Les muscles, qui génèrent beaucoup de chaleur, sont aussi une bonne protection contre le froid.
Les graisses blanche et beige tiennent chaud quand il fait froid… Pour transformer l'énergie en chaleur, le tissu adipeux brun a recours à UCP1, une protéine activée par la liaison de la noradrénaline à des récepteurs bêta-adrénergiques présents sur les cellules.
3/ Les gens en surpoids ont-ils vraiment moins froid ? Pour Anne Lonbès, la réponse n'est pas aussi simple qu'elle paraît. "Les tissus adipeux (la graisse, NDLR) épais sont un matelas plus protecteur contre le froid mais plus on est en surpoids, moins on fait d'effort. Donc ce sont des effets qui se contrarient.
Donc, la diminution de la température influence à la négative la puissance musculaire absolue et abaisse parallèlement la vitesse à laquelle l'énergie est produite au niveau cellulaire.
Ainsi, plus on est habitué à vivre dans le froid, plus notre corps s'habitue. Et le constat semble se transmettre entre les générations : le corps des Inuits, par exemple, génère naturellement trois fois plus de graisse sous-cutanée que la moyenne, ce qui leur permet de hausser leur température corporelle.
Nous n'avons pas le même métabolisme
Mais notre métabolisme n'est pas comparable à celui d'un autre. Certaines personnes oxydent plus rapidement les molécules et génèrent plus de chaleur. Cette différence s'expliquerait par notre patrimoine génétique et notre vécu, propre et unique à chacun.
Les jeunes enfants sont plus vulnérables au froid. Chez eux les mécanismes de régulation thermique fonctionnent moins bien (en raison d'un ratio surface-masse corporelle plus élevé que chez les adultes), ils sont moins actifs et donc se refroidissent plus vite.
Les muscles de notre corps se contractent, s'inflamment et deviennent plus durs et douloureux lorsque notre corps subit le froid et se prive d'oxygène. Le froid réduit la tonicité des muscles, ce qui les rend plus vulnérables.
Le froid agit différemment de la chaleur contre les douleurs musculaires : Il provoque une vasoconstriction : contraction des vaisseaux sanguins. Cette vasoconstriction engendre une insensibilisation de la zone douloureuse.
L'élongation est une forme de blessure musculaire qui se traduit par un étirement anormal du muscle. Dans certains cas, quelques petites fibres peuvent être déchirées. Lorsqu'un groupe plus important de fibres musculaires est concerné, il ne s'agit plus d'une élongation mais d'un claquage ou une déchirure musculaire.
On estime que le volume sanguin est de 60 à 70 ml par kg. Selon son poids, un adulte possèdera environ 4 à 6 litres de sang dans son corps mais le volume moyen par kilo n'est pas le même pour un homme ou une femme.
Les bébés et les personnes âgées transpirent moins… En effet, chez les bébés, les glandes sudoripares, qui permettent de transpirer, ne sont pas encore parfaitement actives. Les personnes âgées quant à elles ont leur système nerveux au ralentit, et ces glandes fonctionnent donc plus lentement.
Frilosité excessive : pourquoi ? L'anémie, l'hypothyroïdie, le manque de sommeil, une mauvaise hydratation, une carence en vitamine B12, le diabète ou encore la maladie de Lyme peuvent entraîner une frilosité excessive. Les causes restent à déterminer avec un médecin.
Question de corpulencePlus on est petit et trapu, plus on a chaud. Pour certains, ce rafraîchissement prendra plus ou moins de temps. C'est notamment le cas chez les personnes en surpoids. Certaines études scientifiques expliquent cela par la propriété isolante de la graisse.
De la météo à une tumeur cérébrale en passant par une activité sportive intense, plusieurs raisons peuvent en être la cause. «Il existe un système de régulation interne pour maintenir notre température corporelle autour de 37 °C car le fonctionnement de notre organisme est alors optimal.
Avoir toujours froid peut être l'un des symptômes de l'hypothyroïdie, la chute du taux d'hormones thyroïdiennes. Le métabolisme ralentit et empêche le corps de produire assez de chaleur. Si vous ressentez également de la fatigue, si votre peau est sèche et vos cheveux deviennent anormalement fins, consultez un médecin.
À l'opposé du froid, la chaleur exerce un effet décontractant qui induit le relâchement des muscles et favorise l'élasticité des tissus. Cet effet est lié à la vasodilatation qui améliore la circulation sanguine.
Un bain chaud, une compresse ou une bouillotte chaude peuvent donc être employés lorsque surviennent des crampes musculaires ou menstruelles, des spasmes musculaires, des courbatures, des douleurs et raideurs musculaires ou arthritiques.
La pose d'une source de chaleur comme une bouillotte ou une couverture sur le muscle douloureux ; Des crèmes, gels, et autres produits chauffantsà base de camphre ou de menthol. Ce sont tous des produits plus ou moins naturels nécessitant un massage approprié afin qu'ils délivrent leur chaleur.
Après l'entrainement, la chaleur va vous permettre d'éviter les courbatures grâce à son action relaxante. L'eau chaude va détendre la contracture musculaire et favoriser sa récupération. Vous avez aussi la possibilité d'opter pour les bains froids. Le traitement des courbatures par le froid est bien connu.
En règle générale, le froid est utilisé pour diminuer la douleur et contrôler l'inflammation alors que la chaleur favorise la guérison, la diminution des tensions musculaires et des raideurs.
Les frileux seraient donc avantagés dans les sports de force. En revanche, l'absence de protéine semblait favoriser les efforts plus soutenus, comme les marathons. Les moins frileux seraient donc meilleurs en endurance.
L'hyperthyroïdie
"Il s'agit d'une maladie liée au fonctionnement anormal de la glande de la thyroïde qui produit une quantité excessive d'hormones thyroïdiennes.
Si vous souhaitez vraiment habituer rapidement votre corps au froid, les douches (très) froides feront l'affaire. Un peu radicales et peu agréables, elles permettent d'accélérer l'accoutumance. Cela peut être une bonne idée si vous comptez partir dans un pays avec des températures bien plus froides.