Désormais, Candide a beaucoup évolué, il est devenu autonome, c'est à dire qu'il n'a plus besoin de
L'évolution de Candide est encore plus marquante. Dans la première partie, il ne remet pas en cause les idées de Pangloss, il n'agit pas, ne décide jamais, voit le monde à travers le filtre de l'opti- misme. Après le passage par l'Eldorado, il apprend à juger par lui-même, à prendre des décisions.
C'est Candide qui a le mot de la fin et l'élève dépasse le maître qui reconnaît que Candide à raison. Donc dans cet excipit tous les personnages n'évoluent pas, seul Candide sort plus grand, plus philosophe, plus sage. Il représente l'esprit des Lumières qui voyait en l'homme un être capable de penser par lui-même.
En outre, le conte se termine par une dénouement heureux. Tous les personnages trouvent leur place (« chacun se mit à exercer ses talents ») et leur bonheur est finalement accentué par des superlatifs : « Cunégonde [...] devint une excellente pâtissière », « Giroflée [...] fut un très bon menuisier ».
Candide est un concentré de toutes les questions que se posaient les intellectuels éclairés du Siècle des Lumières. Religion, libertés, tolérance… C'est sans doute la raison pour laquelle ce conte philosophique est le plus connu de l'histoire de la littérature.
Voltaire semble ainsi appliquer la morale contenue à la fin de Candide : s'éloigner de la société mondaine pour travailler, cultiver son jardin, et reconstruire une petite société rurale.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
Le juif à qui appartient Cunégonde arrive et sort un poignard pour tuer Candide. Celui-ci est rapide, il sort une épée et le transperce. L'inquisiteur arrive et voit le mort, Candide le tue d'un coup d'épée.
Candide, un jeune homme dont la naissance est suspecte, sans richesse, est l'élève du philosophe Pangloss, indéfectible optimiste croyant en la perfection du monde. Candide tombe amoureux de Cunégonde, la fille du baron, provoquant son éviction du Château. Chapitre 2. Candide est forcé de rejoindre l'armée bulgare.
Chapitre IX
L'inquisiteur surgit ; Candide commence à raisonner, l'épée à la main et tue l'inquisiteur.
« Il faut cultiver notre jardin », dit Candide à Pangloss à la fin du célèbre conte philosophique Candide ou l'Optimiste ; Voltaire précise que le jardin d'Eden n'a pas été créé pour que l'homme trouve le repos mais pour qu'il y travaille, qu'il exerce son talent.
Personnage éponyme - c'est-à-dire qui donne son nom au titre de l'œuvre – il est le personnage principal du conte : on suit à travers les trente chapitres ses aventures, ses joies et ses malheurs.
Dès le premier chapitre, en un paragraphe, Candide distingue savamment quatre degrés de bonheur : "être né baron de Thunder-ten-tronckh", "être mademoiselle Cunégonde", "la voir tous les jours", "entendre maître Pangloss, le plus grand philosophe de la province, et par conséquent de toute la terre".
Voltaire y met en scène l'ingénu Candide qui fera le tour du monde et finira par remettre en cause sa vision des choses. Le philosophe en profite pour dénoncer les abus de la religion et l'absurdité des thèses de Leibniz, qu'il pastiche à travers le personnage de Pangloss.
Les principaux thèmes de cette œuvre sont ainsi le bonheur, la justice, l'ordre du monde et la politique.
candide adj. Qui manifeste une grande ingénuité allant jusqu'à la crédulité.
Candide finit par retrouver Cacambo au cours d'un dîner réunissant six rois déchus. Il apprend que Cunégonde est esclave en Turquie.
Liste des extraits
"L'optimisme est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal." "Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin." "Le malheur des uns fait le bonheur des autres." "Travaillons sans raisonner ; c'est le seul moyen de rendre la vie supportable."
À la fin du chapitre III, Candide rencontre Jacques l'Anabaptiste qui lui offre argent et hospitalité : cet argent provient de l'activité manufacturière de Jacques. Pour Voltaire, il y a moyen d'obtenir de l'argent quand la naissance n'y a pas pourvu.
Voltaire adresse dans ce chapitre 3 de Candide une critique aux rois qui règlent leurs conflits au prix de sacrifices humains épouvantables. Il dénonce la récupération de la religion pour justifier des actes barbares. Ainsi, « les deux rois faisaient chanter des te deum chacun dans son camp ».
Le narrateur adopte donc un ton comique pour raconter des faits à la fois absurdes et violents. Il s'agit de montrer au lecteur que l'Inquisition est inhumaine et stupide.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
On l'a quelque peu pervertie par un tour individualiste en parlant de « son jardin », alors que Candide préconise: « Il faut cultiver notre jardin. » Comprendre: chacun doit exercer ses talents, chacun doit faire sa part du travail pour faire progresser la société.
Candide est donc un exemple typique du genre littéraire qu'est le conte philosophique.