Le chanteur Florent Pagny serait en récidive de son cancer du poumon, a-t-il révélé dans l'émission Sept à Huit. Il avait accepté un traitement par chimiothérapie et par radiothérapie mais avait refusé l'immunothérapie.
La rechute est liée à une destruction incomplète des cellules cancéreuses lors du premier traitement. Ces cellules vont se multiplier et peuvent rester « dormantes » pendant des mois ou des années, ce qui explique les récidives tardives(2).
Apparition d'une masse au sein opéré ou controlatéral surtout si celle-ci est dure et non mobile. Changements cutanés tels que l'apparition d'un érythème, de lésion bourgeonnante plus ou moins ulcérée ou d'un écoulement. Douleur à un sein constante, évolutive et non soulagée par la médication usuelle.
Le cancer du sein touche chaque année près de 60 000 femmes en France et, dix ans après le premier diagnostic, 15 à 20 % de ces cancers récidivent. Parmi eux, les cancers du sein dits "triple négatif" sont les plus à risque.
En général, la plupart des cancers qui réapparaissent (récidivent) le font dans les 2 ou 3 premières années qui suivent la fin du traitement. Après 5 ans, le risque de récidive diminue. Malheureusement, il peut aussi arriver que certains cancers réapparaissent plusieurs années après la fin du traitement.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Celui du cancer de l'utérus monte à près de 80 %. Si l'estomac est touché, en revanche, le taux est plus proche de 20 %. Taux de survie inférieur ou égal à 20 % : Poumon, foie, pancréas, œsophage et cerveau sont les cancers les moins nombreux, 17 % des cas, et les plus graves.
Le cancer du poumon demeure le cancer le plus mortel, avec 1,8 million de décès en 2020 (18 %), devant le cancer colorectal (9,4 %), le cancer du foie (8,3 %), de l'estomac (7,7 %) et du sein (6,9 %).
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
En France, une étude récente a été réalisée sur plus de 325 000 patients ayant eu un cancer. Elle montre que dans cette population le risque d'avoir un second cancer est en moyenne 36 % supérieur à celui de la population générale.
Combien de temps faudra-t-il attendre avant de parler de guérison ? Tout dépend du type de cancer. Arbitrairement, la barre a été fixée à 5 ans, mais il n'est pas toujours nécessaire de patienter aussi longtemps pour parler de guérison. À l'inverse, dans de rares cas, une récidive reste possible après plus de 5 ans.
Bien que la survie s'améliore pour plusieurs localisations, certains cancers de mauvais pronostic conservent des survies à 5 ans basses, chez l'homme et la femme. C'est le cas notamment des cancers associés au tabac et à l'alcool (poumon, œsophage, foie) pour les deux sexes.
Au stade 4, le cancer du sein s'est propagé à d'autres parties du corps. On dit aussi que c'est un cancer avancé ou métastatique. Les traitements ne guérissent pas le cancer du sein métastatique, mais ils permettent de très bien le contrôler, parfois pendant de nombreuses années.
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques. En effet, la régression de métastases pulmonaires associées à un mélanome malin ou à un cancer du rein est un phénomène connu après traitement chirurgical de la tumeur primitive.
Le Pr Dominique Marananchi rappelle que les cancers diagnostiqués lors d'un dépistage sont ceux qui se guérissent le mieux. Les cancers de la prostate, du sein, du testicule, de la thyroïde, et le mélanome ont le meilleur pronostic. La survie à cinq ans est supérieure ou égale à 80%.
Le cancer du pancréas est l'un des cancers les plus redoutés, car il est souvent foudroyant. Il se développe plusieurs mois, voire plusieurs années avant l'apparition des premiers symptômes.
C'est donc officiel, le sucre est l'ennemi numéro 1.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
La plupart des cancers ont tendance à se propager plus souvent à un emplacement plutôt qu'à d'autres. Par exemple, le cancer du sein et le cancer de la prostate se propagent le plus souvent aux os. Le cancer colorectal a plutôt tendance à se propager au foie.
En effet, plusieurs études ont déjà prouvé l'intérêt d'une consommation de bananes pour réduire l'apparition de cancers. Une étude menée en Suisse sur 61 000 femmes âgées de 40 à 76 ans et publiée en 2005 a pu établir un lien entre la consommation de bananes et l'apparition du cancer du rein.
Les astrocytomes de grade 4, appelés aussi « glioblastomes », sont les tumeurs les plus agressives.
Classement des pays : les bons et les mauvais élèves
Les Etats-unis sont le pays où la survie est la plus élevée (pour la plupart des cancers), puis on trouve le Canada, l'Australie, et la Nouvelle-Zélande. En Europe, la Finlande, l'Islande, la Norvège et la Suède obtiennent les meilleurs scores.
Oui ! Ca peut paraître étrange, mais les cancers ont une odeur caractéristique. Cette dernière est liée à l'émission de composés volatils, produits par une dégradation spécifique des tissus en présence d'un cancer. Cette odeur peut être identifiée par des chiens renifleurs ayant subi un entraînement particulier.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...