Les bêta-bloquants, y compris en collyre, ont également été mis en cause dans les cas de toux isolée (au maximum, ils induisent un bronchospasme), ainsi que l'interféron alpha2-b et les thérapeutiques inhalées. Pour d'autres médicaments, les données sont plus restreintes : morphine et ses dérivés, méthotrexate.
un mal de gorge; des maux de tête; de la nausée; une toux.
Enfin, certains médicaments peuvent également causer une toux sèche, comme ceux contre l'hypertension artérielle (inhibiteurs de l'enzyme de conversion), mais aussi les bêta-bloquants, ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens. On parle de toux médicamenteuse.
Les Inhibiteurs de l'Enzyme de Conversion (IEC)
Ils peuvent parfois provoquer une toux qui disparaît à l'arrêt de ce traitement.
Comme pour tout médicament, l'utilisation de bêtabloquants peut entraîner des effets indésirables : bradycardie (ralentissement important de la fréquence cardiaque), décompensation d'une insuffisance cardiaque, hypotension, asthme, hypoglycémie, troubles du sommeil, essoufflement, troubles digestifs, dysfonction ...
L'aubépine, la valériane ou la passiflore peuvent être utilisées comme substituts des bêta-bloquants en cas de choc ou de stress.
L'arrêt des bêtabloquants dépend du type de tachycardie. En général chez les personnes jeunes sous bêtabloquant, il s'agit souvent de maladie de Bouveret, c'est-à-dire des tachycardies jonctionnelles sur des régions extrêmement précises du cœur.
La toux est un réflexe naturel de défense pour expulser les mucosités ou les agents irritants des voies respiratoires. Elle peut être aiguë, chronique, sèche ou grasse. Elle est, le plus souvent, due à une infection virale mais peut être provoquée par d'autres maladies : reflux gastro-œsophagien, asthme, allergie…
Vous pouvez souffrir de toux chronique pour de nombreuses raisons. Divers facteurs internes ou environnementaux peuvent l'expliquer. Par exemple, les fumeurs sont très souvent touchés par la toux irritative chronique. La pollution et les allergies peuvent également la provoquer.
Une toux en position allongée, survenant surtout la nuit, peut être associée. L'apparition d'un essoufflement en position allongée est un symptôme d'aggravation nécessitant une consultation médicale urgente.
La toux, signe d'une insuffisance cardiaque
La nuit, la position allongée augmente le retour veineux au cœur, ce qui accroît la pression sanguine dans la circulation pulmonaire et déclenche une toux irritative. »
La toux grasse est généralement le signe d'une infection au niveau des voies respiratoires (nez ou gorge) qui atteint ensuite les poumons. Elle peut aussi apparaître chez les fumeurs, sans qu'il y ait présence d'infection.
Interactions du médicament BISOPROLOL MYLAN avec d'autres substances. Ce médicament peut interagir avec les antihypertenseurs d'action centrale et les médicaments contenant du diltiazem, du vérapamil ou du fingolimod.
Quelle que soit la substance employée (captopril, énalapril ou lisinopril), les effets secondaires restent les mêmes. Pour autant, le mécanisme à l'origine de cette toux reste incertain (on évoque un retentissement sur le métabolisme de la bradykinine qui stimulerait les récepteurs bronchiques).
L'arrêt du traitement par les bêta-bloquants doit être réalisé par réduction progressive de la dose, c'est-à-dire idéalement sur une à deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l'angor.
* La respiration nocturne peut être plus superficielle et favoriser l'inhalation d'irritants présents dans l'environnement, comme la poussière ou les allergènes. * La sécheresse de l'air ambiant pendant la nuit peut également contribuer à l'irritation de la gorge et à l'aggravation de la toux.
Tousser quotidiennement n'est pas normal, même en cas de tabagisme. La toux chronique peut être le signe d'une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) dont le diagnostic peut être confirmé par un test de fonction pulmonaire.
La toux chronique est un motif de consultation fréquent tant en pneumologie qu'en médecine générale. Les étiologies les plus courantes sont le syndrome de toux d'origine des voies aériennes supérieures (STOVAS), l'asthme et le reflux gastro-œsophagien (RGO).
La toux peut aussi entraîner des complications respiratoires tels qu'un pneumothorax, un pneumomédiastin (épanchement gazeux dans les cellules du médiastin, région anatomique située dans le thorax et qui sépare les deux poumons et qui contient le coeur, la trachée, l'oesophage, une partie des bronches), un traumatisme ...
Le choix éclairé de la molécule ß-bloquante, en fonction de ses propriétés pharmacologiques d'une part et des pathologies associées du patient d'autre part, permet de limiter ces effets. Un traitement par ß-bloquant ne doit jamais être arrêté brutalement, au risque de la survenue d'un effet rebond.
Avec un bêta-bloquant, cette fréquence cardiaque va être ralentie à environ 100 ou 110/min. Au niveau vasculaire, on obtient un effet vasoconstricteur immédiat.
Selon les résultats, une prise du traitement au dîner s'avère plutôt bénéfique. Par rapport à un rythme matinal, ce geste est associé à une réduction de 45 % du risque d'incident cardiovasculaire (infarctus, insuffisance cardiaque, AVC) ou même de décès.
"Le bêtabloquant que l'on utilise le plus souvent est le Bisoprolol. Relativement neutre, il offre le maniement le plus facile et ses nombreux dosages facilitent sa prescription", précise le Dr Assyag. Il est indiqué dans l'insuffisance cardiaque, mais également dans le traitement de l'hypertension artérielle.
Les bêtabloquants sont des agents auxiliaires raisonnables pour l'hypertension non contrôlée. Les études sur l'hypertension démontrent collectivement que le facteur le plus important pour améliorer les résultats se situe dans un bon contrôle de la pression artérielle; le choix de l'agent importe moins.