Les suites ne sont pas douloureuses, mais sont marquées par des petites pertes jaunâtres ou rosées voire un leger saignement (comme des regles) qui témoignent de la cicatrisation.
Visite post-opératoire :
La conisation est une intervention bien souvent simple, dont les suites sont peu génantes. Le risque le plus important, pouvant toucher environ 3% des patientes, est l'hémorragie secondaire. Celle-ci surveint dans les 10 jours de l'intervention et correspond à la chute d'escarre.
La conisation consiste à retirer par une intervention chirurgicale une partie du col de l'utérus. Elle est pratiquée en cas de lésion intra-épithéliale sévère, et parfois en cas de carcinome in situ. L'intervention permet de confirmer le type exact de lésion du col et son étendue.
En fonction de la technique utilisée et de l'étendue des lésions, une conisation dure de 10 à 45 minutes. L'intervention n'est pas douloureuse. Parfois, dans les heures ou les jours qui suivent l'intervention, apparaissent des douleurs ressemblant aux douleurs de règles.
Il faut noter qu'après la conisation, tout test HPV réalisé sera négatif dans les 6 mois suivants le traitement. On recommande aujourd'hui de faire un test 6 mois après la réalisation du traitement pour une surveillance post-thérapeutique optimale.
Un état pré-cancéreux est la forme que prend un tissu, organe ou partie d'organe, où est susceptible de se développer un cancer propre à ce tissu ou cet organe. Il peut se reconnaître par une lésion, dite précancéreuse.
L'HPV en cause lors de la conisation n'est plus retrouvé chez la majorité des femmes opérées. Ainsi, 3 à 6 mois après l'intervention, 63 à 80 % des femmes opérées ont un test HPV négatif lors du contrôle (8, 9).
Afin de limiter la pratique excessive de la conisation, le CNGOF et le SFCPVC ont mis en place une procédure de contrôle de qualité. Instauré depuis 10 ans en Grèce, en Italie ou encore au Royaume-Uni, ce « label » attestera des capacités des médecins à ne pas pratiquer de conisations en cas de lésions bénignes.
Lorsqu'il est diagnostiqué à un stade précoce (stade I et stade II) – ce qui représente heureusement la plupart des cas – ses chances de guérison oscillent entre 70 % et 90 %.
La conisation consiste à enlever chirurgicalement une portion du col utérin. Elle est réalisée le plus souvent devant l'existence d'anomalies du col appelées "dysplasie". En l'absence de traitement, ces lésions peuvent évoluer, après plusieurs années, vers un véritable cancer du col de l'utérus.
La conisation est proposée lorsque des modifications cellulaires du col de l'utérus, des dysplasies, ont été diagnostiquées par frottis du col utérin et confirmées par une colposcopie et une biopsie.
une perte de poids, de la fatigue, une perte d'appétit ; des pertes vaginales malodorantes et une gêne au niveau du vagin ; et. un œdème sur une jambe ou les deux.
Si vous avez subi une conisation sans autre traitement, l'arrêt de travail est court et sa durée est adaptée à votre situation. Dans la majorité des cas, 3 à 5 jours d'arrêt sont suffisants.
"Lors d'une conisation, on retire la lésion, mais le virus est encore présent. Il faut donc vérifier qu'une zone, qui serait en arrière de la zone retirée, ne va pas récidiver sous une forme plus grave.
Il n'existe aucun médicament qui guérit le VPH, mais on peut se faire vacciner contre certaines souches du virus. L'usage régulier de condoms peut réduire, mais non éliminer le risque de contracter ou de transmettre le VPH lors des relations sexuelles.
Comment savoir si j'ai un papillomavirus (HPV) à risque ? Le papillomavirus à risque étant asymptomatique, la seule façon de dépister précocement les lésions induites est de faire faire régulièrement, chez son gynécologue ou médecin traitant, un prélèvement cervico-utérin appelé "frottis".
Les états précancéreux du col de l'utérus sont des changements qui rendent les cellules du col plus susceptibles de devenir cancéreuses. Ces états ne sont pas encore cancéreux. Mais s'ils ne sont pas traités, ces changements anormaux pourraient se transformer en cancer du col de l'utérus.
En cas d'infection à HPV, vous pouvez continuer à avoir des rapports sexuels. L'infection à HPV est très fréquente et le plus souvent transitoire. La plupart du temps, le système immunitaire permet d'éliminer spontanément ces virus et les infections sont sans conséquence.
Les papillomavirus oncogènes, responsables de ces cancers, provoquent le développement de lésions précancéreuses qui peuvent évoluer en cancer au bout de plusieurs années. Le papillomavirus humain (HPV) est le plus souvent éliminé spontanément par le système immunitaire de la personne contaminée.
Dans la majorité des cas, l'infection à papillomavirus ne provoque aucune maladie. Mais lorsqu'elle persiste dans le temps et qu'elle est due à un papillomavirus à haut risque cancérigène, comme les HPV 16 et 18, elle peut, dans un petit nombre de cas, aboutir à un cancer(1,2).
Le cancer du col de l'utérus est principalement dû à une infection persistante, d'une durée de 10 à 15 ans, par des virus appelés papillomavirus humains (virus du papillome humain ou HPV, abréviation de humanpapillomavirus) à haut risque et transmis par voie sexuelle.
Les signes et symptômes du cancer du col de l'utérus comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux, entre autres entre les menstruations, après la ménopause et à la suite de relations sexuelles. pertes vaginales anormales ou plus abondantes. pertes vaginales malodorantes.
Des douleurs pelviennes peuvent être l'un des symptômes d'alerte d'un cancer du col de l'utérus. "Malheureusement le plus souvent, quand la femme a mal au niveau de la région pelvienne (partie basse du ventre), on est sur un cancer qui est déjà bien avancé", prévient le Pr Carcopino.