La fausse couche est une interruption spontanée de grossesse qui survient au cours des 5 premiers mois. Elle se manifeste par des saignements vaginaux accompagnés de douleurs dans la partie basse du ventre. Ces symptômes doivent conduire à consulter un médecin. Dans certains cas, un traitement est nécessaire.
La fausse couche présente habituellement les symptômes suivants : des saignements et des douleurs dans le bas ventre. Ces douleurs peuvent ressembler aux douleurs prémenstruelles ou aux contractions d'un accouchement, pour les femmes qui les connaissent. Mais il est tout à fait possible de n'avoir aucun symptôme.
Les saignements peuvent durer quelques jours et jusqu'à 6 semaines.
Quels sont les signes d'une fausse couche? Saignements vaginaux rouge clair à rouge foncé. Disparition soudaine de certains symptômes de grossesse, comme ne plus avoir mal aux seins et ne plus avoir de nausées et vomissements. Jusqu'à 12 semaines de grossesse, menstruation douloureuse et abondante.
Si vous faites véritablement une fausse couche, vous ressentirez des crampes utérines ou des douleurs dans le bas du dos. Vos saignements et vos crampes s'aggraveront au fil du temps. Il est possible que vous ressentiez une douleur intense et imbibiez plusieurs serviettes hygiéniques en une heure.
En cas de fausse couche, les signes sont : saignements par voie vaginale, légers ou abondants, de teinte brunâtre ou rouge vif, avec flux irréguliers ou ininterrompus ; expulsion de caillots de sang ou de matières brunâtres ; douleurs pelviennes, lombalgies, crampes pelviennes ressemblant aux douleurs des règles.
Combien de temps durent les saignements ? Après une fausse-couche, les saignements virent progressivement du rouge au brun et durent entre deux et quatre semaines. Pendant cette période, le risque d'infection est plus élevé.
Dans 60 % des cas, l'œuf est expulsé dans les quatre heures (petite masse gélatineuse) avec des saignements et quelques caillots. Le délai peut s'étendre à vingt-quatre heures.
Une fausse couche peut être provoquée par le stress de la mère. Faux. Bien sûr, le médecin indique que le stress peut agir indirectement, c'est-à-dire entraîner des problèmes d'ovulation, voire une mauvaise ovulation qui peut se répercuter sur la fécondité.
Une fausse couche est la mort spontanée et/ou l'expulsion d'un embryon ou d'un fœtus de l'utérus avant qu'il ne soit capable de survivre seul.
Le curetage est réalisé sous anesthésie locale ou générale et dure 10 à 15 minutes. Le médecin racle la muqueuse utérine à l'aide d'une curette, afin de retirer toute trace de placenta. Il est possible de prescrire une injection d'ocytocine pour aider la contraction de l'utérus et éviter les risques d'hémorragie.
Une fausse couche peut se traduire par des saignements par voie vaginale (métrorragies) plus ou moins abondants, de couleur rouge vif ou marron, mais aussi par l'expulsion de caillots de sang ou de tissus brunâtres. A ces saignements s'ajouter des douleurs du bas ventre (douleurs pelviennes) ou du dos.
Une fausse couche précoce correspond à l'expulsion spontanée d'une grossesse intra-utérine de moins de 14 semaines d'aménorrhée. Elle se manifeste le plus souvent par des saignements noirâtres ou rouge vif, éventuellement accompagnées de fortes douleurs au niveau du bas-ventre. Elle peut aussi ne donner aucun symptôme.
Le pic de fausse couche survient entre la 8ème et la 10ème semaine d'aménorrhée que l'on peut considérer comme les semaines critiques. On constate une diminution nette du risque de fausse couche après la 15ème semaine d'aménorrhée. Il est de seulement 1 à 2% au cours du deuxième trimestre.
On peut distinguer deux types de fausse couche, en fonction de la date de début de la grossesse : La fausse couche précoce, qui est la plus fréquente, et intervient avant la quatorzième semaine d'aménorrhée. La fausse couche tardive, entre la quatorzième et la vingt-deuxième semaine d'aménorrhée.
"Si vous pleurez pendant votre grossesse, votre bébé sera un enfant triste; il risque même de ne pas grandir. Et si vous êtes trop stressée, vous n'imaginez pas toutes les conséquences sur son développement et sa santé !
Le fœtus apprend les émotions
Le fœtus fait aussi son apprentissage émotionnel dans le ventre de sa maman. Ses émotions se calquent sur celles de sa mère. Si elle rit, il sera heureux, si elle pleure, il ressentira sa détresse. Il ne faut pas oublier qu'un fœtus est beaucoup plus sensible qu'il n'y parait.
- Le traitement médical par l'administration de misoprostol consiste à accélérer l'expulsion du produit de conception et des éventuels débris ovulaires en induisant des contractions utérines qui vont permettre l'ouverture plus rapide du col de l'utérus.
Cela peut ressembler à des saignements menstruels normaux ou à de le spotting (1, 3). Il arrive qu'une partie des tissus reste à l'intérieur de l'utérus ou que la grossesse ne puisse pas évoluer vers une naissance vivante. On parle alors de fausse couche incomplète ou de grossesse non viable (2).
Un test peut s'avérer positif si vous présentez une grossesse chimique (fausse couche spontanée), une grossesse extra-utérine ou une grossesse môlaire ; cependant, cela ne constitue pas une erreur de test de grossesse positif.
Quelles sont les causes des fausses couches ? Les fausses couches sont le plus souvent dues soit à des anomalies génétiques de l'embryon, soit à des problèmes de santé de la mère. Parfois, elles sont dues à une infection ou à la consommation de substances qui augmentent le risque d'expulsion de l'embryon.
Dans l'alimentation, la consommation quotidienne de fruits et de légumes frais dans les 3 mois précédant et suivant le début de grossesse diminuerait le risque de fausse couche précoce (2).
Douloureux et source de complications, le curetage traditionnel est aujourd'hui de plus en plus souvent remplacé dans la plupart des pays occidentaux par une autre technique moins traumatisante pour la paroi utérine, l'aspiration.
Tomber enceinte après cette fausse couche, qu'elle soit précoce ou tardive, est tout à fait possible, avec une grossesse se déroulant normalement. La fausse couche spontanée isolée touche environ 15 % des grossesses.