Sa capacité de régénération le rend quasiment immortel, et suscite un engouement et une fascination, qui ne cesse de s'accroître au sein de la communauté scientifique. Son apparence est proche du lichen, à l'instar d'une mousse gluante qui se répand sur les souches d'arbres.
Le blob : ni dangereux ni immortel
Il n'est absolument pas toxique, et ne présente aucun danger pour nous. Le blob peut se déguster, cependant, il n'est pas très bon ni très digeste.
Quel est le prédateur du blob ? Les limaces et certains petits scarabées peuvent manger le blob dans la nature.
On parlera volontiers de proto-intelligence. Le blob est capable d'apprendre, de mémoriser, de trouver le chemin le plus court dans un labyrinthe ou bien d'optimiser son régime alimentaire. Il sait ainsi optimiser les distances entre plusieurs points.
À maturité, il disparaît en se transformant en millions de spores qu'il envoie dans l'environnement pour se reproduire, mais très peu se développeront. Le blob a deux handicaps : il n'aime pas la lumière et a besoin d'humidité en permanence. Placé sur un papier, il se dessèche en trois jours et ressemble à un lichen.
Il est possible de le croiser sur notre territoire dans des forêts humides sur les écorces, dans la litière mais également dans le compost de votre jardin !
Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité. Peut-il manger des être humains ou d'autre animaux ( par exemple décomposés) ? Non il mange uniquement des bactéries et des champignons !
Ils y sont essentiellement nourris au flocon d'avoine. D'après le Livre Guinness des records, le plus grand blob cultivé en laboratoire mesure 10 mètres carrés. Il s'agit évidemment d'une seule et même cellule. Le fait est que le blob a la capacité de diviser ses noyaux tout en gardant la cellule intacte.
Ni plante, ni animal, ni champignon !
Le Blob est aussi appelé Physarum polyséphalum. Etre unicellulaire, il n'a pas de nez, pas d'yeux et pas de bouche, et pas de jambes pourtant le blob respire, se nourrit et se déplace. Dépourvu de système nerveux, il ne ressent pas la douleur.
Il faut le savoir: le blob dort une grande partie de sa vie.
Si on part en vacances, il suffit de le mettre en dormance et le tour est joué!
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
Le blob n'existe pas uniquement pour étonner les biologistes. Il s'agit d'un véritable recycleur, fondamental pour les écosystèmes dans lesquels ils vivent, comme nous l'explique Audrey Dussutour : C'est un organisme clé dans l'écosystème. Il minéralise la matière organique.
Son nom binominal Physarum polycephalum lui est donné en 1822 par le mycologue américain Lewis David von Schweinitz.
Dépourvu de jambes, de pattes ou d'ailes, il se déplace pourtant jusqu'à 1 cm/h en étirant sa membrane. Découpez-le en morceaux, le blob cicatrisera en deux minutes ! Il n'a pas 2 types sexuels différents, mais près de 720.
Comment endormir un blob ? Le placer sur un papier filtre très légèrement humide et le laisser à l'obscurité et attendre 3-4 jours (voir le tutoriel).
Tout d'abord, il prend l'aspect gélatineux lorsqu'il se nourrit. Cette forme est appelée plasmode car la cellule contient des milliers de noyaux nécessaires à son fonctionnement. Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments. Dans la nature, il se nourrit, entre autres, de bactéries ou de champignons.
De couleur jaune ou blanchâtre, le blob, Physarum polycephalum, a un aspect un peu filamenteux, ramifié, et visqueux ("blob", en anglais, signifie goutte, tache ou zone floue).
Cet être unicellulaire mesure cinq centièmes de millimètres au début de sa vie. Mais il grandit très vite et devient facilement visible à l'œil nu. Dans les laboratoires, où on le nourrit avec des flocons d'avoine, sa taille a pu atteindre dix mètres carrés.
Que vous soyez chercheur ou amateur, professeur ou élève, parent ou enfant, sur terre ou dans l'espace, pour acheter ou pour offrir, découvrez tout ce qu'il vous faut savoir sur le blob, apprenez à l'élever en toute simplicité et trouvez l'offre qui vous correspondra le mieux.
Peut-il manger de la viande ? Dans la nature, il se nourrit de bactéries et de champignons.
Malgré un surnom qui fait référence à un film d'horreur, le blob, de son vrai nom "Physarum Polycephalum" est totalement inoffensif et passionne par sa capacité à se développer : il peut parcourir jusqu'à quatre centimètres par heure. Et pour cela, il n'a besoin que de jaune d'œuf ou de flocon d'avoine.
Les scientifiques ont peiné à trouver une famille à cette créature qui génère des spores comme un champignon, des pigments comme une plante, mange et se déplace comme un animal. Si le blob présente des caractéristiques similaires à ces trois branches de la classification, il n'appartient pourtant à aucune.
Le blob peut changer de couleur, si vous lui donnez de la betterave à manger il deviendra rouge foncé — Photo Kevin Figuier, Aparté.com. Il est jaune et ressemble un peu à des œufs brouillés.