Il est intéressant de noter que les conséquences néfastes de ce que la MTC qualifie de Vent se rapprochent beaucoup de celles que produisent les virus ou les bactéries. D'ailleurs, plusieurs des symptômes associés au Vent-Froid, par exemple, sont semblables à ceux du rhume ou de la grippe.
«L'un des principes de la climatisation est de refroidir l'air et de l'assécher, explique le Dr Calafiore. Cela assèche les muqueuses nasales qui vont être fragilisées et, en réaction, vont s'humidifier un peu plus, ce qui peut aboutir à une rhinite (écoulement nasal).
D'après certains chercheurs, le temps froid et sec serait d'ailleurs en lui-même un facteur favorisant le virus de la grippe. Pour autant, le froid ne rend pas malade à proprement parler, ce sont ses conséquences qui favorisent la transmission des infections saisonnières.
Le froid ralentit l'activité des cellules et la réponse de notre organisme aux attaques extérieures. Ce qui laisse le temps aux virus de s'installer. A cela s'ajoute le manque de luminosité qui peut entraîner des carences en vitamine D (l'exposition au soleil permet à la peau de fabriquer de la vitamine D).
Les premiers symptômes ne tardent pas à se manifester : mal de gorge, enrouement, toux et écoulement nasal. Au cours de la maladie, de la fièvre, des maux de tête et des douleurs articulaires peuvent également apparaître.
Pas vraiment. « On aura beau s'installer au pôle Nord, pieds nus et cheveux mouillés, s'il n'y a que des phoques et des ours polaires pour nous tenir compagnie, on n'attrapera pas le rhume! » s'exclame le Dr Karl Weiss, microbiologiste et spécialiste en maladies infectieuses à l'Hôpital général juif de Montréal.
Les généralistes développent souvent une immunité aux virus au fil de leur carrière. En période d'épidémie, ils redoublent toutefois de vigilance. Plus que la grippe, c'est surtout le risque de surmenage qui leur pend au nez.
Puisque le système immunitaire passe à la vitesse supérieure pendant le sommeil, les symptômes deviennent plus graves. Cette activité accrue du système immunitaire peut durer toute la nuit.
La chaleur, la vapeur et la transpiration vous donnent l'impression que vous allez faire sortir la maladie par tous vos pores, et vous débarrasser enfin de votre nez qui coule. D'ailleurs, la dernière fois que vous avez fait du sport alors que vous étiez un peu malade, vous avez ressenti une sensation de bien-être.
En MTC, on considère que le Vent-Froid a brisé la protection naturelle du corps (l'Énergie défensive), et qu'il s'est infiltré en nous par le biais du Méridien du Poumon provoquant des éternuements, de la toux, des sécrétions nasales, etc.
On n'attrape pas de rhumes ou de grippes par les pieds, mais par le nez ou la bouche qui sont les meilleures portes d'entrée pour la plupart des virus et des microbes. Il faut ensuite mettre fin à un mythe : on "n'attrape" pas froid.
Eh oui, lorsque les températures chutent, notre corps devient plus vulnérable. L'air froid assèche le mucus de notre gorge, cette couche humide qui protège notre muqueuse des agressions, et notre cœur doit alimenter nos extrémités en sang chaud, nous fatiguant davantage et diminuant l'efficacité de notre immunité.
L'expression «prendre froid» vient de là
Les muqueuses nasales transfèrent à cet air de l'eau à la température du corps (phénomène qui explique au passage le «nez qui coule» en hiver). Ce transfert de chaleur humidifie l'air et provoque l'assèchement de la barrière physique que constitue le mucus.
Les virus du rhume peuvent demeurer contagieux même s'ils sont à l'extérieur du corps pendant quelques heures. Il est possible d'attraper un rhume si, après avoir touché à un objet contaminé par un virus du rhume, on met ses doigts contaminés dans son nez ou qu'on se frotte les yeux.
Si vous avez attrapé le rhume, vous serez contagieux à peu près un jour avant l'apparition des premiers symptômes. Mais c'est surtout au cours des deux ou trois jours suivants que le risque de contagion est maximal.
Pour un rhume classique, garder le lit pendant un jour ou deux suffit en général pour retrouver la forme. Même si l'on n'est pas encore totalement rétabli au bout de deux jours, il peut être préférable de se lever et de s'asseoir sur une chaise, afin que le corps retrouve un rythme normal.
Une fièvre modérée se situe autour des 38-39 degrés. La fièvre est élevée lorsque la température dépasse les 39 degrés. La fièvre est considérée comme légère entre 37,7 degrés et 37,9 degrés, on parlera alors de fébricule.
Chez les personnes en bonne santé habituelle, la guérison de la grippe se fait en une semaine, mais une fatigue est fréquemment ressentie pendant les trois ou quatre semaines suivantes. Une toux sèche peut également persister durant deux semaines.
La vitamine C quant à elle, stimule le système immunitaire et peut donc aider à prévenir le rhume ou la grippe. Pour profiter des bienfaits de la vitamine C, vous pouvez consommer du poivron, du chou frisé, du kiwi ou encore des agrumes.
Surtout, les gens qui ne tombent jamais malades affichent une attitude positive envers le stress qu'ils parviennent à contrôler. Ils ont des amis, une vie sociale, parfois même spirituelle. Selon Gene Stone, tous ces choix concourent à un système immunitaire plus robuste.
Jours 1 à 2 : gorge irritée et éternuements. Jours 3 à 4 : intensification du mal de gorge, nez qui commence à couler. Même si les symptômes sont encore limités, c'est durant ces quatre premiers jours qu'on est le plus contagieux. Jours 5 à 7 : le rhume est à son pic.
Pour diminuer l'inconfort du rhume, un seul médicament est préconisé, le paracétamol que l'on appelle également acétaminophène (Doliprane®, Tylenol®, Efferalgan®, Dafalgan®, Panadol®, Dolko®, Geluprane®) Ce médicament diminue les maux de tête, le mal de gorge éventuel et fait baisser la fièvre.
Si vous repérez les premiers signes d'une infection d'origine bactérienne, notamment l'aggravation des symptômes (toux, fièvre, difficultés respiratoires…) ou l'apparition de nouveaux symptômes (diarrhée, vomissements, douleurs à l'oreille, conjonctivite…) vous devez rapidement consulter un médecin.