La différence entre fumier et compost ? C'est la composition qui distingue le fumier du compost. Un bon fumier, comme le fumier de cheval, contient une grande quantité d'azote minéral et d'azote organique. Tandis que le compost contient uniquement un azote organique, plus doux pour votre jardin.
Le compost, un engrais en or
C'est le cas notamment des fanes de pommes de terrepommes de terre, de petits pois et de haricots. Utilisez aussi le feuillage de vos tomates, courges et courgettes provenant de vos pincements, etc.
au printemps, entre les rangs de légumes avant de pailler par-dessus ; toute l'année, dans les trous de plantation en le recouvrant de fines couches de terre afin que les graines ne soient pas en contact direct, mais que les racines, en se développant, trouvent les nutriments du compost.
Les légumes racines, comme les pommes de terre, les oignons et les carottes, peuvent également être problématiques, car ils ont tendance à se développer à partir des restes compostés. Il est préférable de les retirer du compost pour éviter qu'ils ne prolifèrent.
Le fumier de mouton pour le potager
Après celui de volaille, c'est le fumier le plus riche en potasse. Cela en fait d'ailleurs sa particularité. Idéal pour répondre aux besoins exigeant des cultures les plus gourmandes, tomates, pommes de terre, betteraves par exemple.
Parmi les différents fumiers, l'utilisation du fumier de cheval pour le potager est un bon choix. Il est bien équilibré, grâce à sa teneur en paille, et est particulièrement apprécié pour les terres lourdes, argileuses, qu'il contribue réellement à améliorer. Il est particulièrement riche en potasse et en azote.
Les haricots verts ont besoin d'un apport équilibré en nutriments, notamment en azote, en phosphore et en potassium. Les engrais organiques, tels que le compost ou le fumier bien décomposé, sont recommandés pour fournir ces éléments essentiels.
Les plastiques, le verre, les métaux. Les tissus synthétiques. Le bois de menuiserie qui est généralement traité, y compris la sciure de bois de menuiserie Les couches-culottes.
Coquilles de noix, de noisette, amande... À moins d'utiliser votre compost pour faire du paillage, les coquilles des fruits à coque n'ont pas d'intérêt et sont trop longues à décomposer. Avocat, pêche, cerise... Ils nous régalent mais ne jetez pas leur noyau dans votre compost, ils ne se décomposent pas.
Car oui, pour que le compost se fabrique correctement, le milieu doit être légèrement humide, mais pas mouillé ! Lors des périodes de pluie ou si vous vivez dans une région où les averses sont plutôt courantes, pensez à placer votre silo à compost sous un petit toit ou le couvrir avec soin à l'aide d'une bâche étanche.
Nul besoin de l'enfouir ! Pour les semis : les semis de tomates et de courges apprécient particulièrement le compost ! En rempotage : terreau + 20% de compost ou une recette : 1/3 terreau, 1/3 sable, 1/3 compost.
Si vous ne fabriquez pas votre compost, vous pouvez utiliser un compost commercial vendu en sac pour améliorer la terre de votre potager ou de votre jardin. Utilisez de préférence un compost certifié. Épandez une épaisseur d'environ 5 cm (2 po) de compost sur la surface du sol de votre potager.
Compost, la seconde vie de vos déchets
En amoncelant déchets organiques (pelures de pommes de terre, tas de feuilles mortes, etc.), mais aussi pain sec ou marc de café, il est très facile de composer son propre fertilisant.
L'ajout de matière organique est l'une des méthodes les plus efficaces pour enrichir un sol, elle permet de restaurer l'humus. Le compost mûr, le fumier bien décomposé, ou les feuilles mortes améliorent la structure du sol, augmentent sa capacité de rétention d'eau et de nutriments, et stimulent l'activité microbienne.
Le purin de prêle est lui aussi particulièrement efficace pour lutter contre la chlorose ferrique, il stimule la plante et peut être pulvérisé ou dilué dans l'eau d'arrosage. Le chélate de fer est l'engrais le plus couramment utilisé pour apporter du fer aux plantes et pour lutter contre la chlorose ferrique.
Dans le compost
Les peaux de bananes se dégradent rapidement et enrichissent le compost en matière organique. Un compost varié avec quelques peaux de bananes est un engrais naturel très efficace. Une fois le compost mûr, utilisez-le pour fertiliser vos plantes et obtenir un jardin florissant !
La recommandation fréquente est de ne pas mettre au compost les plantes “malades”, comme les tomates atteintes par le mildiou, les courgettes desséchées après une attaque d'oïdium.
Ce que vous pouvez mettre dans le compost:
Privilégiez les fanes et épluchures de fruits et légumes (banane, kiwi, avocat, oignon, pomme de terre...) et bien entendu vos trognons de pommes.
Si vous avez trop de coquilles d'œufs pour toutes les recycler, vous pouvez les placer au compost. En effet, le calcium et le magnésium présents dans la coquille vont enrichir le compost naturellement. Pensez à broyer la coquille d'œuf avant de la mettre au compost pour qu'elle se décompose plus rapidement.
Alimenter son compost
Si ces recettes ne vous tentent pas, sachez que le melon peut tout à fait être jeté au compost. Pensez à couper les écorces en petits morceaux, cela facilitera leur dégradation.
La peau de l'avocat est tellement dure qu'il est déconseillé de la déposer sur le tas de compost. Si vous voulez absolument la composter, découpez-la en petits morceaux pour une décomposition plus rapide.
Comment booster les plants de haricots verts ? Le haricot vert n'est pas un légume très gourmand. il a besoin d'azote pour démarrer son développement, et il a également besoin de divers oligoéléments tels que le fer, le cuivre ou le zinc.
Quelle que soit la méthode choisie, enterrez les graines de haricots verts sous 2 à 3 cm de terre. Afin d'accélérer la germination, il est possible de faire tremper les graines dans l'eau pendant 24h avant de les semer. Il est également tout à fait possible de semer les haricots verts en pot.
Vous sèmerez soit en poquet de 5 à 6 graines tous les 10 cm (pour les rames ou les nains), soit une graine seule tous les 5 cm (pour les nains). Ne recouvrez pas trop vos graines, il faut respecter le dicton : “le haricot doit voir s'éloigner le jardinier” ! Gardez le sol humide jusqu'à la levée et binez régulièrement.