de ralentir la progression de la maladie.
Souvent héréditaire, la DMLA est plus fréquente au sein de certains groupes de population. En 2005 des chercheurs ont montré notamment que certaines variations du gène codant pour le facteur H du complément – un composant du système immunitaire inné – sont associées à un risque majeur de développer une DMLA.
Dans le cadre du traitement de la DMLA, les ophtalmologues prescrivent un mélange d'antioxydants : chaque jour, 500 mg de vitamine C, 400 UI de vitamine E, 15 mg de bêta-carotène, 80 mg d'oxyde de zinc, auxquels sont associés 2 mg d'oxyde de cuivre pour compenser les effets du zinc qui diminue l'absorption du cuivre ...
En général, l'ophtalmologiste effectue ensuite un examen du fond de l'œil pour confirmer son diagnostic. La grille d'Amsler ou Test d'Amsler (que certains appellent « grille test DMLA » ou « grille DMLA ») permet de repérer les déformations des images car le patient voit les lignes déformées.
Un suivi médical régulier est indispensable pour surveiller la DMLA et en freiner l'évolution lorsque cela est possible. La vie au quotidien est adaptée lorsque la malvoyance s'installe. Une rééducation basse vision peut être utile à un stade avancé de la maladie.
Les mauvais aliments pour vos yeux
Certaines études montrent que les aliments riches en oméga-6 comme le tournesol, certaines céréales, certaines viandes, ainsi que les produits industriels sont mauvais pour la vue. Les mauvaises graisses comme la charcuterie et les aliments frits sont aussi à éviter.
La vitamine A joue un rôle important dans la vision. Riche en bêta-carotène et en vitamine A, la carotte constitue une excellente source de vitamines qui peut contribuer à la santé de l'œil et diminuer les risques de cataractes et de dégénérescence maculaire.
Quels sont les traitements actuels ? F. S. : La mise au point, en 2006, de la thérapie anti-VEGF a révolutionné le devenir des patients atteints de la forme humide de la DMLA. Injectés directement dans l'œil, ces traitements vont stopper la formation des vaisseaux sanguins et inhiber l'œdème.
La DMLA sèche, atrophique
Elle entraîne une perte lentement progressive des cellules visuelles de la macula. Elle est responsable d'une atteinte de la vision centrale, mais épargne le champ de vision périphérique, permettant au patient de maintenir une relative autonomie.
La DMLA humide – également connue comme DMLA néovasculaire, est la forme la plus grave. La DMLA humide se développe lorsque des petites veines anormales envahissent la rétine depuis la couche située derrière elle.
Comme elle ne peut se régénérer, toute blessure sur cette couche sera naturellement cicatrisée et conduira à l'opacification de l'œil. La membrane de Descemet, pour sa part, est formée de deux feuillets, elle est très élastique et particulièrement imperméable.
Le E-SCOOP est un verre breveté développé spécialement pour améliorer l'acuité visuelle, quand la vue est diminuée à cause de la DMLA.
L'injection est indolore dans la très grande majorité des cas, grâce à une anesthésie par collyres. Cela permet un retour au domicile rapidement après l'acte, le jour même. Il est néanmoins recommandé d'être accompagné le jour de l'injection.
On distingue deux formes de dégénérescence maculaire : La DMLA sèche est la plus fréquente, son évolution est lente. La DMLA humide, quant à elle, évolue plus rapidement et entraîne un risque plus important de perte majeure de la vision.
La DMLA sèche est une forme atrophique.
L'évolution est lente et bien qu'il n'existe pas de traitement curatif, la surveillance est indispensable. Une DMLA peut être sèche mais devenir humide avec les années.
Meilleures sources de lutéine et zéaxanthine : les légumes à feuilles vert foncé, les fruits et les oeufs : Les légumes à feuilles vert foncé, comme le chou frisé et l'épinard, constituent la plus grande source de lutéine et de zéaxanthine.
Les facteurs de risque de DMLA sont les suivants :
L'hypercholestérolémie (taux élevé de cholestérol sanguin) ; L'obésité augmenterait le risque d'aggravation de la dégénérescence maculaire liée à l'âge ; Une exposition prolongée aux rayons ultraviolets du soleil sans protection des yeux, possiblement.