Quand le vent est aligné avec la piste, il n'y a aucun problème, c'est le vent de travers qui va imposer des limitations. Ce qu'on appelle le vent de travers est la composante du vent qui vient vraiment perpendiculairement à la piste.
Danger du cisaillement
Le cisaillement du vent dû au micro-rafales est un des dangers majeurs pour l'aviation lorsque l'aéronef est proche du sol à faible vitesse, c'est-à-dire, à l'atterrissage ou au décollage.
Selon les chiffres de l'Aviation Safety Network, l'atterrissage est la phase la plus périlleuse pour un avion. Entre 1999 et 2008, 36% des crashs se sont produits à l'atterrissage. Le décollage arrive deuxième avec 20% des incidents.
Selon un rapport sur la sécurité aérienne rédigé par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), en 2019, on dénombrait 0,21 accident mortel de passagers par million de vols et 0,15 accident mortel de passagers par milliard de km parcourus. Autrement dit, un accident mortel survient tous les 5 millions de vols.
Le site http://www.meteovol.fr permet ainsi de voir la carte d'Europe et les turbulences prévues à différentes échéances et à chaque niveau de vol.
La fatigue provoque des erreurs humaines
Le corps ayant normalement envie de dormir pendant les heures de noirceur, la fatigue se fait sentir pendant la plupart des vols de nuit. Elle diminue la rapidité de réaction, réduit la concentration et altère les aptitudes à la prise de décision.
Les turbulences ne présentent aucun risque pour les avions : juste un moment désagréable à passer. Les turbulences réveillent des peurs qui n'ont aucune raison d'être. On peut croire que l'avion risque de se casser ou qu'il risque de tomber jusqu'au sol, mais il n'en est rien.
personnes ayant souffert récemment de troubles psychiatriques ; personnes souffrant de drépanocytose (selon avis du médein traitant) ; personnes ayant pratiqué la plongée sous-marine dans les 24 heures précédant le décollage ou ayant été victime d'un accident de décompression.
L'erreur de pilotage est la cause principale de 57% des accidents mortels. Il peut s'agir par exemple d'un manque de carburant, d'une erreur de piste d'atterrissage, d'une descente prématurée.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
Où sent-on le plus les turbulences ? Voici où les opinions divergent. Il y a ceux qui disent que c'est la partie avant de la machine qui est la plus vulnérable, d'autres assurent que c'est à l'arrière que l'on se sent le plus mal à l'aise.
Si vous voulez ressentir le moins possible les mouvements et les turbulences de l'avion, la meilleure place sera au milieu de l'appareil au niveau des ailes. Cependant, cette place est la plus exposée en cas d'accident puisqu'elle se trouve au niveau des réservoirs.
Qu'est-ce qui peut empêcher un avion de décoller ? Les vents de travers (vents perpendiculaires à l'avion) et les vents arrière rendent le vol plus difficile, et les avions ont des limites supérieures pour ces deux types de vents, en fonction des conditions de l'avion, de l'aéroport et de la piste.
La turbulence, c'est un mouvement, un remous de l'air. Lorsqu'elle se produit à de très hautes altitudes, elle est souvent due à un phénomène météorologique qui créé des différentiels de pression. Le flux de l'air est modifié et l'avion, qui suit ce dernier, peut, dès lors, connaître quelques perturbations.
La température de l'air près du sol s'élevant moins pendant le jour, la convection est plus faible et les vents forts qui soufflent en altitude sont moins bien rabattus. Résultats : la différence jour-nuit est plus faible.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
Le mal des transports
Pour atténuer ces symptômes, essayez d'obtenir une place au milieu de l'avion, là où les mouvements sont moins perceptibles. Allongez votre siège autant que possible et restez allongé sans bouger, la tête penchée en arrière. Évitez les repas trop copieux et l'alcool.
Les gens affectés d'un rhume, d'une otite ou d'une sinusite légère, sans congestion complète, peuvent prendre l'avion. Par contre, ils doivent s'assurer de ne pas aggraver la congestion en diminuant la pression dans les oreilles et les sinus.
Ca accélère (fort) et ça monte, mais c'est beaucoup moins violent que les manèges à sensations, car ça ne tournicote pas dans tous les sens. Si vous êtes stressé, n'hésitez pas et parlez-en à l'équipage en arrivant dans l'avion, les agents de bord sont formés pour ce genre de situation et vous rassureront.
Utilisez un décongestionnant nasal ou oral pour enrayer toute congestion et permettre à vos trompes d'Eustache de se rouvrir. Utilisez le décongestionnant environ 30 minutes à une heure avant le décollage et l'atterrissage.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
Malgré la récupération des deux boîtes noires, le mystère demeure sur la cause de l'accident du Boeing 737-800 du vol MU5735 de China Eastern, qui s'est écrasé le 21 mars dernier dans l'est de la Chine, tuant les 132 personnes à bord.
Il existe plusieurs degrés d'aviophobie, de l'anxiété modérée à la panique totale. Certaines personnes souffrant d'aviophobie ressentiront une forte appréhension qui commencera plusieurs jours avant le voyage puis qui sera à son apogée lors du décollage.