La procrastination n'est pas une maladie. C'est un terme principalement utilisé en psychologie pour évoquer ce comportement. Par ailleurs, la plupart des êtres humains, enfants comme adultes, se sont déjà retrouvés dans une situation où ils ont procrastiné.
– En général, la procrastination génère un sentiment de culpabilité et d'insatisfaction. Ainsi, si vous vous surprenez à éviter certaines tâches, songez au soulagement que vous ressentirez lorsque vous les aurez accomplies. Ce sentiment agréable peut suffire à vous faire passer à l'action.
Conséquences. Les conséquences de la procrastination sont une accentuation du stress, un sentiment constant de culpabilité, une perte de productivité, un jugement social lié au regard des autres et à la fuite de ses responsabilités (par exemple au travail), ainsi qu'une stigmatisation.
Trouble obsessionnel compulsif et procrastination
Ce type de dysfonctionnement ne vous permet pas de vous sentir satisfait de votre tâche même si celle-ci a bien accomplie. C'est un sentiment légèrement similaire à un perfectionnisme excessif. Il y a toujours quelque chose à améliorer.
Eh oui. Procrastiner est un comportement tout à fait normal qui trouve son explication dans le fonctionnement de notre cerveau.
5- Le manque de motivation
Ce facteur est probablement le pire d'entre tous puisqu'il relève d'un enjeu plus important : le manque de vision et d'objectifs. On blâme souvent les gens qui manquent de motivation et qui ont tendance à procrastiner en disant qu'ils sont paresseux et qu'ils ne font rien de bon de leur vie.
Pour se débarrasser de la procrastination, il est possible de faire appel à un psychologue. Ce professionnel vous accompagnera dans votre démarche pour cesser de remettre à plus tard les choses importantes et ainsi mieux gérer votre temps.
3 – Commencez par le plus dur
Et souvenez-vous que si vous considérez la tâche difficile, c'est sans doute qu'elle est importante ! Attaquez-vous à cette tâche dès le matin, lorsque vous êtes encore frais et dispos. Vous pouvez même préparer les choses la veille. Pas question ainsi de tergiverser le lendemain matin.
La procrastination considérée comme pathologique peut conduire à un véritable cercle vicieux freinant toute action et empêchant la prise de décision. Lorsqu'il s'agit d'un comportement compulsif, elle peut être à l'origine de mal-être d'une diminution de l'estime de soi, de dépression, voire de burnout.
Souvent, elles procrastinent parce qu'elles ont peur de ne pas pouvoir exécuter une tâche comme il faut. Ces personnes sont rarement satisfaites de leur travail ou de leur vie, et pensent toujours qu'elles pourraient "faire mieux". Le manque de motivation peut aussi expliquer la procrastination.
Les méfaits de la procrastination pour la santé sont essentiellement liés au stress. En effet, un procrastineur doit souvent accomplir des tâches dans l'urgence ou se retrouver dans des situations compliquées conséquentes à un excès de procrastination (s'il a oublié de régler des factures à temps par exemple).
Il peut y avoir également, sous-jacente, la peur de ne pas y arriver, une résistance au changement, un problème d'estime de soi ou à l'inverse un excès de perfectionnisme qui empêche de terminer une action de crainte qu'elle ne soit pas parfaitement exécutée." Souvent, le procrastinateur l'est depuis l'enfance.
Des chercheurs de l'université DePaul, à Chicago, ont trouvé des liens entre la procrastination et le manque de confiance. Un lien logique, en somme: les personnes ayant le moins confiance en elles auraient tendance à se montrer défaitistes, et donc à remettre leurs tâches à plus tard par peur de les rater.
Se concentrer sur le processus, pas sur le résultat. Au lieu de vous dire que vous voulez écrire un livre (résultat), dites-vous que vous allez écrire au moins 20 minutes par jour (processus). Vous voulez éviter de vous concentrer sur le résultat parce que cela déclenche la douleur qui vous donne envie de procrastiner.
"La procrastination du sommeil se définit comme le fait de ne pas réussir à aller se coucher à l'heure prévue alors qu'aucun facteur externe n'y fait obstruction" affirme une équipe de chercheurs de l'Université d'Utrecht dans une édition récente du journal Frontiers in Psychology.
« Remettre à plus tard leur permet de se réconforter en pensant qu'ils sont brillants et disposent d'un potentiel illimité pour réussir », précisent Jane B.
– Augmentation de la procrastination. Les procrastinateurs s'imaginent que plus tard, ils seront mieux armés émotionnellement pour accomplir la tâche en question, ce qui est évidemment faux et entraîne une augmentation du stress, des émotions négatives et de la culpabilité.
L'art de la procrastination permet de retarder l'anxiété et le stress, et d'en diminuer le temps d'action sur l'organisme. Et une fois que nous devons passer à l'action, la petite voix dans notre tête qui nous pousse à travailler est peut-être détestable, mais efficace.
Journée de la procrastination, le 25 mars.
Le fait de toujours faire les choses au dernier moment est donc une forme de procrastination, provoquer par le manque de dopamine, qui entraîne un manque de motivation. Le manque d'organisation va être un paramètre à ne pas négliger, car il peut lui aussi être à l'origine de ce mécanisme.