Le bonheur est un état de satisfaction complète stable et durable. C'est un état global, une forme de plénitude. On le présente souvent comme le but le plus élevé de l'existence. Celui que tout homme cherche à atteindre, consciemment ou non.
Puisqu'il est un idéal impossible à atteindre, le bonheur n'existe pas réellement. Ce n'est ni un état, ni un but : c'est une idée. En tant qu'idée, le bonheur est imaginé différemment par chacun d'entre nous.
Définition du bonheur
Il s'agit d'un état durable de plénitude et de satisfaction, agréable et équilibré de l'esprit et du corps. La souffrance, l'inquiétude, le trouble sont absents. Le bonheur est en lien avec l'image que l'on a de soi par rapport à tout ce qui nous entoure.
Le bonheur n'existe pas, [...]. La seule chose qui compte, c'est d'être heureux chaque jour. Cette phrase de Albert Espinosa contient 15 mots. Il s'agit d'une citation courte.
Le bonheur, en philosophie, peut se définir comme l'état de complète satisfaction. Dans la philosophie antique (Epicure a écrit le premier traité du bonheur : La lettre à Ménécée), le but de la vie humaine est le bonheur, fin parfaite et Souverain Bien (summum bonum).
Confucius. “Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu'il réside dans la façon de la gravir.” Le sage chinois Confucius a lieu aussi apporté sa vision du bonheur. Le confucianisme inspire aujourd'hui de nombreux livres et blog.
L'impossibilité d'atteindre le bonheur par la satisfaction de tous les désirs. On en vient à affirmer qu'il est impossible d'atteindre le bonheur par la satisfaction de tous les désirs. Ils sont trop variés, trop multiples pour pouvoir être tous satisfaits.
Le terme « heureux » était traditionnellement synonyme de chance. Et ce n'était pas quelque chose que les gens poursuivaient activement auparavant.
“Le bonheur est un idéal, non de la raison, mais de l'imagination, fondé uniquement sur des principes empiriques”. La raison ne peut donc pas aider à atteindre le bonheur. Le bonheur vient de la faculté de désirer.
« Le bonheur est un idéal de l'imagination et non de la raison. » Pour Kant, le bonheur est un concept empirique : il est particulier (bien que tout le monde le recherche en tant que but universel) et vague, c'est-à-dire qu'il repose sur une idée que chacun se fait du bonheur.
Pour trouver son bonheur, il est essentiel de se souvenir que nous ne contrôlons pas tout, c'est pourquoi il ne faut pas faire dépendre notre bonheur de projets qui ne se réaliseront peut-être pas. Préférons plutôt aimer ce que nous faisons dans l'instant, savourer les moments simples de la vie.
Le secret du bonheur c'est la liberté, et le secret de la liberté c'est le courage. Le secret du bonheur ne consiste pas à rechercher toujours plus, mais à développer la capacité d'apprécier avec moins. Le plus grand secret du bonheur, ne jamais faire semblant d'être bien avec l'autre...
La notion de bonheur est intimement liée au désir. Être heureux, ce serait réaliser tous ses désirs, ou du moins réaliser tous ses désirs « importants ». L'être humain heureux accomplit les objectifs qu'il s'est fixé, ceux qui ont une valeur pour lui-même.
Le bonheur se distingue du plaisir et de la joie, qui sont des émotions éphémères et toujours liées à un objet particulier. La satisfaction des besoins fondamentaux (se nourrir, se vêtir, se loger et se sentir en sécurité) représente les éléments essentiels pour atteindre un état de bien-être.
L'homme jouit du bonheur qu'il ressent, et la femme de celui qu'elle procure. Le plaisir de l'un est de satisfaire des désirs, celui de l'autre est surtout de les faire naître. Que l'homme est né pour le bonheur, certes toute la nature l'enseigne.
Le bonheur est le bien suprême.
Dans son Éthique à Nicomaque, Aristote constate que les hommes souhaitent tous être heureux. Il s'interroge donc sur le Bien, le principe et la cause de tous les biens particuliers, afin de déterminer si le bonheur est un don des dieux ou bien s'il est le fruit d'un apprentissage.
Le bonheur évoque un état de plénitude, une situation de plaisir absolu ou de confort total, à laquelle il est tentant de sacrifier tout autre intérêt. La recherche du bonheur individuel est donc, en ce sens, exclusive et égoïste et, pour cette raison, immorale.
Ces deux faces partent du principe que la raison, par nature et du fait de sa dynamique propre, tend vers et n'est satisfaite par rien de moins qu'une connaissance définitive et complète - la sagesse - sur ce qui a vraiment de la valeur dans la vie humaine.
- de notre nature : d'un côté, tout homme aspire au bonheur (Freud) et de l'autre, notre nature est un des trois obstacles au bonheur (corps voué à la déchéance, à la dissolution). 2. Le bonheur se réduit souvent à une situation : être riche, être en bonne santé.
+ Le bonheur se mérite, ce qui amène à nier qu'il ne soit qu'une question de chance. C'est pourquoi il faut mettre en œuvre tous les moyens pour être heureux, ce qui suppose des efforts à faire, qui paradoxalement risquent de compromettre le bonheur recherché… Le bonheur comme récompense du courage ou de l'habileté.
La conscience de ce que nous sommes peut être un obstacle au bonheur, puisque prendre conscience de soi, c'est sortir de l'illusion et de l'ignorance de soi. On peut alors découvrir sur soi des choses qui nous dérangent ou attristent.
L'humain est enchaîné par ses préjugés, de sorte qu'il tient pour vrai ce qui ne l'est pas. Avant même d'accéder à la vérité, l'humain doit se ménager la possibilité d'un tel accès. Autrement dit, il doit se défaire de ses préjugés pour pouvoir ensuite rechercher la vérité.
Le bonheur dépend de notre état d'esprit. Mais le résultat de nos actions ne dépend pas toujours de notre bonne volonté. Pour les stoïciens, seuls nos jugements dépendent absolument de nous. Il faut donc être maître de ses jugements, de ses désirs pour être heureux.