L'art est l'ensemble des connaissances et des règles d'action, dans un domaine particulier. Celle-ci n'a aucune limite, car l'atteindre serait atteindre la ligne d'arrivée de l'imagination humaine.
Les limites sont celles qui peuvent atteindre l'intégrité, la dignité, et l'image des personnes. Autrement pas de limite, à nous d'aimer ou non. Il faut que l'art suscite une réaction. Il y a la beauté de l'art, mais aussi la démonstration de ce qui est caché, la noirceur.
Cela implique non seulement que les artistes sont libres de créer, mais aussi que le public au sens large y a accès. Par conséquent, l'art et les expressions artistiques ne peuvent être censurés ou simplement exclus des expositions et autres événements.
La spécificité de l'art ne réside peut-être pas dans l'œuvre produite, mais plutôt du côté de ce qui fait un artiste. Kant, cherchant à comprendre l'origine de l'art, en vient à penser que les règles de l'art découlent du génie de l'artiste. Ce génie repose sur l'originalité, l'exemplarité et l'inexplicable.
L'art se donne souvent comme mission de refléter l'esprit de son temps, d'être le témoin vivant d'une société. Ce faisant, il acquiert le pouvoir d'influencer les mentalités, et donc d'infléchir l'évolution de la société qu'il représente. Enfin, de façon beaucoup plus pragmatique, l'art crée un marché économique.
Cette vertu fait de l'art un contre-pouvoir : il offre aux artistes et aux amateurs d'art la chance d'interrompre un instant le flot continu, de ne vivre non plus dans l'attente de l'avenir mais pour l'instant présent.
Il permet à chacun de décorer son environnement, de le personnifier. Il a également pour fonction de fasciner, de créer des passions. C'est un instrument d'éducation et de diffusion du savoir, mais, également un outil de propagande et d'endoctrinement.
Les principes de l'art sont l'échelle, la proportion, l'unité, la variété, le rythme, la masse, la forme, l'espace, l'équilibre, le volume, la perspective et la profondeur.
L'esthétique est l'une des branches traditionnelles de la philosophie. On peut définir la philosophie de l'art, ou l'esthétique, comme cette discipline qui cherche à répondre à la question : qu'est-ce que la beauté ?, ou qu'est-ce qu'une œuvre d'art ?
149. La réflexion sur l'art engage donc une réflexion sur la perception car si la finalité de l'art est de porter à l'expression ce qui existe et que nous ne savons pas voir, cela signifie que la faculté perceptive n'accomplit pas parfaitement sa fonction.
L'art est l'ensemble des connaissances et des règles d'action, dans un domaine particulier. Celle-ci n'a aucune limite, car l'atteindre serait atteindre la ligne d'arrivée de l'imagination humaine. Tous les arts progressent, des nouveaux styles de peintures émergent de siècle en siècle.
C'est l'usage qu'on va faire de l'objet qui détermine ses caractéristiques et donc la façon dont on va le fabriquer. L'artiste, quant à lui, il vise pas l'utile mais le beau. Si l'habileté technique est la limite supérieure de l'art de l'artisan, c'est la limite inférieure des beaux-arts.
La valeur de l'art et de l'esthétique en général est fonction des vertus – des dispositions excellentes – à l'œuvre dans l'appréhension des œuvres et des propriétés esthétiques.
1) L'art est une activité créatrice qui n'a pas vocation à transformer la nature et à modifier la réalité quotidienne. Les pratiques artistiques ne sont pas guidées par la recherche de l'efficacité technique. C'est d'ailleurs pourquoi elles ne sont pas assimilées à un travail qui, lui, produit des valeurs d'utilité.
L'art agit sur les deux : il sert à élargir notre état d'esprit, à nous apprendre de nouvelles choses, il agit sur la plasticité cérébrale et donc sculpte notre cerveau, mais aussi agit sur nos émotions, il caresse notre cerveau et stimule les hormones responsables du plaisir et de l'attachement : la dopamine, la ...
Le cinquième art désigne communément la poésie. Exemple : Selon ce poète, pour être digne du cinquième art, il faut se plier aux volontés de Calliope et Érato.
Chez Kant, le concept d'artau sens large rejoint en général le concept de technè. L'art repose sur une finalité pratique, c'est-à-dire sur une causalité rationnelle, qui s'opère à partir de la représentation d'une idée de la chose à produire qui agit alors comme fin.
Se complaisant aux plus frelatées des apparences, l'art chez Platon est comme la sophistique : une virtuosité de l'illusion et une entreprise de perversion. C'est à l'art cependant que la cité platonicienne confie l'éducation des enfants, l'organisation des cérémonies, la composition des danses et des chants.
Pour Aristote, imiter en art, c'est chercher à reproduire « avec la plus grande exactitude ce qui s'offre à notre perception dans la nature ». L'artiste doit donc chercher à reproduire ce qu'il voit naturellement. Pour Aristote, la caractéristique de l'art n'est pas l'invention ni la création mais la reproduction.
L'essence de l'art consiste donc à faire apparaître au grand jour (et à développer), cette anticipation habituellement implicite de l'obscurité de la terre – mais aussi de l'énergie qui l'anime – comme ce qui est accueilli dans les sensations, anticipation sans laquelle les choses ne se seraient jamais montrées à nous ...
L'art n'est pas une jouissance, un plaisir, ni un amusement : l'art est une grande chose. C'est un organe vital de l'humanité, qui transporte dans le domaine du sentiment les conceptions de la raison.
La classification, la plus courante et actuelle des arts, consiste à en différencier sept : l'architecture, la sculpture, la peinture, la musique, la poésie (et littérature), le spectacle vivant (théâtre, cirque) et le cinéma.
Si l'art est un « anti-destin », c'est sans doute parce qu'il n'a cessé, depuis ses origines, de lutter contre le temps, que ce soit par la catégorie d'éternité, par celle d'immortalité ou, à terme, par la catégorie d'intemporalité mais c'est aussi, d'un même mouvement, parce qu'avec l'intemporel c'est l'art lui-même ...
Les neurosciences nous enseignent que l'art stimule des émotions intimes et profondes mais aussi que leur pratique développe les capacités cérébrales des enfants. Au delà, il satisfait d'abord un besoin esthétique en procurant une satisfaction désintéressée, le contraire des besoins primaires.
Le but de l'art, qui diffère en ceci de la philosophie, consiste à créer des ensembles sensoriels pour ainsi contribuer à la pensée, de même que celui de la science consiste à créer des fonctions.