Fossé représenté par la pensée et le langage, car ce qui distingue l'homme de l'animal c'est la conscience. On peut parler de dualité : d'un côté l'âme, la conscience, la parole, spécifique à l'humain, de l'autre le corps purement matériel et mécanique chez l'animal.
À l'instar de l'Homo sapiens que nous sommes, ils ont des capacités cognitives proches des nôtres : ils ont un mode de communication bien défini, ils parviennent à résoudre des problèmes ou encore sont capables de fabriquer des outils pour arriver à leurs fins.
La conscience, si elle est présente en lui, est toutefois soumise à la pression des besoins immédiats et au conditionnement de l'instinct. L'animal est un individu, mais il n'a pas suffisamment d'intériorité psychique pour posséder la conscience de soi et donc être un sujet à part entière.
La plupart des espèces animales, y compris les oiseaux et les poissons, sont équipées pour détecter et réagir à des stimuli nociceptifs. Les mammifères partagent avec les humains la plupart des structures cérébrales impli- quées dans la perception consciente de la douleur, y compris sa composante affective négative.
L'Homme est souvent décrit comme un être supérieur à l'animal car il dispose d'une conscience que les animaux n'ont pas. Ceci s'explique par l'aptitude du rire, d'examiner et de raisonner. Pour Aristote, l'homme est par nature un animal politique.
La conscience, une notion propre à l'homme. La conscience est une notion propre à l'homme. En effet, la conscience permet de se rendre compte de tout, de nous, de ce qui nous entoure, permettant ainsi de mieux comprendre et de mieux se comprendre, de se définir. Cette capacité est inhérente à l'espèce humaine.
Pretendre distinguer l'homme de l'animal est-ce légitime
Il en va ainsi de la spontanéité, en effet l'animal semble sujet à l'inné, plutôt peu enclin à capitaliser de l'acquis. Certainement cette spontanéité est essentielle à la survie de l'animal, c'est-à-dire face au danger ou lors de la reproduction, l'animal….
Les cochons viennent de rejoindre la poignée d'espèces animales capables d'une prouesse intellectuelle : se reconnaître dans un miroir. La performance implique une certaine forme de conscience de soi-même.
Parmi tous les animaux qui sont capables de le faire, outre l'être humain, se trouvent les dauphins, les chimpanzés, les bonobos, les chiens et une espèce d'oiseau appelée la pie bavarde.
La plupart des grands singes le passent aussi (avec plus ou moins de succès selon les individus) : chimpanzés, bonobos, et orangs-outans ont un comportement devant le miroir qui montre clairement qu'ils ont compris que la marque est bien située sur leur propre corps.
Etoiles de mer, oursins, coraux, méduses etc. n'ont pas d'axe antéro-postérieur, donc pas de cerveau. Leur système nerveux est décentralisé sur le pourtour de leur corps, sous forme de petits ensembles de neurones connectés entre eux. Quant aux éponges, les animaux les plus simples, elles ne possèdent pas de neurones.
Une étude hongroise révèle que les chiens ont une conscience corporelle et comprennent les conséquences de leurs actions. Dans une récente étude, des chercheurs hongrois révèlent que les chiens ont conscience de leur corps. Ils comprendraient également les conséquences de leurs actions.
Ils ont conscience que quelque chose ne tourne pas rond. » Les scientifiques ont découvert un nombre croissant d'espèces, des girafes aux chimpanzés, dont le comportement indique qu'elles sont frappées par la tristesse. Les éléphants, par exemple, font des allers-retours auprès du corps d'un congénère décédé.
Le refus d'attribuer la conscience à l'animal parce qu'il est d'abord un être instinctif se justifie donc. L'instinct est donc comme une connaissance innée, alors que nous, les humains, nous agissons surtout à partir de connaissances acquises.
La pensée animale
Il ne fait guère de doute que les animaux réfléchissent. Leur comportement est trop sophistiqué pour n'être qu'instinctif. Mais il est extrêmement difficile de déterminer avec précision ce à quoi ils pensent. Notre langage humain n'est pas adapté à l'expression de leurs pensées.
Du latin “humanitas”, le terme se traduit par nature humaine, culture générale de l'esprit. L'Humanitas est le caractère de ce qui est humain. Elle désigne aussi « les hommes » en général, le genre humain considéré dans son unité. La plupart des philosophes définissent comme humain tout être doué de raison.
Chez la plupart des vertébrés, la majorité des neurones sont rassemblés dans le système nerveux centralsystème nerveux central. Or, chez les poulpes, un tiers des neurones forme un cerveau central et les deux tiers restant des cerveaux périphériques, situés notamment dans ses huit bras.
La pieuvre commune est réputée pour son intelligence. Deux spécimens de cette espèce futée de céphalopode s'entraînent à ouvrir des bouteilles au Zoo de Bâle. Dans la nature, les pieuvres communes adorent s'amuser à ouvrir des moules et des escargots.
En revanche, la conscience perceptive s'intercale, pour ainsi dire, entre les flux sensoriels et moteurs, ce qui permet aux animaux de fixer momentanément leur attention sur des aspects particuliers de l'environnement et d'élaborer des réponses plus flexibles, plus contextualisées, en un mot plus adaptées, nommées ...
Les pieuvres
Considérée comme l'invertébré le plus intelligent, la pieuvre possède un immense cerveau, qui comme le notre est composé de deux parties. Elles sont capables d'utiliser des outils, d'élaborer des stratégies complexes pour se cacher ou se protéger du danger, et même de s'échapper d'un aquarium.
Ce qui distingue l'être humain des autres animaux est, classiquement, le fait qu'il possède la raison et le langage. De nombreux éléments remettent cependant en question ce partage bien établi, entre nature et raison.
Dans la majorité des cas, l'animal perçoit le reflet, et montre une certaine curiosité. Ce qui prouve qu'il identifie bien son image est sa capacité à pouvoir projeter ce qui se passe dans le reflet sur lui-même.
En effet, Aristote soutient que l'homme est un animal politique, et non pas simplement un animal social. L'homme n'est évidemment pas le seul animal à vivre en communauté. C'est aussi le cas d'innombrables espèces, comme les abeilles par exemple. Être sociable, pour un animal, signifie simplement vivre en communauté.
Souvent, le monde animal nous paraît beaucoup plus libre que le monde des Hommes car il y a une absence de contrainte sociale. L'animal fait ce qui lui plait, c'est à dire il suit ses instincts, il n'a pas de barrière morale, il a une liberté physique lié à son indépendance (déf. : ne dépendre de personne pour vivre).
La conscience immédiate et la conscience réfléchie, la connaissance du monde, la connaissance de soi.