La fièvre est bénéfique car elle réduit la prolifération des virus et des bactéries.
Elle amplifie la destruction des microbes par nos éboueurs, les macrophages. Elle stimule la multiplication des lymphocytes (armées spécialisées). Elle augmente la production d'anticorps par les lymphocytes. La fièvre permet également de neutraliser et d'éliminer les toxines, déchets de la bataille en cours.
En effet, la fièvre est avant tout un mécanisme de défense de l'organisme contre une infection. Elle aide le système immunitaire à combattre les virus. En la faisant baisser, on favorise ainsi la multiplication virale ce qui rend en quelque sorte la maladie plus… virulente.
Lorsque la fièvre atteint ou dépasse 41°C, il est urgent de la faire baisser. Les complications sont rares mais une telle température peut causer des lésions irréversibles au niveau des organes. Il est conseillé d'appeler les secours d'urgence.
En dessous de 39 °C, quand faut-il consulter ? Les médecins considèrent qu'il n'y a rien de préoccupant, tant que la température ne dépasse pas 38,5 °C. Toutefois, au-delà de 48 heures, une température anormalement élevée impose une consultation.
Face à un état fébrile, il y a un juste milieu : il est nécessaire d'être couvert, mais pas trop. En effet : se couvrir permet d'éviter qu'il n'y ait une trop grande différence de température entre le corps et l'environnement... mais trop se couvrir risque d'aggraver la fièvre.
Comme dans toutes les infections, la fièvre est le principal symptôme de la Covid-19. Néanmoins, il existe des formes d'expression de la maladie qui sont peu ou pas fébriles. On parle de fièvre lorsque la température est supérieure à 38°C le matin et 38.3°C le soir.
Puisque le système immunitaire passe à la vitesse supérieure pendant le sommeil, les symptômes deviennent plus graves. Cette activité accrue du système immunitaire peut durer toute la nuit.
Habituellement, la fièvre est accompagnée de frissons à cause de la production de chaleur par le corps dû à l'augmentation du “thermostat” au niveau du cerveau. D'autres symptômes couramment associés à la fièvre sont des douleurs musculaires, de la fatigue, de la somnolence ou des maux de tête.
Les frissons liés à la fièvre
Lorsque la température interne grimpe, en cas de fièvre, il est courant de se mettre à frissonner et d'avoir froid. Cette réaction apparemment aberrante est due au fait que les substances responsables de la fièvre entraînent un dérèglement des neurones sensibles à la chaleur.
Une fièvre modérée se situe autour des 38-39 degrés. La fièvre est élevée lorsque la température dépasse les 39 degrés. La fièvre est considérée comme légère entre 37,7 degrés et 37,9 degrés, on parlera alors de fébricule.
Vous brûlez plus de calories
Mais il est vrai que lorsque la température du corps augmente, les dépenses énergétiques aussi. Même au repos, nous brûlons plus de calories. Pour chaque degré de température en plus, les dépenses énergétiques augmentent de 12 %.
Fièvre modérée : de 38,6 à 39,0 °C (si elle dure plus de trois jours, il faut consulter un médecin) Fièvre élevée : de 39,1 à 39,9 °C (si elle dure plus de 24 heures, il faut immédiatement aller chez le médecin !) Fièvre très élevée : de 40,0 à 42,0 °C (il faut immédiatement aller chez le médecin ou aux urgences !)
Car la fièvre a augmenté vos dépenses énergétiques : on estime qu'elle fait brûler environ 12 % de calories supplémentaires.
Conséquences de la fièvre
Cependant, une fièvre modérée peut être légèrement plus dangereuse pour des adultes atteints de pathologies cardiaques ou pulmonaires car la fièvre provoque une augmentation de la fréquence cardiaque et de la fréquence respiratoire.
La fièvre provoque une hausse rapide de la température et pour y faire face votre corps se met à transpirer pour guérir.
Pour un rhume classique, garder le lit pendant un jour ou deux suffit en général pour retrouver la forme. Même si l'on n'est pas encore totalement rétabli au bout de deux jours, il peut être préférable de se lever et de s'asseoir sur une chaise, afin que le corps retrouve un rythme normal.
Il peut aussi s'agir d'une maladie dont le germe s'étend d'emblée à tout l'organisme et qui est caractérisée par un germe bien précis (virus de la rougeole, de la varicelle…) Toutes ces maladies sont le plus souvent contagieuses, évoluant par épidémies saisonnières.
Pendant la vague du variant Omicron, qui a commencé en novembre 2021, les personnes qui avaient reçu au moins deux doses de vaccin ont signalé des symptômes plus légers, dont les plus fréquents étaient un écoulement nasal, des maux de tête, des éternuements et des maux de gorge.
À l'aide d'un prélèvement sanguin (prise de sang ou goutte de sang au bout du doigt selon la méthode utilisée), ce type de test recherche la présence d'anticorps dirigés contre la Covid-19 dans le sang. Un anticorps est une protéine secrétée pour se défendre spécifiquement face à une substance étrangère à l'organisme.
Et on peut le contracter deux fois -même si le risque de réinfection par Omicron est encore plus élevé si on a été contaminé avant par un autre variant (Delta...). Les symptômes les plus fréquents sont la fatigue, la fièvre, les maux de tête.