De même, le vieillissement du cerveau, accompagné des petits désagréments cités ci-dessus, est un processus normal. Il devient pathologique donc anormal lorsqu'il s'accompagne de troubles cognitifs sévères comme dans le cas des maladies neurodégénératives telles que Parkinson ou Alzheimer.
En effet, les problèmes de circulation sanguine peuvent créer des lésions irréversibles dans le cerveau et accélérer le vieillissement cérébral. Il est donc essentiel de surveiller son taux de cholestérol, de diabète, de faire attention à son poids et à sa tension artérielle.
Le cerveau humain se développe lentement et n'atteint ses capacités optimales que dès l'âge du jeune adulte c'est-à-dire vers les 18-25 ans.
Une multitude d'actions peuvent protéger notre cerveau du vieillissement : lire, jouer d'un instrument, apprendre une langue, nouer des interactions sociales positives, réduire son stress, se faire aider en cas d'état dépressif, etc. On peut ainsi réduire jusqu'à 50% l'éventualité de développer une forme de démence.
Si le reste du corps vieillit, le foie, lui, reste éternellement "jeune". Les cellules de cet organe vital se régénèrent particulièrement rapidement, selon les résultats d'une étude allemande. Des chirurgiens réalisent une greffe du foie à Madrid.
VU DANS LA PRESSE - Selon une récente étude, un être humain peut vivre entre 120 et 150 ans au maximum.
Rides, ridules, perte d'éclat, relâchement, taches pigmentaires, tous ces signes de l'âge sont les conséquences du vieillissement.
Une règle simple à retenir : ce qui est bon pour le corps est bon pour le cerveau. Pas trop de sucres, de graisses saturées ou d'alcool, de l'exercice quotidien et de bonnes nuits de sommeil. Mais d'autres activités sont préconisées pour éviter que les facultés du cerveau ne diminuent avec l'âge.
Le test de Folstein permet de vérifier que votre cerveau est toujours en forme. Il est très utile, car il arrive, quand on atteint un certain âge, que l'on ait des trous de mémoire ou des troubles de l'attention.
Il arrive que le cerveau vieillisse plus vite que la normale. Explications les plus connues : l'isolement social ou le manque d'activité cérébrale à l'origine d'un ralentissement cognitif qui, sur le long terme, accentue le risque de démence.
Mais avec l'âge, il n'y a pas vraiment de perte de neurones, mais les connexions entre les neurones sont moins efficaces. Il n'existe pas de règle biologique universelle qui ferait qu'à tel âge, à 40 ans, on a telle capacité de mémoire et tant de neurones, et à 60 ans, on en a 20% de moins.
Le stress chronique accélère le vieillissement cellulaire (les télomères raccourcissent plus rapidement), ce qui contribue à l'apparition de plusieurs maladies (cancer, anxiété, dépression, troubles cognitifs, etc.)
La première condition c'est de continuer à apprendre tout au long de votre vie et de fuir la routine comme la peste. Restez curieux comme un chat, votre cerveau vous en sera reconnaissant. Evitez ensuite au maximum le stress liés notamment aux pollutions visuelles et sonores. Là évidemment ça se corse un peu.
Le sucre est la source d'énergie préférée de votre cerveau. C'est pourquoi un verre de jus d'orange ou un autre jus de fruit peut stimuler la mémoire, la réflexion et la capacité mentale. Les boissons gazeuses contiennent également plus de glucoses, ce qui maintient votre concentration au travail ou à l'étude.
Accident vasculaire cérébral, traumatismes crâniens, diabète, médicaments, etc.: de nombreux facteurs favorisent l'apparition de démences et la perte de la mémoire. Lorsqu'on parle de démence, on pense aussitôt à la maladie d'Alzheimer.
Comme la plupart des cellules, les neurones peuvent mourir de deux manières différentes : par nécrose ou par apoptose. La nécrose est produite par un traumatisme aigu, chimique ou mécanique. La cellule gonfle puis se détruit (lyse) et son contenu se disperse dans le milieu extracellulaire.
Notre cerveau est globalement dépourvu de capacités régénératives pour remplacer les neurones endommagés ou perdus. L'objectif de la médecine régénérative est de remplacer les cellules perdues afin de corriger les troubles fonctionnels associés à la perte de ces cellules.
Dans le domaine de la santé, l'Organisation Mondiale de la Santé retient l'âge de 60 ans pour définir la notion de « personne âgée » et de 80 ans pour celle de « personne très âgée ».
Les étapes du vieillissement
L'Organisation Mondiale de la Santé divise la vieillesse en 3 étapes : 60-75 ans – jeune senior; début de la vieillesse (un premier palier) 75-90 ans – senior; vieillesse tardive. 90+ – grand senior; longévité (quatrième âge)
Et la réponse se trouve dans les gènes. Non, il ne s'agit pas de gènes différents, mais de gènes qui s'expriment de façon différente. Par exemple, chez certaines personnes, le gène qui permet à la peau de se réparer et de produire du collagène pour garder son élasticité n'est pas aussi actif chez toutes les femmes.