avoir le sentiment de ne plus vouloir ou de ne plus pouvoir vivre. épisodes répétés de violence physique ou sexuelle. sentiment de haine envers soi-même ou faible estime de soi.
Les traumatismes infantiles
Des traumatismes plus graves peuvent entraîner des cas de trouble de stress post-traumatique chez les enfants et les adultes, avec des conséquences telles qu'une perte de conscience ou de mémoire, des problèmes relationnels, une vision déformée de la réalité et des problèmes émotionnels.
Il est indispensable de reconnaître sa souffrance et d'accepter d'évacuer ces émotions négatives. En admettant que cette souffrance soit liée à l'enfance, il est possible de se déculpabiliser et d'engager une démarche thérapeutique pour verbaliser sa douleur.
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
Les blessures de l'enfance ont le goût du rejet, de l'abandon, de l'humiliation, de l'abus, de la trahison, de l'injustice, de la détresse, de la non-reconnaissance, de la carence affective, de la maltraitance physique, verbale ou par défaut de soins.
Les choses sont très différentes en cas de psychotraumatismes répétés. «Ils attaquent la capacité du cerveau à fabriquer du sens, c'est-à-dire à intégrer les différents processus cognitifs, émotionnels, physiques, en un tout cohérent.
Cette amnésie de notre enfance s'expliquerait donc par cette mise en place progressive des processus fondamentaux de la mémoire. Ces processus servent à la formation, la consolidation et la récupération de souvenirs. En pleine formation à cet âge, ils ne seraient donc pas en mesure de remplir pleinement leur rôle.
Une consultation avec un psychologue ou un psychiatre spécialisé dans les psychotraumatismes est donc recommandée. Plusieurs méthodes peuvent être employées : la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), la désensibilisation par mouvements oculaires (EMDR) ou l'hypnose donnent de bons résultats.
Si vous êtes sensible à la colère ou au comportement des autres, comme boire trop, exprimez-le et dites-lui ce dont vous avez besoin, fixez des limites. Encore une fois, en s'affirmant, vous faites maintenant en tant qu'adulte ce que vous ne pourriez pas pu faire en tant qu'enfant.
La réactivation est émotionnelle (ex : peur), corporelle (ex : boule dans le ventre) et surtout identique au passé. Ces ressentis étant enregistrés en mémoire traumatique, lorsqu'ils se réactivent, c'est la panique pour le cerveau…
"Sans prise en charge, cet état peut devenir chronique et se compliquer par l'apparition d'autres pathologies comme des troubles de l'humeur, une dépression, des modifications de la personnalité, l'alcoolisme ou la toxicomanie", précise le spécialiste.
Les personnes qui ont vécu un traumatisme psychique gardent une trace des événements dans leur psychisme, comme une cicatrice, laquelle est susceptible de se rouvrir plus tard dans la vie, par exemple sous l'effet d'un autre événement douloureux, ou d'un anniversaire.
Stress, fatigue, manque de concentration ou pathologie plus grave comme un AVC ou la maladie d'Alzheimer, les raisons sont diverses. Les répercussions des pertes de mémoire sur le quotidien peuvent être plus ou moins importantes.
De nombreuses maladies peuvent affecter la mémoire : les maladies neuro-dégénératives (Alzheimer, Parkinson), les traumatismes crâniens, les épilepsies, les accident vasculaire cérébraux, les chirurgies du lobe temporal, et même si ce n'est pas une maladie, l'âge !
La majorité des adultes situent leurs premiers souvenirs d'enfance entre 3 ans et 4 ans. Avant cela, ils ont presque tout oublié. C'est ce qu'on appelle l'amnésie infantile. En fait, vers 8 mois, les bébés sont capables d'avoir quelques petits souvenirs.
Simple : en exprimant ses émotions négatives, ressurgissent les émotions positives enfouies. Prenez l'image d'un mille-feuilles, symbolisant les 5 niveaux d'émotions : colère (reproche rancœur), souffrance (tristesse déception), peur (insécurité), culpabilité (regrets), et enfin amour (pardon compréhension intentions).
Savoir reconnaître ses blessures
« Prendre conscience de ses blessures peut être désagréable, mais cela est nécessaire pour guérir». Par ailleurs, rappelons qu'accepter une blessure ne signifie pas être d'accord avec elle mais la regarder, l'observer et se dire qu'elle va nous enseigner.
En effet, les conséquences négatives à l'âge adulte peuvent, elles aussi, revêtir de nombreuses formes : violence contre soi-même (addiction, automutilation, etc.), violence à l'égard de l'entourage (agressions, etc.), difficultés d'insertion professionnelle et sociale, espérance de vie réduite, etc.