– 1 à 2 % de femmes développent des fausses-couches spontanées répétitives définies par trois épisodes consécutifs, – les fausses couches sont deux à trois fois plus fréquentes chez les femmes dont les ascendants ont déjà connu des fausses-couches (indice d'une prédisposition héréditaire).
Les fausses couches sont le plus souvent dues soit à des anomalies génétiques de l'embryon, soit à des problèmes de santé de la mère. Parfois, elles sont dues à une infection ou à la consommation de substances qui augmentent le risque d'expulsion de l'embryon.
Le pic de fausse couche survient entre la 8ème et la 10ème semaine d'aménorrhée que l'on peut considérer comme les semaines critiques. On constate une diminution nette du risque de fausse couche après la 15ème semaine d'aménorrhée. Il est de seulement 1 à 2% au cours du deuxième trimestre.
Des chercheurs britanniques suggèrent que les fausses couches répétées pourraient provenir de l'incapacité de certaines cellules de l'utérus à préparer l'arrivée de l'embryon. Chaque année, on estime que 200 000 grossesses en France se terminent par une fausse couche, le plus souvent dès les premières semaines.
Fausse couche, du temps pour se réconcilier avec soi
Il est important de parler avec son conjoint de ce que chacun ressent, sans attendre d'être au plus fort de la crise. Parler aussi de la baisse du désir qui peut suivre une fausse couche. Ce sont des phénomènes passagers qu'il faut accepter sans angoisse.
Une anomalie de l'anatomie de l'utérus qui ne permet pas la bonne implantation de l'œuf (dans 20 à 25 % des cas) : malformations congénitales de l'utérus, des pathologies type fibromes intra-cavitaires (à l'intérieur de l'utérus), polypes, endométrites, diagnostiquées grâce à des examens comme l'échographie 3 D ou l' ...
À 25 ans, en moyenne, le risque de fausse couche est de 12 % par cycle, alors qu'il passe à 50 % à 42 ans. Mais il n'y a pas que l'âge. Certains facteurs peuvent augmenter les risques de fausse couche : consommation de cigarettes, d'alcool ou de café, et sport intensif pendant la grossesse.
Sauf dans de très rares cas où des complications sont intervenues après l'interruption de la grossesse (comme une infection de l'utérus), il n'existe pas de risque particulier à retomber enceinte après une fausse couche précoce.
Les fausses-couches concernent environ 15 % des grossesses en France. Dans 1 cas sur 100, elles sont répétées. L'Organisation Mondiale de la Santé recommande aux femmes qui ont subi cet incident de patienter au moins six mois avant de concevoir de nouveau.
Durant la grossesse, l'acide folique est primordial, car il aide à la production de l'ADN et, ainsi, au développement du système nerveux, de la colonne vertébrale, du cerveau et du crâne du fœtus. Il contribue également à la fabrication des globules rouges et permet de réduire les risques de fausse couche.
En cas de fausse couche, les signes sont : saignements par voie vaginale, légers ou abondants, de teinte brunâtre ou rouge vif, avec flux irréguliers ou ininterrompus ; expulsion de caillots de sang ou de matières brunâtres ; douleurs pelviennes, lombalgies, crampes pelviennes ressemblant aux douleurs des règles.
Dans l'alimentation, la consommation quotidienne de fruits et de légumes frais dans les 3 mois précédant et suivant le début de grossesse diminuerait le risque de fausse couche précoce (2).
La moitié des fausses couches répétées sont liées à des anomalies chromosomiques. Cette anomalie peut être accidentelle lors de la fécondation, ou être portée par l'un des membres du couple. La conséquence : elle va entraîner la formation à répétition d'œufs anormaux.
Une fausse couche se manifeste en effet généralement par des saignements et des douleurs pelviennes. D'autres signes peuvent donner l'alerte, comme des seins qui dégonflent d'un coup, ou des nausées qui s'apaisent.
Il n'y a aucun risque pour la santé de la future maman ou du bébé. En cas de toux, par contre cela peut déclencher des contractions.
Puisque la fertilité ne s'arrête pas après une fausse couche, une nouvelle grossesse peut survenir lors de l'ovulation suivante. Il est possible alors de tenter sa chance si vous vous sentez prête et que le désir d'avoir un enfant est encore très fort.
Consultez à nouveau votre médecin si vous ressentez de la fièvre, des frissons, des saignements vaginaux abondants ou des douleurs abdominales. Par ailleurs, vous aurez peut-être besoin d'un soutien psychologique après une fausse couche : votre entourage et votre médecin peuvent vous aider.
Pendant neuf mois, vos règles ont disparu et voilà que quelques semaines après la sortie de la maternité, elles sont sur le point de faire leur réapparition. C'est ce qu'on appelle le retour de couches.
Les médecins recommandent en effet aux futurs parents d'attendre les 3 mois de grossesse pour annoncer cet heureux événement simplement parce qu'avant cela, les risques de fausses couches sont encore élevés.
Si vous le souhaitez, vous pouvez révéler à tout moment à votre employeur votre état de grossesse. Vous pouvez l'informer par écrit ou verbalement. Lors de cette information, votre état de grossesse devra être justifié par un certificat médical. Vous ne pouvez pas bénéficier des droits légaux et conventionnels.
Les causes de la mort foetale in utero sont souvent maternelles, soit accidentelles (traumatismes, infections, intoxications volontaires ou non) soit prévisibles, exposant alors à la récidive lors d'une grossesse ultérieure (syndrome vasculo-rénal, diabète, cardiopathie décompensée, syphilis, incompatibilité rhésus etc ...
Le curetage est réalisé sous anesthésie locale ou générale et dure 10 à 15 minutes. Le médecin racle la muqueuse utérine à l'aide d'une curette, afin de retirer toute trace de placenta. Il est possible de prescrire une injection d'ocytocine pour aider la contraction de l'utérus et éviter les risques d'hémorragie.
Le cycle reprend son cours de façon différente selon que la fausse couche est intervenue durant les premières semaines de grossesse ou plus tard. Ainsi, dans le cas d'une fausse couche précoce (moins de 12 à 14 semaines d'aménorrhée), les règles reviennent généralement après 4 à 6 semaines.