La production de cabillaud est assez faible aujourd'hui (662 tonnes en 2020). La Norvège est le seul pays producteur de cabillaud d'élevage. La reproduction du cabillaud est réalisée en écloserie, avec des géniteurs capturés en mer.
Comment savoir s'il s'agit d'un poisson sauvage ou d'un poisson d'élevage ? En France, le plus souvent, les poissons de pêche sont : l'anchois, le bar, la daurade, le hareng, le lieu jaune, le lieu noir, la limande, la lotte, le maquereau, le merlan, le merlu, la morue, le rouget, la sardine, la sole, le thon blanc…
Des prix qui sont très élevés, parce que le cabillaud français a disparu. Pour comprendre, il faut aller à Boulogne-sur-Mer. Lorsque nous arrivons, notre première constatation, c'est que la plupart des aubettes sont fermées. Celles qui sont encore ouvertes ne vendent que de la sole ou un peu de maquereau et c'est tout.
Les poissons d'élevage les plus communs sont le bar, la daurade royale, le saumon, le turbot et le maigre pour les espèces élevées en eau de mer. Quelques pisciculteurs élèvent également de la truite en eau de mer.
Avec sa teneur élevée en oligo-éléments comme le fluor, le sélénium et l'iode, le cabillaud est par exemple très bon pour le métabolisme et le système immunitaire.
Privilégier les poissons gras
Un pourcentage en dessous de certaines viandes qui peuvent dépasser la limite de 20% de graisse totale. Parmi ces poissons gras excellents pour la santé, les chercheurs mettent en avant : le saumon rose sauvage, le saumon rouge, les sardines, les anchois et le hareng.
L'espadon. D'un point de vue général, il est recommandé d'éviter les poissons prédateurs. En effet, ces gros spécimens sont souvent riches en mercure parce qu'ils consomment eux-mêmes d'autres petits poissons contaminés au mercure. C'est le cas de l'espadon dont la chair peut rappeler celle du thon.
Les poissons les plus pollués sont : espadon, marlin, requin, lamproie, brochet, anguille… Les poissons moyennement contaminés sont : lotte, bonite, flétan, dorade, bar, saumon, thon… Les poissons les moins contaminés sont : colin, merlan, sole, cabillaud, hareng, truite, anchois, maquereau, sardine…
Le poisson d'élevage est un poisson élevé dans des bassins ou des cages d'eau douce ou d'eau salée. L'environnement, la qualité de l'eau et l'alimentation sont contrôlés. Le poisson sauvage est un poisson qui vit naturellement dans la mer, l'océan ou les rivières et lacs et s'y déplace librement.
En hiver : la coquille Saint-Jacques, le colin, la lotte, le bigorneau, le bulot... En été : les moules, le merlu, le turbot, la crevette, le homard, la sardine, le thon blanc, la langoustine, etc. Au printemps : le merlan, la carpe, le hareng, le brochet, la raie, etc.
Les filets et les darnes
Vous n'avez pas besoin de les laver. Pire, ils perdraient leur goût. En revanche, si vous avez choisi des filets déjà levés et disposés sur de la glace, rincez-les sous l'eau froide et séchez-les bien avant cuisson.
Prenez le sébaste, le merlan ou le colin. Ce dernier est déjà largement utilisé comme substitut du cabillaud dans des préparations culinaires tels que le kibbeling et les bâtonnets de poisson.
Selon le chef de cuisine, le meilleur cabillaud au monde est celui connu sous le nom de skrei (plus d'informations à ce sujet ci-dessous), qui vit à l'extrémité nord de la mer de Barents, presque plus près du pôle Nord que de la pointe la plus septentrionale d'Europe continentale.
Il vaut mieux privilégier les petits poissons type sardines, maquereaux, harengs. On peut sans problème les consommer tous les jours car outre une teneur en protéines, ils sont riches en omega 3, excellent pour le cœur. Attention au saumon et au thon.
Les poissons et les mollusques et crustacés qui contiennent des concentrations plus élevées de ces acides gras tout en présentant une faible concentration de mercure sont les suivants : anchois, capelan, omble, merlu, hareng, maquereau, meunier noir, goberge, saumon, éperlan, truite arc-en-ciel, corégone, crabe, ...
Néanmoins, il est recommandé de n'en consommer qu'une fois par semaine, soit un peu moins souvent que le hareng, la morue ou le maquereau tacheté qu'il est possible de consommer sans risque deux fois par semaine selon l'OMS. Enfin, le saumon, la truite et l'aiglefin figurent parmi les espèces les moins contaminées.
Pendant longtemps, l'aquaculture a accru la demande de produits de la pêche. Les poissons d'élevage les plus prisés sont des carnivores (saumon, daurade, bar, truite, turbot…) nourris avec des farines et huiles de « poissons fourrage » (anchois, sardines, merlans bleus…).
Le risque sanitaire des pathologies en pisciculture est essentiellement lié à l'élevage intensif, lequel révèle la présence des bio-agresseurs présents dans l'environnement aquatique. Dans le milieu naturel, les bio-agresseurs sont préexistants dans le milieu extérieur, parfois, présents même sur leurs hôtes.
Au toucher, le poisson doit "peser", son corps doit être raide, sa chair ferme et non-molle. Enfin, une fine pellicule légèrement "gluante" sur les écailles doit donner la sensation d'une peau glissante, signe que le poisson est bien frais.
Les poissons les moins touchés sont les petits poissons en début de chaîne alimentaire (anchois, sardine, hareng, maquereau).
Les poissons prédateurs (en haut de la chaîne alimentaire) comme le requin, l'espadon et le marlin, le siki, les lamproies et, à un moindre degré, le thon, le brochet ou le barracuda, sont les poissons qui contiennent les concentrations les plus élevées de métaux lourds.
Les petits poissons de début de chaîne comme la sardine, comme l'anchois ou le maquereau sont moins contaminés… Les métaux lourds concernent essentiellement le mercure. Il y en a d'autres mais celui qui pose un problème de santé publique, c'est le mercure.
Le Merlu fait partie des poissons blancs les plus connus et réputés. Pêché dans les eaux de la Manche, il mesure de 27 cm à 1 m de long. Si vous cherchez un moyen pour que vos enfants mangent du poisson, il est idéal. Le dos de merlu est une excellente alternative au dos de Cabillaud.
Avec le poisson, nous ingérons également du mercure des rivières, des mers et des océans. En quantités excessives, le mercure est très toxique, et particulièrement le méthylmercure, qui représente 90 % du mercure dans le poisson.
Le cabillaud est un poisson dit maigre, à la chair fine et sans arête, ce qui lui vaut d'être très apprécié des petits comme des plus grands.