La dystonie idiopathique de torsion commence habituellement au cours de l'enfance. Elle s'étend souvent aux autres parties du corps, y compris le dos, le cou ou le bras. C'est une maladie héréditaire de transmission du type autosomique dominant, ou parfois sporadique.
“C'est une pathologie dont on améliore les symptômes mais qui ne se guérit pas”, souligne le Dr Benatru. Les traitements sont multiples et souvent associés.
La dystonie généralisée sévère ou qui ne répond pas aux médicaments peut être traitée par la stimulation cérébrale profonde du globus pallidus interne (GPi), une procédure neurochirurgicale stéréotaxique. Dans certains cas, la chirurgie stéréotaxique ablative unilatérale du globus pallidus interne est indiquée.
Il arrive également que la dystonie touche les paupières entrainant au début de la maladie un clignement répété et involontaire et à la longue une fermeture totale des paupières ou blépharospasme. Les patients atteints de cette dystonie doivent bailler, chanter ou ouvrir la bouche pour garder les yeux ouverts.
Le neurologue décèle les différents symptômes des dystonies et peut établir un diagnostic différentiel. Il vérifie pour cela s'il s'agit effectivement d'une dystonie, et non d'une autre pathologie neurologique. Le neurologue évalue aussi en même temps s'il s'agit d'une dystonie dont la cause est connue.
Il existe plusieurs classifications de la dystonie, selon la partie du corps atteinte ou selon le fait que sa cause est inconnue (dystonie primaire ou idiopathique) ou qu'elle est secondaire à une blessure, à un contact avec des toxines ou à d'autres maladies du système nerveux central.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
La dystonie cervicale, aussi appelée torticolis spasmodique, est une dystonie focale dont la caractéristique est la contraction involontaire des muscles du cou, causant des mouvements anormaux et des postures étranges de la tête et du cou.
Ainsi, la dystonie cervicale est un trouble neurologique présentant les caractéristiques suivantes3 : Contractions involontaires des muscles de la tête (et du cou) provoquant des mouvements anormaux et des postures étranges de la tête et du cou; Douleur (diffuse localisée dans la région du cou et de l'épaule);
Une myoclonie est caractérisée par la survenue de brèves secousses musculaires. Celles-ci se manifestent par des mouvements involontaires et soudains. Il en existe différentes formes dont la myoclonie du sommeil, ou encore les myoclonies secondaires qui surviennent notamment en cas d'épilepsie.
Reconnaissez et respectez vos besoins individuels en matière de sommeil, de nutrition, d'exercice, de détente et de programmation de votre temps et de vos activités. Discutez avec votre médecin des thérapies non traditionnelles qui vous intéressent. Différentes approches fonctionnent pour différentes personnes.
Ces mouvements involontaires peuvent être très variés, et parfois associés entre eux, en raison de la prise de médicaments, de stress, d'un mouvement très intense. Il s'agit d'un symptôme qui ne peut se substituer à un diagnostic.
Pour calmer la nervosité et ses symptômes, il est recommandé de boire une infusion à base de plantes apaisantes, trois à quatre fois par jour. La valériane, la camomille, le tilleul, la passiflore ou encore le millepertuis sont des plantes aux multiples bienfaits reconnues pour soulager le stress.
La toxine botulique a pour effet de diminuer localement la contraction musculaire sans affecter la transmission nerveuse. Pour une efficacité optimale, les injections doivent être répétées régulièrement (quelques mois).
La vie de Regina avec une dystonie cervicale
Elle recommande de ne pas se laisser intimider par le regard des autres, «sinon on se crispe et on tremble encore plus». Pour elle, il est essentiel de continuer à voir des gens et de trouver le courage de prendre des initiatives au sein de son groupe d'amis.
Debout ou assis, avec le dos droit, rentrez votre menton vers votre gorge, sans pencher la tête. Vous devez sentir une tension ou légère douleur à la base du crâne, en haut de votre nuque. Tenez la position 10 secondes puis relâcher. À faire 10 fois.
Prenez un bain chaud ou une douche chaude, ou utilisez un coussin chauffant. Vous pouvez aussi appliquer un bloc réfrigérant pour soulager la douleur. Vous pouvez faire un bloc réfrigérant en enveloppant un sac en plastique contenant des glaçons ou de la glace pilée dans une serviette fine.
En général, il est recommandé d'appliquer de la chaleur sur un nerf coincé. La chaleur peut aider à détendre les muscles et à améliorer la circulation sanguine, ce qui peut soulager la douleur et l'inflammation associées à un nerf coincé.
Le syndrome de la « tête tombante » est un problème fréquemment rencontré chez les personnes atteintes de Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA). Ce déficit, dû à une amyotrophie des muscles du cou, entraîne des douleurs, qui posent à leur tour de nombreux problèmes de positionnement.
Locution nominale - français. Trouble de la transmission de l'influx nerveux dans le nerf vague ou nerf pneumogastrique, qui innerve les muscles du pharynx, du larynx, de l'estomac, du cœur, du foie et des intestins.
La maladie d'Alzheimer et autres démences sont les plus fréquentes des maladies neurodégénératives. Elles représentent une cause majeure de perte d'autonomie.
1. Le stress. Le stress peut être utile ou nuisible pour le cerveau, cela dépend de son intensité et de sa durée.
En 2019, une personne sur huit dans le monde – soit 970 millions de personnes – présentait un trouble mental, les troubles anxieux et les troubles dépressifs étant les plus courants (1). En 2020, le nombre de personnes atteintes de tels troubles a augmenté considérablement du fait de la pandémie de COVID-19.