En bref, selon Maslow, il est possible de vivre seul et heureux, puisque ce ne sont que les deux premiers niveaux qui sont essentiels à la vie, du moins, le premier. D'un point de vue sociologique, la question « Vivre seul et heureux ? » provoque réellement des contradictions.
Pour être heureux en étant seul, il faut prendre conscience qu'être seul, c'est être libre. Libre de faire ce que nous voulons, quand nous le souhaitons à l'endroit dans lequel nous le voulons. Si vous avez envie de dormir tard ou de faire la cuisine tôt ou tard, vous êtes libre de le faire sans déranger personne.
Vivre seul est bon pour la santé, on a moins de stress moins ce contraintes moins de raisons de se mettre en colére. A condition d'avoir une vie intérieure et intellectuelle une fréquentation occasionnelle d'autres humains est suffisante .
Souvent redoutée, être seule peut pourtant être bénéfique à notre bien-être intérieur. Deux spécialistes nous aident à relativiser. Entre la famille, les amis, le travail, et les réseaux sociaux, nous sommes constamment sollicités et avons peu de temps à consacrer à nous-mêmes, peu de temps pour être seuls.
La solitude peut affecter la santé mentale et physique
La personne qui en souffre devient moins active, ce qui crée un déconditionnement à la fois sur le plan physique, mental et social. La solitude augmente également le risque de trouble mental courant, comme la dépression, l'anxiété ou l'épuisement professionnel.
Un moyen efficace de retrouver son indépendance et d'être en phase avec ses aspirations et ses envies. Aussi paradoxale que ce soit, la solitude est un moyen de mieux vivre avec les autres. En effet, pour lier des amitiés ou des relations de qualités avec les autres, il faut être en lien avec soi-même.
Il est possible de trouver le bonheur et la satisfaction dans d'autres aspects de la vie, comme la famille, les amis, les loisirs, le travail, etc. Une bonne dose d'autonomie et de confiance en soi sont également essentielles pour être heureux sans relations amoureuses.
Les scientifiques considèrent que le niveau général de bonheur d'une personne peut se mesurer à travers la combinaison de trois indicateurs. Etre heureux équivaut à vivre 1) beaucoup d'émotions positives, 2) peu d'émotions négatives et 3) avoir le sentiment général de satisfaction dans la vie.
Être fidèle à soi-même et à ses valeurs augmente l'estime de soi et réduit les sentiments d'isolement. De plus, cela peut renforcer notre sentiment d'appartenance et notre engagement envers l'entreprise.
Dépression, anxiété, psychose…
Et les effets de la solitude chronique sur la santé mentale vont bien au-delà. De nombreux travaux ont révélé que l'isolement pouvait augmenter le risque de dépression, d'anxiété, de psychose et d'usage de drogues, et aussi aggraver ces situations si elles étaient préexistantes.
L'isolement social et la solitude peuvent augmenter les risques de maladie du cœur, d'AVC et de décès précoce. Une étude a révélé que le fait d'être isolé socialement était associé à une augmentation de 60 à 70 % du risque de décès sur une période de sept ans.
La solitude, un moment de créativité
La solitude permet la réflexion et la créativité. Ces moments de pauses spirituelles, artistiques ou intellectuelles sont des outils bien connus permettant à l'esprit de se déployer. Vos moments de solitudes vous permettront de développer vos passions, quelles qu'elles soient.
Bien souvent, on trouve un événement traumatisant à la base de cette phobie. Cet événement est souvent lié à une honte ou une humiliation en lien avec un moment où une joie a été contrariée, bafouée, moquée de façon suffisamment forte pour que le sujet refuse ensuite tout accès à la gaieté dans sa vie relationnelle.
Ce qui rend heureux, c'est la joie. Ce qui rend heureux c'est quand une personne nous fait un compliment ou nous aide. Lorsqu'on s'amuse avec notre famille ou nos amis, on ressent de la joie et on est heureux de passer du temps avec les personnes qu'on aime. Il y a aussi l'argent.
Retarder les bons moments
Anticiper les bons moments que l'on s'apprête à vivre nous rend heureux avant même de les avoir vécus. Ainsi, que l'attente soit d'une heure, d'une semaine ou d'un mois, cela stimule le cerveau et l'excite davantage. Retarder le plaisir permettrait donc de doubler le bonheur.
Etre heureux, c'est donc aussi savoir prendre des risques, ne pas se voiler la face et accepter que parfois, la vie n'est pas rose. Et une fois qu'on est conscient qu'on ne vit pas dans le monde des bisnounours, on apprend à relativiser et à tirer des leçons des mauvaises expériences.
Quand on sait qu'un humain peut vivre très longtemps sans certaines choses qui semblent pourtant nécessaires, on peut se dire que quelque chose de non palpable comme l'amour n'a rien de nécessaire. Donc oui, à ce sens, sans être aimé, on peut vivre.
Montrez votre amour et votre reconnaissance.
Dites-lui à quel point vous appréciez les efforts qu'il fait pour vous. Lorsque votre homme fait quelque chose de gentil pour vous, témoignez-lui de l'affection. Embrassez-le ou serrez-le dans vos bras ou dites-lui simplement que vous l'aimez.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
solitaire n. Personne qui aime la solitude, vit à l'écart. solitaire n.m. Anachorète, moine qui vit seul, dans un lieu écarté.
Les vrais solitaires sont des personnes qui embrassent le temps passé seul. Ceux qui deviennent violents sont généralement des personnes seules contre leur volonté : ils veulent s'intégrer , ils veulent être aimés et être l'objet de désir. Mais ils ont au contraire été exclus et rejetés.