La caféine du café a un effet diurétique. Cela signifie qu'il fait perdre du liquide au corps et oblige la personne à uriner plus souvent qu'elle ne le ferait sans boire de café. Si cela n'est pas compensé par suffisamment d'eau, la consommation de café peut entraîner une déshydratation et une soif constante.
Les effets du café se mettent également en place au niveau du cerveau. En temps normal, l'adénosine, molécule dont le rôle est de protéger le cerveau en ralentissant l'activité nerveuse, se fixe régulièrement sur de petits récepteurs présents sur les neurones afin d'induire un état de somnolence.
Un excès de caféine peut diminuer la capacité à absorber du fer, ce qui favorise d'autres problèmes comme la fatigue ou encore un esoufflement prononcé à l'effort. Le café peut aussi provoquer des difficultés à s'endormir, rendre irritable, agité, et causer des reflux acides.
L'excès de caféine provoque de nombreux effets indésirables : nervosité, agitation, anxiété, insomnie, irritation de l'estomac, diarrhée, etc. L'usage régulier de fortes doses de caféine entraîne un phénomène de dépendance dont le sevrage entraîne maux de tête, somnolence, nervosité, anxiété et irritabilité.
La raison est simple : notre corps sécrète naturellement au réveil une grande quantité de cortisol – l'hormone dite du stress – qui nous met en alerte et aiguise notre vigilance. Prendre un café à ce moment de la journée fait donc doublon avec le cortisol.
Le café a tendance à déshydrater, ce qui accélère le vieillissement prématuré de l'épiderme. En buvant uniquement du thé, la rédactrice pense que sa peau est plus désaltérée, les cellules sont moins enflammées et la perte de collagène réduite.
Une consommation modérée de café (entre 3 et 5 tasses par jour) permettrait de réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Bonne nouvelle même pour les gros buveurs de café, une plus grande consommation réduit le risque de mortalité résultant d'une maladie cardio-vasculaire comme un infarctus.
Si officiellement, les experts recommandent d'éviter le café au moins six heures avant d'aller dormir, cela varie d'une personne à l'autre, selon la sensibilité individuelle de chacun. Mais pour les plus sensibles, il ne faudrait plus boire de café après la pause déjeuner.
Boire du café fait maigrir
La caféine permet effectivement de maintenir l'organisme à température idéale pour l'élimination des graisses. Toutefois, l'effet reste relatif : la perte calorique se situe aux alentours de 30 calories pour 20 g de caféine consommée.
L'Agence européenne pour la sécurité des aliments (EFSA) conseille quant à elle de ne pas dépasser 400 mg de caféine par jour, voire 200 mg pour les femmes enceintes et allaitantes.
Les scientifiques recommandent de boire trois à quatre tasses de café par jour (sauf pour les femmes enceintes ou les individus sujets aux fractures), pour réduire les risques de diabètes, de maladies du foie, de démence, voire de la survenance certains cancers.
Sans caféine, une meilleure absorption du fer, un sommeil réparateur et un système digestif soulagé "En arrêtant le café, l'organisme va se retrouver moins stimulé et on va retrouver un meilleur sommeil ou encore observer une baisse de la tension artérielle”, lance, d'emblée, l'experte.
Le café est un excitant souvent considéré comme délétère pour la santé cardiovasculaire. Mais selon la Société européenne de Cardiologie, jusqu'à trois tasses de café par jour seraient associées au contraire à un risque plus faible d'accident vasculaire cérébral et de maladie cardiaque mortelle.
La consommation régulière de caféine modifie durablement le fonctionnement moléculaire des cellules de l'hippocampe, siège de la mémoire dans le cerveau. Cela se traduit par une plus grande plasticité neuronale, susceptible de faciliter les apprentissages et d'améliorer la mémoire.
Durant le sommeil, notre cerveau secrète une hormone anti-diurétique qui ralentit le travail des reins afin que nous ne soyons pas réveillés pendant la nuit par une envie d'uriner. Mais boire trop d'eau avant le coucher (même 2 à 3 verres), perturbe ou annule cette fonction.
Or boire un café noir l'estomac vide n'est pas bon pour l'organisme. En effet, consommé à jeun, le café stimule la sécrétion de l'acide chlorhydrique, une substance qui aide à digérer les aliments, et peut provoquer des troubles gastriques, comme des ballonnements, des remontées acides, et des brûlures d'estomac.
Ainsi, des études montrent que le café doit plutôt être absorbé entre 9h30 et 11h30. En effet, les substances qu'il contient ne produisent pas les mêmes effets en fonction de l'heure d'absorption.
Boire du café, qu'il soit caféiné ou déca, filtre ou instantané réduirait les risques de développer une maladie hépatique chronique. Les bénéfices seraient maximums en consommant 3 à 4 tasses par jour.
Parce qu'il est acide, le café noir peut être extrêmement irritant pour un estomac fragile. Il causera des ballonnements immédiats. L'effet peut être encore pire si l'on ajoute du sucre ou un édulcorant.
Le café comme anti-inflammatoire
Le café réduit la production d'une protéine inflammatoire nommée IL-1-bêta, responsable notamment de l'hypertension et d'une moindre souplesse des artères. Le café préviendrait ainsi les maladies cardiovasculaires et inflammatoires comme les démences ou certains cancers.
Le café retexture la peau. Il aide à stimuler la circulation sanguine et donne instantanément un teint radieux. La quantité élevée d'antioxydants contribue à éclaircir la peau terne et fatiguée.
La caféine stimule le système nerveux et possède des effets antidépresseurs. Elle augmente aussi la création d'un sentiment de bien être, par neurotransmission (dopamine, sérotonine, noradrénaline), directement dans le cerveau.
L'activité des glandes sébacées et sudorales diminue : le film hydrolipidique ne joue plus suffisamment l'épiderme. La peau est moins souple, se dessèche facilement. Le rythme de renouvellement des cellules ralentit : les cellules mortes s'accumulent à la surface de l'épiderme, le teint devient plus terne.