Le principal symptôme lié au cancer de la vessie est l'hématurie, c'est- à-dire la présence de sang dans les urines. On le retrouve chez 90 % des patients environ. Le saignement apparaît souvent à la fin de la miction. Les urines peuvent être légèrement rosées, rouge foncé ou bordeaux selon l'intensité du saignement.
Cela signifie qu'en moyenne, environ 77 % des personnes ayant reçu un diagnostic de cancer de la vessie vivront au moins 5 ans.
Le tabagisme actif est le premier facteur de risque de cancer de la vessie : il est classé cancérogène certain (groupe 1) par le CIRC. En France, le tabagisme serait responsable de 53% des cas de cancers de la vessie chez les hommes, et de 39% chez les femmes.
Ce sont les métastases. Avec un traitement approprié, le taux de survie cinq ans après le diagnostic de cancer de la vessie est de 80 à 90 % lorsque le cancer a été diagnostiqué au stade non invasif, et d'un peu moins de 50 % si la tumeur avait déjà envahi la couche musculeuse au moment du diagnostic.
La cystectomie est l'intervention chirurgicale qui consiste à retirer la vessie en cas de cancer ou en cas de dysfonctionnement majeur secondaire à une maladie neurologique par exemple ou les séquelles des traitements comme la radiothérapie.
Notamment, lorsque la vessie a été retirée, le patient doit se réapproprier son corps, son image et apprendre à gérer un nouveau quotidien. Il doit retrouver une continence acceptable ou apprendre à vivre avec une stomie urinaire.
Des douleurs dans le bas du ventre, ou d'autres signes plus alarmants (perte de poids, fatigue persistante, douleurs osseuses…) marquent la propagation du cancer de la vessie (métastases).
Le traitement du cancer de la vessie accorde une place importante à la physiothérapie et au sport de réadaptation. Les patients portant une vessie artificielle doivent surtout fortifier leur périnée. Des exercices ciblés permettent de prévenir l'incontinence.
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
On administre habituellement une association d'agents chimiothérapeutiques pour traiter le cancer de la vessie. Voici les plus courantes : cisplatine et gemcitabine. carboplatine (Paraplatin, Paraplatin AQ) et gemcitabine.
On parle de « bilan d'extension ». Ce bilan se fonde largement sur le recours à l'imagerie médicale (radiographie et, surtout, scanner). Le thorax, l'abdomen et la région pelvienne seront examinés avec soin.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
Carcinome urothélial invasif
Quand c'est le cas, en général, le cancer de la vessie se développe et se propage rapidement (il est agressif) et il est plus susceptible d'être diagnostiqué à un stade avancé.
« Les polypes bénins dans la vessie sont très rares. Il se peut en revanche que la tumeur soit superficielle (qu'elle n'envahisse pas le muscle de la vessie), mais cela reste un cancer et nécessite un traitement et un suivi ».
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
La chimiothérapie peut être indiquée : Avant la réalisation de la chirurgie pour essayer de diminuer le volume de la tumeur initiale pour diminuer le risque de récidive ultérieure. Cette administration de la chimiothérapie avant la chirurgie est appelée chimiothérapie néo-adjuvante.
Rappel : les urines sont stockées dans la vessie et évacuées par le canal de l'urètre. L'intervention consiste à poser une petite bandelette sous l'urètre de façon à former un petit hamac. Cette bandelette a l'aspect d'un tulle blanc, elle est large d'1 cm et longue de 10 cm.
Prostate et envie fréquente d'uriner
Chez l'homme, la pollakiurie peut être due à différents troubles de la prostate : un adénome de la prostate ; un cancer de la prostate ; une prostatite (infection de la prostate).
Avec environ 12 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année, le cancer de la vessie est le 7ème cancer le plus fréquent en France. Généralement diagnostiqué vers l'âge de 70 ans, il affecte majoritairement plutôt les hommes que les femmes.
La chimiothérapie curative peut guérir totalement et définitivement certains cancers. Elle s'utilise seule ou en complément de la chirurgie, de la radiothérapie et/ou de l'hormonothérapie. À défaut de guérir totalement et définitivement un cancer, la chimiothérapie curative peut aussi induire une rémission.
Pour les personnes qui portent une poche urinaire, les problèmes les plus fréquents sont généralement des fuites ou des problèmes de lésions cutanées. Souvent, ils sont liés à des soins inadaptés ou encore à un appareillage qui ne convient pas. D'où l'importance de consulter une infirmière stomathérapeute.
Selon les textes de loi, seule la vidange du sac collecteur d'urines peut être réalisées par une aide-soignante seule. Les autres gestes relèvent de la compétence de l'infirmière, ils sont expliqués ici pour information et pour éventuellement conseiller l'entourage ou l'usager.
La pose d'une sonde urinaire se fait sous anesthésie et n'engendre généralement pas de douleurs. En revanche, elle peut entraîner des infections urinaires et des lésions tissulaires au niveau de l'urètre et du méat urinaire, des calculs vésicaux ou encore des spasmes de la vessie.