La plupart des sakés titrent autour de 15 % d'alcool, un degré plus élevé que la majorité des autres boissons fermentées comme la bière et le vin, mais plus faible que celui des alcools distillés en général.
Ce saké se caractérise par son bouquet très reconnaissable et sa saveur à la fois riche et veloutée, mais on peut le doter, selon le procédé de brassage, d'un goût sec, sucré ou neutre.
Prévenant également son désèchement, il permet à la peau de rester hydratée et lumineuse. De plus, l'acide kojique - qui compte parmi la centaine d'acides aminés et organiques contenus dans le saké - agit sur la mélanine, et permet de ce fait d'atténuer les taches et grains de beauté.
Au Japon, le saké était habituellement dégusté chaud. Les sakés de type GINJO (fort polissage du riz), s'ils peuvent aussi être dégustés chauds, donnent le meilleur d'eux-mêmes frais ou à température ambiante.
Le geste est symbolique: l'hôte fait déborder le verre pour signifier au client qu'il lui donne sans compter, sans minauder ! La plupart du temps, le saké débordé sera également bu. Il s'agit de l'évolution d'une tradition plus ancienne où seul le Masu était rempli plus que nécessaire.
De nos jours, la plupart des sakés premiums se dégustent légèrement frais. Mais veillez à ne pas trop le refroidir, le froid atténuant certains arômes. Tout comme le vin, le saké présente des profils différents en fonction de la température de dégustation.
Le professeur Yukio Takizawa du National Institute for Minamata Disease, a montré que la consommation de saké pouvait avoir des effets positifs sur la santé.
Nanbu Bijin, Junmai Daiginjo
Élu meilleur Junmai Daiginjo par la compétition du saké, ce produit est une garantie de goûter l'excellence japonaise au sein d'un petit verre. Puissant et floral à la fois, sa subtilité de goût conviendra parfaitement aux amateurs, comme aux novices en la matière.
En japonais, bien que ce même terme sake (酒) ou o-sake (お酒, prononciation kun'yomi, le « o » marquant le respect, voir Keigo) désigne cette boisson, son sens peut s'étendre selon le contexte à toute boisson alcoolisée, aussi les Japonais utilisent-ils plutôt le terme nihonshu (日本酒, littéralement « alcool japonais »), ...
Le Sake : Une Boisson Sacrée
Cette boisson ancestrale serait apparue au Japon vers le IIIe siècle, avec le développement de la riziculture. À l'origine, la fabrication du saké était réservée aux prêtresses qui mâchaient le riz avant de le laisser fermenter, grâce aux enzymes contenues dans la salive.
L'Everclear a une teneur de 95°. Comme le précédent, il s'agit d'un alcool rectifié, mais cette fois-ci, fabriqué aux États-Unis. Il est fait à base de maïs et mérite pleinement sa place parmi les alcools les plus forts au monde. D'ailleurs, sa consommation est interdite dans plusieurs états aux États-Unis.
Amazon.fr : Saké Alcool.
Si vous appréciez le saké, tournez-vous vers du ginjo saké ou du daiginjou saké qui présentent peu d'arômes de riz. Les sakés avec un goût de riz prononcé se marient bien mieux avec les sashimis que les sushis.
Après ouverture, pour conserver ses qualités le plus longtemps possible, une bouteille doit être gardée au réfrigérateur et consommée dans la semaine (jusqu'à 10 jours pour certains sakés voire plus longtemps pour d'autres).
Plonger à nouveau le tokuri dans la casserole et laisser réchauffer pendant 2 ou 3 minutes. Pour obtenir un saké “nurukan” (environ 40°) au bain-marie, il faudra attendre au moins 10 minutes. L'alcool va donc s'évaporer. Lorsque le saké commence à remonter jusqu'au goulot, retirer le tokuri de l'eau chaude.
Pour faire chauffer le saké, on utilise soit un Tokuri (une carafe à saké), ou un Tampo (un récipient en métal qui permet de le chauffer au bain marie). On sert ensuite le saké dans des choko, ou mieux encore dans une Hirezake, une tasse en céramique munie d'un couvercle pour que le saké reste chaud.
Boire l'alcool de riz
On le boit avec des plats traditionnels vietnamiens, souvent composé de riz blanc, de légumes et de viandes. Toutes les classes sociales consomment de l'alcool de riz au Vietnam, breuvage traditionnel profondément ancré dans la culture vietnamienne.
Le Shochu est présent au quotidien dans la société japonaise. C'est la boisson qui accompagne le plus les buveurs nippons, juste après la bière (3 milliards de litres par an).
Une déficience génétique
Il s'agit en fait d'une mutation génétique qui touche jusqu'à 1/3 de certaines populations asiatiques, chez qui le gène permettant de métaboliser l'alcool est déficient. « Au départ, on a tous un gène qui permet de se débarrasser de l'alcool, qu'on appelle déshydrogénase (ADH).
Baijiu. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais c'est celui de l'alcool le plus populaire dans le monde. Dix milliards de litres de cette liqueur seraient produits tous les ans, selon les informations de la revue financière britannique The Economist.
Sur toutes les tables trônent des bouteilles de Baijiu, l'alcool emblématique chinois qui est aussi l'alcool le plus populaire au monde, pourtant méconnu dans nos contrées. Avec une production de 12 milliards de litres chaque année, le baijiu représente près de 30% du marché mondial des spiritueux.
Le Code de la santé publique définit les boissons alcoolisées en fonction de leur degré d'alcool : Boisson sans alcool : moins de 1,2°. Boissons fermentées non distillées (vin, bière, cidre) : de 1,2 à 3°. Vins, vins doux et bières : de 3 à 18°.
L'alcool est un cancérogène avéré pour l'homme (groupe 1 du CIRC). Les cancers dont le lien avec la consommation d'alcool est avéré sont les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) , de l'œsophage, du foie, du sein chez la femme, et le cancer colorectal (WCRF/AICR, 2018).