La sclérose en plaques (ou SEP) est une maladie auto-immune (dysfonctionnement du système immunitaire) qui touche plus de 100 000 personnes en France. Elle se déclare généralement au début de l'âge adulte. Très handicapante, elle n'est en revanche pas mortelle.
La douleur n'est pas un symptôme typique de la maladie, cependant plus de 50% des patients sont sujets à des douleurs : aux mains, aux pieds, en position debout... Ces douleurs peuvent être de différents types. Dire que la SEP n'est pas une maladie douloureuse est donc une idée reçue.
Il n'est pas encore possible de guérir de la Sclérose en Plaques. Cependant, les chercheurs sont très actifs, les traitements se multiplient et suscitent beaucoup d'espoir chez les médecins et les patients.
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central. Une dysfonction du système immunitaire y entraine des lésions qui provoquent des perturbations motrices, sensitives, cognitives, visuelles ou encore sphinctériennes (le plus souvent urinaires et intestinales).
La maladie apparait le plus souvent entre 20 et 40 ans. Elle peut débuter par des signes très variés selon la localisation des plaques de démyélinisation.
Durant les poussées, elles prennent la forme de fourmillement, brûlure, décharges électriques. Par exemple, chez un patient, ce sera une douleur similaire à une sciatique, au bas du dos et le long de la jambe. Chez un autre, ce sera une gêne au niveau de l'œil, provoquée par une névrite optique.
Pratiquer des activités qui font du bien (yoga, relaxation, dessin, chant…), cultiver le lien aux autres et choisir de voir ce que l'on peut encore faire et non ce que l'on ne peut plus faire… Voilà les trois conseils qui me paraissent essentiels pour mieux vivre avec une SEP.
*conditions médicales : justifier d'un taux d'incapacité d'au moins 80% reconnu par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées ou d'un taux permanent compris entre 50 et 79% et être reconnu dans l'incapacité de se procurer un emploi suite à son handicap.
Et quels sont les traitements d'avenir pour cette maladie? À l'heure actuelle, aucun traitement ne permet de guérir de la SEP. Mais des progrès incroyables ont eu lieu ces dix dernières années avec l'apparition de médicaments qui permettent d'offrir une meilleure qualité de vie aux patients.
A priori, tous les domaines d'activité sont ouverts aux personnes atteintes de la SEP . Cependant, certaines conditions de travail comme des horaires décalés, les stations debout fréquentes, le stress… peuvent avoir des impacts négatifs sur la maladie notamment en augmentant la fatigue .
Le mécanisme de la sclérose en plaques
Le terme de "sclérose" tire son origine du fait que cette maladie entraînerait un "durcissement" des zones du cerveau ou de la moelle épinière.
Le traitement des poussées de sclérose en plaques
En cas de poussée de sclérose en plaques, des corticoïdes sont prescrits, en perfusion quotidienne, sous forme de « bolus »(dose unique administrée en 3 heures), 3 jours de suite. Ils permettent de diminuer la durée de la poussée et d'accélérer la récupération.
w. Les maladies infectieuses sont le fait d'un agent infectieux et peuvent être transmises par l'entourage, ce qui n'est pas le cas de la sclérose en plaques. En effet, la maladie ne peut pas être transmise d'une personne à l'autre. La SEP n'est donc pas une maladie contagieuse.
Bien que la sclérose en plaques (SP) ne soit pas une maladie héréditaire (transmise directement du parent à l'enfant), le risque de SP est plus élevé chez les enfants ou au sein de la fratrie d'une personne atteinte de SP que dans la population en générale.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
Les activités privilégiées par les patients sont souvent le vélo, la marche et la natation : ce sont en effet des sports qui se pratiquent en endurance et permettent de gérer au mieux les efforts fournis. Or, il s'agit d'un élément important pour ne pas aggraver la sensation de fatigue.
Conditions d'incapacité
Vous êtes considéré invalide au sens de la Sécurité sociale si, après un accident ou une maladie survenu dans votre vie privée (d'origine non professionnelle), votre capacité de travail ou de gain est réduite d'au moins 2/3 (66%).
Au cours de l'évolution, après une période de poussées, peut apparaître une a ggravation lentement progressive des symptômes en dehors des poussées. Lorsqu'elle survient, cette phase se produit généralement 10 ou 20 ans après le début de la maladie. On parle de forme secondairement progressive .
C'est le cas aujourd'hui avec l'inhibiteur BTK (tyrosine kinase de Bruton) à pénétration cérébrale qui réduirait significativement l'activité de la sclérose en plaques récurrente-rémittente et progressive et dont on espère aussi qu'il permettra de réduire la progression du handicap.
L'IRM est l'examen de référence pour le diagnostic et le suivi de la sclérose en plaques. Il permet au neurologue de bien visualiser les lésions présentes dans le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) et de repérer les régions cérébrales touchées par l'inflammation.
Le traitement des poussées : les perfusions de corticoïdes
Si la poussée nécessite un traitement, ce dernier consiste en une perfusion de corticoïdes par jour, pendant 3 à 5 jours. Les corticoïdes ont une puissante action anti-inflammatoire qui permet de diminuer l'intensité et la durée de la poussée.
Une place importante sera donnée aux légumes et fruits, aux poissons gras, aux céréales complètes, aux corps gras riches en oméga 3. On préférera une alimentation bio autant que possible pour éviter les pesticides et leurs effets inflammatoires.