La paille est un bon combustible, très calorifique. On l'utilise entre autre sous forme de granulés. A priori le bambou est une herbe, comme la paille. De fait ça brule vite sous forme de tiges.
Le bambou a cependant tendance à pourrir s'il est exposé à l'eau, et prend feu facilement.
Il est intéressant de noter que le bambou fait aussi un excellent biocarburant et un très bon combustible permettant le développement des petites économies locales qui y ont recours.
Nous vous conseillons d'éviter les bois tels que le châtaignier et le platane. Ils ont tendance à éclater et peuvent donc être dangereux.
Ses fibres ont une résistance à la traction de 40 kp/mm², supérieur à n'importe quelle autre fibre de bois normale qui arrive à 5 kp/mm², et supérieure à la fibre d'acier de construction qui atteint 37 kp/mm². De plus, le bambou est souple, léger et flexible à volonté.
Positionnez les différents tronçons de sorte à ce qu'il y ait le moins de contact possible entre chacun d'entre eux. Ceci permettra d'avoir une circulation de l'air optimale. Placez les bambou à sécher sous un toit, surtout dans les régions pluvieuses, pour éviter qu'ils soient sous la pluie trop souvent.
Pensez toujours à arroser le sol avant l'apport de l'engrais et de suite après pour ne pas bruler les racines du bambou.Il est préférable d'enlever le paillage avant de mettre l'engrais et de le remettre ensuite. Éliminer chaque printemps les tiges mortes.
Le bois de chêne produit des braises qui durent longtemps, mais il demande un gros apport de température pour éviter la production d'acide tannique qui pourrait noyer le bois. Le bouleau est un bon bois : il se distingue par une belle flamme bleue mais brûle plus vite que le bois de hêtre.
Des résineux qui brûlent mal (à des températures pas assez élevées) encrassent les conduits et les vitres de vos poêles et cheminées. En effet, les résineux contiennent de la résine qui aura tendance à encrasser davantage que les feuillus qui n'en contiennent pas.
Le bambou peut contribuer à la déforestation
La monoculture épuise les sols, éradique la biodiversité nécessaire, et génère donc plus de risques de maladies. Une fois le bambou installé, impossible de retrouver la biodiversité originelle. Autre impact écologique non-négligeable : son empreinte carbone.
Le bambou absorbe le CO2
Plusieurs études s'accordent à dire que l'absorption du gaz à effet de serre par une forêt de bambou serait 3 fois plus importante qu'un volume équivalent d'arbres ! Une bambouseraie est ainsi un puits de carbone intéressant dans une logique de réduction et de compensation de son empreinte.
Un bambou a besoin de 900 à 1000 mm d'eau par an pour bien se développer. L'année de sa plantation, un bambou ne doit pas manquer d'eau. L'eau de pluie ne sera pas suffisante pour couvrir ses besoins.
Le bambou est une plante très résistante et a tendance à se répandre comme un feu de paille et même le feu ne peut pas le détruire complètement. Tant que le bambou continue à étaler ses racines, vous devrez appliquer du désherbant en permanence sur les feuilles, les tiges et les pousses afin de l'exterminer un jour.
Les bois durs : Chêne, frêne, charme, hêtre et orme.
Ils ont une puissance calorifique optimale. Les bûches se consument plus lentement et produisent de la chaleur sur une durée plus longue. Ils permettent d'avoir d'abondantes braises et prolongent la production de chaleur.
La meilleure technique pour éviter que le bambou devienne envahissant reste de loin la mise en place d'une barrière anti-rhizome dès la plantation. Cette barrière en plastique, en béton, en bois ou en métal devra s'enfoncer d'au moins 60-70 cm dans le sol et dépasser de 10 cm au dessus du niveau de la terre.
Quelle est la meilleure période ? Il faut attendre que la sève redescende avant de couper son bois, la saison hivernale est donc privilégiée. Au printemps, la sève remonte dans les arbres et il est préférable de ne plus couper de bois après le 15 mars, et ce, dans la majeure partie des régions.
Nous vous déconseillons donc fortement de mettre du charbon type anthracite dans votre cheminée ou poele à bois s'il n'est pas expressément prévu à cet effet.
Un bois trop humide
Au-delà, une partie de l'énergie thermique sera utilisée pour évaporer l'eau que contient le bois, sans produire de chaleur. Un bois complètement humide ne « brûlera » donc pas réellement. Il se consumera et se transformera en une sorte de charbon, sans vous fournir beaucoup de chaleur.
La fumée de bois contient aussi de petites quantités d'autres composés toxiques, comme les oxydes d'azote et les dioxines chlorées. Les oxydes d'azote peuvent contribuer à des dangers environnementaux comme le smog et les pluies acides.
Quant aux techniques telles que l'eau de Javel, le vinaigre ou le gros sel, elles sont non seulement sans effet pour lutter contre les bambous, mais elles peuvent, en plus, être source de préjudices à l'encontre de l'écosystème.
Pour commencer, coupez tous les bambous au ras du sol à l'aide d'une débroussailleuse, ou même avec une scie pour les cannes très épaisses. Bon à savoir : le mois de mars est la meilleure période pour effectuer cette première intervention.
En général, si vous comptez uniquement aérer et supprimer des cannes, avant que de nouvelles pousses ne se développent, on effectue cette opération entre les mois de septembre et de mars. Mais pour tailler une haie de bambou, il est préférable d'attendre que le printemps arrive, entre mars et mai.