Agissant comme des pompes, les forêts entrainent les précipitations à partir des zones côtières dans les zones continentales. Les forêts tropicales peuvent aussi « refroidir » la Terre par évaporation d'énormes volumes d'eau et la création de nuages qui réfléchissent la lumière du soleil vers l'espace.
(a) Sous plein soleil, les forêts maintiennent une évaporation plus élevée que les océans et aspirent donc l'air océanique humide. (b) Dans les déserts, l'évaporation est faible et l'air est aspiré vers les océans.
La théorie de la bombe biotique
Ce sont les processus physiques de l'atmosphère, la condensation et l'évaporation, ceux qui transportent l'air humide à l'intérieur des continents. Selon cette théorie, la déforestation peut également passer d'un continent à forte pluviosité à un continent à faible pluviosité.
Dans l'atmosphère, le pollen libéré par les fleurs s'éparpille sous l'effet de l'humidité en de minuscules particules qui peuvent favoriser la formation des nuages. Conséquence : les fleurs font la pluie et le beau temps. Le pollen joue un rôle dans la reproduction sexuée des plantes à fleurs.
En effet, les arbres injectent de l'eau dans l'atmosphère par évapotranspiration de leurs feuilles et contribuent ainsi notablement aux précipitations sur les régions continentales.
Les arbres possèdent deux types de vaisseaux : le xylème et le phloème. Ces vaisseaux sont, telles les veines et les artères, des voies à sens unique. L'eau et les minéraux empruntent les vaisseaux du xylème pour monter dans l'arbre et atteindre chacune des branches et des feuilles.
L'exemple le plus connu consiste en effet à expédier une roquette remplie d'iodure d'argent ou d'azote liquide directement dans les nuages afin de provoquer, en réaction, des changements de phase chez les gouttelettes d'eau qu'ils contiennent. On joue donc à condenser ou disperser les particules d'eau.
Une autre technique, bien plus répandue pour provoquer une pluie artificielle et appelée l'ensemencement des nuages, consiste à ajouter certaines substances ou produits chimiques, comme l'iodure d'argent, aux nuages pour provoquer de la pluie ou de la neige.
L'ensemencement des nuages est une forme de modification du temps qui consiste à ajouter différentes substances (aérosols, petites particules de glace) dans des nuages afin d'influencer les précipitations.
« Messe de saint Patern pour faire venir la pluie », Rennes soir, FR3 Bretagne, 06 octobre 1989, en ligne.
Ensemencer les nuages
Pour être porteur d'averses, un nuage doit comporter suffisamment de cristaux de glace : ce sont ces derniers qui formeront les grosses gouttes à l'origine de la pluie. Lorsque ce n'est pas le cas, on peut créer artificiellement des cristaux en envoyant des produits chimiques dans le nuage.
Dubaï travaille depuis plusieurs années sur ces projets, dépensant des millions de dollars. Pour créer cette pluie, un avion plane dans le ciel et lance des drones dans les nuages. Ces drones libèrent ensuite des décharges électriques, qui provoquent des précipitations.
La pluie est un élément essentiel à l'équilibre écologique de notre planète. En participant activement aux échanges de chaleur entre la surface de la terre et l'atmosphère, l'eau de pluie joue un rôle fondamental dans le fonctionnement du système climatique.
Oui, c'est possible de faire la pluie et le beau temps. Pluie artificielle ou encore technologie d'altération des nuages... Alors que la France connaît un été pourri, certains pays défient les lois de la nature pour s'assurer une météo conforme à leurs attentes.
Il existe deux façons de créer ces précipitations. La première consiste à utiliser d'énormes canons qui vaporisent les particules vers les nuages ; la seconde repose dans l'usage d'avions qui déversent les particules d'iodure d'argent en passant au-dessus des nuages.
Les conditions météorologiques sont causées par les rapports entre la rotation de la terre et l'apport différentiel d'énergie provenant du Soleil, ce qui cause des variations de pression et d'humidité autour de la Terre.
Il ne s'agit pas de rosée mais d'un phénomène lié à la circulation de l'eau dans l'appareil végétatif des plantes, phénomène que l'on appelle la guttation.
En zone tempérée et s'il ne manque pas d'eau, un hectare de hêtre (Fagus sylvatica) émet dans l'atmosphère environ 25 tonnes de vapeur d'eau par jour durant une saison de végétation, ce qui représente une transpiration de 250 g d'eau par jour pour chaque arbre.
La transpiration végétale
Cette transpiration a lieu dans les feuilles au niveau des stomates, petites ouvertures rétractables et au niveau des lenticelles réparties sur l'écorce du tronc et des branches de nombreux arbres.
En cause : l'épaisseur d'atmosphère traversée par les rayons du Soleil.
L'Éthiopie, record des pays les plus chauds
Certainement l'un des pays les plus chauds de la planète, l'Éthiopie voit la température varier entre 45 °C et 60 °C sur le site de Dallol. De quoi être largement en tête de notre classement.
Le record officiel de chaleur a été enregistré le 10 juillet 1913 à Furnace Creek, dans la fameuse Vallée de la Mort en Californie. La température de l'air a alors été mesurée à 56,7 °C. L'endroit détient même le record de la plus forte température au sol, avec 93,9 °C mesurés le 15 juillet 1972.
Le croyant lorsque que la pluie tombe doit dire :
« Ô Seigneur ! Que ce soit une pluie utile ! » Allâhumma sayyiban nâfican.
Tlaloc, appelé aussi Tlalocantecuhtli (« celui qui fait ruisseler », « celui qui sème », en nahuatl) est un dieu aztèque de l'eau, qui tenait un rôle prépondérant dans la mythologie et la religion des Aztèques, comme c'était le cas de tous les dieux de la pluie dans les religions mésoaméricaines.