Pour pouvoir fleurir et commencer à pousser à temps au printemps, les arbres préparent leurs bourgeons dès la fin de l'été. Ces bourgeons «hibernent» ensuite pendant la saison froide. Les spécialistes disent qu'ils sont en «dormance».
En hiver, l'arbre mène une lutte active contre le froid et ses effets : le gel, tout particulièrement. Pour cela, il met en place différents mécanismes, tout à fait efficaces et intéressants. La dormance empêche le gel des jeunes tissus fragiles issus de la croissance en l'arrêtant ou la limitant fortement.
Pour réparer les dommages causés durant la saison hivernale, la plante fait un appel d'eau et de sucres dans les vaisseaux, qui génère une pression : cette pression va alors chasser les bulles d'air qui s'étaient formées dans ces vaisseaux. Ainsi, la sève pourra circuler librement au printemps.
Une plante sempervirente (du latin sempervirens, « toujours vert ») est une plante qui garde ses feuilles tout au long de l'année. On parle plus couramment de plante à feuillage persistant, par opposition aux plantes à feuillage caduc.
En hiver, lorsque les feuilles sont tombées, elles respirent par simple diffusion avec entrée d'oxygène à travers l'écorce et sortie de dioxyde de carbone par le même chemin.
L'arbre puise l'eau contenant des sels minéraux grâce à ses racines. En parallèle, il capte du dioxyde de carbone au niveau de ses feuilles et de l'écorce. Le fameux CO2 présent dans l'atmosphère pénètre dans l'arbre par de petits orifices (les stomates).
Parmi les variétés les plus résistantes, on citera par exemple, le palmier bleu du Mexique, le dattier des Canaries ou l'arbre à laque.
En zone tempérée et s'il ne manque pas d'eau, un hectare de hêtre (Fagus sylvatica) émet dans l'atmosphère environ 25 tonnes de vapeur d'eau par jour durant une saison de végétation, ce qui représente une transpiration de 250 g d'eau par jour pour chaque arbre.
Quand élaguer : les avantages d'une taille en hiver
L'arbre est en repos végétatif et ses réserves naturelles sont maintenues. L'absence de feuilles sur les espèces caduques : permet d'apprécier facilement les opérations d'élagage à effectuer ; et évite d'avoir à évacuer de grosses quantités de végétaux.
Si nous coupons une branche par temps de gel, nous mettons à jour des tissus tendres qui ne sont pas protégés. Le gel fait rapidement éclater les cellules végétales composant ces tissus. La plaie de coupe se nécrose et devient une porte d'entrée pour les maladies.
La transpiration foliaire pour rafraîchir
Les plantes transpirent pour se rafraîchir : l'eau puisée par les racines est rejetée par les feuilles sous forme de vapeur d'eau, ce qui permet aux feuilles de maintenir une température acceptable.
Les feuilles apparaissent au printemps dans les arbres. Elles sortent des bourgeons où elles sont restées en dormance tout l'hiver. C'est la lumière qui déclenche le débourrement. Au printemps, la lumière est de plus en plus vive, les journées de plus en plus longues.
Plus les feuilles sont fines, moins l'évaporation est importante. Et étant donné que les stomates des résineux sont sur la face inférieure des aiguilles, à l'abri du vent et du soleil, seule une très faible quantité d'eau s'échappe de ces orifices. Par ailleurs, les aiguilles sont plus robustes que de légères feuilles.
Plus grosses et plus robustes que les feuilles des arbres à feuillage caduque (qui tombe en hiver), les aiguilles craignent moins le froid. En outre, elles sont souvent couvertes d'une fine pellicule de cire qui leur offre une protection supplémentaire contre le gel et le dessèchement.
1/10 Chêne vert.
Un arbre fruitier sans entretien qui demande seulement : Le pommier appréciant la terre riche et fraîche, l'arrosage doit être régulier en période de croissance.
Bien que le cerisier soit classé parmi les espèces les plus rustiques, les dégâts sur les racines n'apparaissent qu'au-delà de -15°C, mais cela dépend du porte-greffe. Les modes de conduites abaissant la hauteur des arbres, les rend plus sensible au gel.
L'arbre respire par tous ses organes, mais essentiellement par ses feuilles : il absorbe de l'oxygène et rejette du gaz carbonique.
Les arbres croissent en longueur grâce à l'allongement de l'extrémité de leurs branches et de leurs racines. Les méristèmes primaires situés à l'extrémité des axes, produisent, par division des cellules existantes, de nouvelles cellules qui permettent l'accroissement progressif du houppier et de la couronne racinaire.
Les plantes respirent et assurent tous les échanges gazeux avec l'air par leurs feuilles. Les feuilles sont munies de minuscules petits trous qu'on appelle les stomates. Ces stomates s'ouvrent et se ferment pour faire circuler l'air entre l'atmosphère de l'extérieur et le système gazeux à l'intérieur de la plante.