Nous avons le sentiment d'être libre lorsque notre volonté agit selon ses envies, en vue d'obtenir du plaisir. La liberté est donc la possibilité de vivre selon son bon vouloir.
Une définition du sens commun serait que la liberté c'est faire ce qu'on désire sans rencontrer d'obstacle. C'est l'absence de contrainte et l'indépendance, comme, par exemple, le vagabond non assujetti à un ordre social (Arthur Rimbaud, Jack Kerouac, etc).
Souvent, on assimile la liberté à la possibilité de faire tout ce que l'on veut sans limite naturelle ou conventionnelle. Ainsi, être libre signifie ne pas être soumis à une volonté autre, ni à une contrainte extérieure. L'esclave n'est pas libre, car tout ce qu'il peut faire dépend de la volonté de son maître.
Si la liberté ne se prouve pas, c'est qu'elle s'éprouve. Elle est même souvent une épreuve, car elle nous rend responsable de nos choix. L'homme fait ainsi l'expérience de la liberté dans le doute. En doutant de la valeur d'une croyance, en refusant précisément d'y croire, il prend alors conscience qu'il est libre.
Notre liberté n'est qu'une illusion. Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent. C'est le discours de Spinoza pour qui l'Homme n'est qu'un élément de la nature semblable aux autres, soumis aux mêmes lois.
La réponse est non. L'être humain est un être social et a donc besoin des autres. Sa liberté individuelle n'a de sens que si elle s'appuie sur une liberté collective.
Mépris de classe, sexisme, âgisme, capacitisme, racisme et spécisme peuvent contraindre les libertés individuelles. Étant donné que la liberté positive concerne principalement l'agentivité, les citoyens seront plus libres s'ils ont la possibilité de participer en politique et que leurs intêréts sont reconnus.
« La liberté consiste moins à faire sa volonté qu'à n'être pas soumis à celle d'autrui ; elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d'autrui à la nôtre ».
La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui; elle a pour principe la nature, pour règle la justice, pour sauvegarde la loi; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.
La liberté s'oppose en général au déterminisme, au fatalisme et à toute « pensée qui soutient la doctrine selon laquelle les êtres naturels sont soumis à une nécessité stricte qui les détermine entièrement et selon laquelle la volonté humaine n'est pas libre ».
Ainsi : La « liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (art. 4 de la Déclaration des droits de l'homme), ce qui implique la possibilité de « faire tout ce qui n'est point interdit, comme ne pas faire ce qui n'est point obligatoire » (art.
En septembre 1944, Jean-Paul Sartre redéfinit le sens de l'idée de liberté. En pleine guerre, en pleine crise, c'est pourtant là selon lui que l'Homme est le plus libre. C'est dans la solitude qu'il a le plus conscience des autres, et qu'il peut concevoir une véritable démocratie égalitaire.
La liberté absolue
Selon Descartes, la liberté est absolue. Cela signifie que l'homme est capable de se déterminer lui-même en échappant à toute influence. La volonté possède une indépendance absolue.
En définitive, on peut dire que non seulement la liberté peut faire peur, mais qu'elle implique nécessairement la peur. Il est en ce sens impossible de ne pas avoir peur de la liberté, en ce qu'elle nous expose à l'effort, au risque de l'échec, à la responsabilité, et nous ouvre sur l'inconnu et l'imprévisible.
« La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres » variante de l'article IV de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : « La liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ».
La Convention protège :
la liberté d'expression. la liberté de pensée, de conscience et de religion. le droit de vote et d'être candidat à des élections.
La liberté est la valeur première et le corollaire absolu de l'être humain. Elle a donc, comme lui, un passé, un présent et un avenir, même si, selon les époques et les géographies, elle connaît des sorts divers.
Pour Kant, la liberté, ne pouvant être démontrée, doit être postulée afin que la morale soit possible. En effet, seul un être libre peut choisir entre le Bien et le Mal : pour devoir, il faut d'abord pouvoir. Réciproquement, selon Kant, seul un être moral peut être libre : la liberté est alors synonyme d'autonomie.
Les différentes formes de liberté :
Liberté naturelle : en vertu du droit naturel. Liberté civile : en respectant les lois.
La liberté vous donne l'occasion de ressembler à ce que vous voulez être. Ou faire ce que vous voulez faire - comme le modèle David. Parfois, vous vous sentez obligé de faire des choses ou d'adopter une apparence que vous n'aimez pas, mais la liberté signifie aussi la liberté de choisir et la liberté de dire non!
➙ autonome, indépendant.
S'il te revient, alors il t'appartient. S'il ne te revient pas, il ne t'a jamais appartenu.