Le rapport amoureux avec Madame de Rénal est dans un premier temps forcé et non partagé. Mais par la suite, Julien éprouvera des sentiments réels pour son amante. La première partie du roman illustre un amour qui devient passionné entre Julien et Madame de Rénal.
Malgré sa timidité naturelle, il parvient peu à peu à séduire Mme de Rênal, jeune femme assez belle, mais également d'une naïve timidité. La vie de Sorel chez les Rênal est donc marquée par sa vive passion pour Mme de Rênal et par son ambition démesurée. Il rêve de devenir une sorte de nouveau Napoléon Bonaparte.
L'amour est réellement éprouvé par un seul des personnages, Mme de Rênal, mère des enfants dont Julien Sorel est le précepteur. Mariée à un fat ennuyeux, elle est d'abord enivrée par l'audace de Julien qui a osé lui prendre la main. Puis elle l'aime sincèrement et continûment.
Par une soirée d'été au chapitre 8, Julien touche la main de Mme de Rênal qui la retire aussitôt. Vexé, Julien décide alors de prendre cette main le lendemain, avant que sonne les dix coups de l'horloge, voyant dans ce geste le symbole de sa réussite et de son pouvoir de conquête.
Il n'aime pas Mathilde, elle est un moyen d'être à égalité avec les riches. Avant, il n'était qu'un "cuistre abusant", ensuite il est "l'égal" des riches. Sa vengeance lui permet de triompher sur les riches : "pauvre charpentier du Jura l'emporte", ce dont il est fier.
Pour Stendhal, passionnément ému par Florence, ce prénom de Julien renvoyait sûrement (parmi d'autres échos) à Julien de Médicis, le frère de Laurent le Magnifique, assassiné dans la cathédrale de Florence en 1478 par les hommes de main des Pazzi alors que son frère le duc échappait par miracle à la même mort.
Dans la première partie du roman, se trouve Mme de Rênal, qui joue un rôle stéréotypé du temps. C'est une femme conventionelle, bourgeoise, de la province, mariée déjà à seize ans et mère de trois enfants.
Mme de Rênal est tout d'abord agréablement surprise par l'apparence du jeune homme qu'elle appelle "enfant" avant de le nommer "monsieur". Le statut du jeune homme évolue donc rapidement. Elle est sensible à sa jeunesse, à la douceur qui émane de lui et son "esprit un peu romanesque" se met en marche.
Le Rouge et le Noir incarne en ce sens un idéal romanesque. La langue est simple sans être banale, le style est magnifique sans être pompeux, la narration est lente mais jamais ennuyeuse. On pourrait croire que le roman s'inscrit dans le classicisme mais au contraire il demeure novateur d'un bout à l'autre.
réponse. 6. M. de Rênal reçoit une lettre anonyme. Cette lettre lui apprend l'adultère entre sa femme et Julien Sorel.
Isolement, souffrance, exaltation, emportement, engagement et idéalisme pourraient conduire à dire de Julien Sorel qu'il est romantique. « Jamais il ne fera ni un bon prêtre, ni un grand administrateur. Les âmes qui s'émeuvent ainsi sont bonnes tout au plus à produire un artiste. » II.
Le pauvre Julien se morfond et désespère au fond de son séminaire triste à pleurer par l'ampleur de la bêtise et de l'ignorance qui y règnent, jusqu'à ce que le supérieur, l'abbé Pirard, janséniste très mal vu par sa hiérarchie, soit envoyé à Paris puis lui propose de devenir le secrétaire du Marquis de la Mole.
Il résulte de ce qui précède que Julien n'est pas hypocrite par nature, mais par choix. C'est la seule « arme » dont il dispose pour s'élever socialement. L'armée qui aurait pu être une voie héroïque lui est fermée depuis la chute de Napoléon (livre 2, chapitre 29).
Quelle morale ? Le bonheur réside dans la simplicité, serait-ce là le message que tente de nous faire passer Stendhal dans son œuvre ? En effet, les dernières pages du roman laissent une grande place à Fouqué, un « esprit sage », qui s'avère être le seul véritable ami de Julien.
Selon Julien Sorel, Mme de Rênal est une femme bien vêtue, elle sent le parfum des vêtements d'été et elle lui parle d'un air doux, ce qui est peut-être pour lui le plus important. En même temps, elle nous est présentée comme une femme de caractère fort timide, modeste et même naïve.
Julien a aussi des défauts car il vit dans un monde souvent hostile. Il doit affronter ce monde avec ses propres armes, et il est difficile de le trouver détestable. - Julien est mal entouré, il subit une maltraitance sans pitié pendant son enfance. - Il est à nouveau harcelé et battu au séminaire.
Le Rouge et le Noir, chronique d'une société Dans Le Rouge et le Noir, l'histoire du héros Julien Sorel s'inspire de celle d'Antoine Berthet, condamné à mort en 1828 par la cour d'assises de l'Isère pour avoir tenté d'assassiner madame Michoud chez laquelle il avait été précepteur.
C'était un petit jeune homme de dix-huit à dix-neuf ans, faible en apparence avec des traits irréguliers, mais délicats, et un nez aquilin. De grands yeux noirs, qui, dans les moments tranquilles, annonçaient de la réflexion et du feu, étaient animés en cet instant de l'expression de la haine la plus féroce.
Le Curé Chélan, abbé de Verrières, est l'ami de longue date de l'abbé Pirard ainsi que du marquis de la Mole ; il est le premier protecteur de Julien et le mène chez les De Rênal. C'est lui qui l'instruit dans un premier temps.
Le discours souligne l'opposition des classes sociales. La classe pauvre n'a pas de "bonheur", pas de "bonne éducation", ne fait pas partie de la "société. Julien dit qu'il est jugé pour son "audace", car il refuse de rester à sa place. Cela connote l'idée d'une transgression sociale.
Julien est décapité. Dans la voiture qui suit le corbillard, Mathilde garde la tête de Julien sur ses genoux (comme Marguerite de Navarre l'a fait pour son amant). Mme de Rênal, elle, meurt de désespoir trois jours après, en embrassant ses enfants.
Il y rencontre sa fille, Mathilde, avec qui il entreprend une relation. Cette dernière finit par tomber enceinte. 3️⃣ Julien finit par tirer sur Madame de Rénal dans une messe, parce qu'elle révèle tout au marquis de la Mole. Il meurt ensuite par condamnation, tout comme Mme de Rênal quelques jours après lui.
Au début il ne s'agit pour lui que d'un jeu où la manipulation est de mise. Il n'éprouve que de l'aversion, de la haine pour une caste qui n'est pas la sienne et contre laquelle il souhaite se venger car il ressent tout comme une injustice.
Elle est connue pour se ranger du côté des non-conformistes, elle est donc opposée à la morale sociale de son siècle. Elle est orgueilleuse et dit toujours ce qu'elle pense. Malgré ses défauts apparents, elle se laisse désirer par de nombreux aristocrates qui la trouvent intelligente, belle et bien éduquée.
Certain de la profondeur de l'amour que lui voue Mme de Rénal, alors que lui ne donne rien en retour, il va alors volontairement l'asservir au moyen d'un caractère ombrageux ; et sa conquête par timidité et soumission devra endurer ce garçon imbu de sa personne, autoritaire, orgueilleux et vaniteux à la fois.