Durant un congé maternité, le salaire est suspendu. C'est la Sécurité sociale qui prend le relai et règle des indemnités journalières. Ces dernières sont versées toutes les deux semaines et leur montant est calculé en fonction du salaire perçu au cours des mois précédant le congé maternité.
L'allocation journalière de maternité est calculée dans les mêmes conditions que l'indemnité journalière versée en cas d'arrêt de travail pour maladie, soit 50 % de votre salaire journalier de base.
Taux forfaitaire appliqué par la CPAM : la CPAM retire à ce salaire journalier de base un taux forfaitaire de 21%. Montant minimal et montant maximal des IJ : le montant ne peut pas être inférieur à 9,77 € ni supérieur à 89,03 € par jour.
En congé maternité, un revenu vous est assuré grâce au versement d'indemnités journalières de Sécurité sociale qui peuvent être complétées par des indemnités complémentaires de l'employeur. En effet, votre convention collective peut prévoir le maintien du salaire par l'employeur pendant la durée du congé de maternité.
Pendant le congé parental, ton employeur ne doit plus te verser de salaire, hormis certaines dispositions conventionnelles. Rassure-toi, tu as droit à une aide financière de la part de ta Caisse d'Allocations Familiales : la prestation partagée d'éducation de l'enfant (PreParE).
Il suffit parfois de jouer la franchise auprès de l'employeur que vous quittez. Expliquez-lui votre situation pour en être dispensé. Vous pouvez également négocier un préavis de démission plus court ou proposer, s'il vous en reste, de prendre vos congés payés pendant cette période.
La demande doit être faite avant la date théorique de congé, en adressant une demande écrite à la CPAM, accompagnée d'un certificat du professionnel de santé qui suit la grossesse attestant que la prolongation de l'activité professionnelle est possible au regard de l'état de santé de la maman.
Elles sont versées pendant toute la durée du congé maternité sans délai de carence (c'est-à-dire dès le 1er jour) et pour chaque jour de la semaine, y compris les samedis, dimanches et jours fériés.
En cas de maladie liée à la grossesse ou à l'accouchement : dans ce cas le congé peut être prolongé de 2 semaines pour le congé prénatal et de quatre semaines au plus pour le congé postnatal. Si vous dépassez ces durées, vos périodes d'absence seront soumises au régime des arrêts-maladie/ arrêt de travail.
La première situation est que vous avez travaillé au moins l'équivalent d'un tiers-temps. C'est le cas, à la date du début de votre grossesse, vous avez effectué au moins 150 heures de travail salarié au cours des 3 mois (ou des 90 jours) précédant l'arrêt de travail.
Il est possible de renoncer à son congé maternité dans une certaine mesure. Une femme peut raccourcir son congé maternité à la condition de ne pas travailler pendant 8 semaines, dont 6 semaines obligatoires après l'accouchement. Si la femme est auto-entrepreneuse, la même interdiction s'applique.
Le congé pathologique prénatal obéit aux mêmes règles d'indemnisation que celles en vigueur dans le cadre d'un congé maternité. Il est rémunéré sous forme d'indemnités journalières (IJ), versées (sous conditions) par la Sécurité sociale, à l'assurée ou l'employeur en cas de maintien de salaire.
Si vous le souhaitez, vous pouvez révéler à tout moment à votre employeur votre état de grossesse. Vous pouvez l'informer par écrit ou verbalement. Lors de cette information, votre état de grossesse devra être justifié par un certificat médical. Vous ne pouvez pas bénéficier des droits légaux et conventionnels.
Si votre médecin a déclaré directement votre grossesse, vous n'avez rien à faire. La Caf va être informée et vous contactera. Si votre médecin vous a remis le certificat de premier examen médical prénatal, faites vos démarches en ligne en déclarant un changement sur votre espace “Mon Compte”.
Les obligations de la salariée
Elle doit annoncer les dates présumées du début et de fin de son congé ; déclarer sa grossesse à sa caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) et à sa caisse d'allocations familiales (CAF) avant la fin de la 14e semaine de grossesse.
Vous devez informer Pôle emploi dès le début du congé maternité ou votre congé d'adoption. Vous devez déclarer votre congé maternité dans le cadre de votre actualisation entre le 28 (le 26 pour le mois de février) et le 15 du mois suivant. .
La Prime à la naissance
Elle est versée en une seule fois sous différentes conditions, dont des conditions de ressources que vous pouvez retrouver ici. Si vos ressources vous y donnent droit, un montant de 965,34 € vous sera versé au cours du 7ème mois de grossesse.
Les sages-femmes peuvent prescrire des arrêts de travail, conformément au 4° de l'article L. 321- 1, à une femme enceinte en cas de grossesse non pathologique. La durée de l'arrêt de travail prescrit en application de l'article D. 331-1 ne saurait excéder quinze jours calendaires.
N'importe quel médecin, généraliste ou spécialiste et qu'il soit ou non le médecin traitant peut prescrire un arrêt de travail.
Que dois-je faire ? Faites remplir l'attestation de prime d'allaitement par votre médecin généraliste, votre pédiatre, votre gynécologue ou la sage-femme et renvoyez-la à votre mutuelle. Ce certificat confirme que votre enfant a été allaité pendant plus de deux, quatre ou six mois.
Après votre congé de maternité, vous bénéficiez d'une visite médicale de reprise réalisée par le médecin du travail. Cette visite, à l'initiative de votre employeur, doit avoir lieu au plus tard dans les 8 jours qui suivent votre retour, pendant les heures de travail.
Pour le congé parental initial, vous n'êtes pas obligé de prendre sa durée maximum (qui est de 1 an). Vous pouvez parfaitement faire le choix de ne prendre qu'1 mois, 3 mois, ou encore 6 mois par exemple. Cette décision vous appartient, dans la limite de 12 mois.
Si vous êtes en arrêt maladie ou en congé maternité entre deux contrats de travail, cette période n'est pas prise en compte dans le calcul de votre future allocation chômage. L'objectif est de ne pas diminuer le salaire qui sera pris en référence par Pôle emploi pour le calcul de l'allocation.
Vous devez travailler au moins 16h par semaine. La répartition des heures est fixée en accord avec votre employeur . … Vous devez également aviser votre employeur au moins 2 mois avant la date de début à temps partiel.