L'hermaphrodisme autorise un individu à se reproduire de deux façons : seul (autofécondation), ou par la fécondation croisée (allofécondation). La stratégie choisie a de multiples conséquences : l'individu transmet mieux ses gènes par l'autofécondation mais ses descendants survivent moins bien.
Une personne intersexuée dépourvue d'ovaires et d'utérus, ou possédant ces organes de façon peu développée, est théoriquement stérile. Elle ne peut en effet pas se reproduire de façon naturelle, puisque des ovaires non fonctionnels ou un utérus trop petit empêchent de pouvoir concevoir un enfant.
La parthénogenèse est courante chez les petits invertébrés tels que les abeilles, les guêpes, les fourmis et les pucerons, qui alternent entre reproduction sexuée et reproduction asexuée, mais l'on trouve des cas de parthénogenèse chez d'autres espèces, comme les reptiles, les poissons et dans une moindre mesure ...
Faire un bébé toute seule, c'est possible. C'est notamment le cas des espèces comme les phasmes, les requins-marteaux ou encore les dindons, qui n'ont pas obligatoirement besoin de mâles pour se reproduire. Cela s'appelle la parthénogenèse.
Si les plantes sont les organismes hermaphrodites les plus connus, beaucoup d'animaux sont aussi hermaphrodites. L'hermaphrodisme autorise un individu à se reproduire de deux façons : seul (autofécondation), ou par la fécondation croisée (allofécondation).
Mais un petit sous-ensemble d'animaux est capable de se reproduire sans pour autant avoir à s'accoupler. Le processus, appelé parthénogenèse, permet à certaines créatures, des abeilles domestiques aux serpents à sonnette, d'avoir ce qu'on appelle des « naissances vierges ».
Quel pourcentage dans le monde et en France ? Selon l'ONU, "on estime à jusqu'à 1,7 % la proportion de bébés qui naissent avec des caractéristiques ne correspondant pas aux définitions traditionnelles du sexe masculin ou du sexe féminin.
L'ambiguïté sexuelle est définie cliniquement par l'observation d'organes génitaux externes anormaux où l'on reconnaît un bourgeon génital médian, des bourrelets génitaux latéraux et un infundibulum génital sagittal ouvert ou incomplètement fermé.
Lors d'expériences menées en laboratoire mais également dans la nature sur des populations sauvages, ils ont découvert qu'à des niveaux très élevés, l'atrazine, l'herbicide en question, transformait des grenouilles mâles en hermaphrodites.
Dans le règne animal, la parthénogenèse se rencontre dans de nombreux taxons comme les nématodes, les polychètes, les oligochètes, les némertiens, les arthropodes (dont les insectes comme l'abeille et les pucerons), les gastrotriches et chez les vertébrés, certains reptiles (dragon de Komodo), oiseaux (Dinde) et ...
La reproduction asexuée désigne le fait pour un être vivant de se reproduire sans fécondation ni partenaire. Plusieurs plantes se reproduisent de manière asexuée. Elles peuvent utiliser différents organes pour permettre cette reproduction : Les stolons, qui sont des tiges aériennes.
Ces personnes qui ont un caryotype (46, XY), ont des OGE féminins, pas d'utérus et aucun cycle ovarien, donc pas de règles et sont stériles.
Le syndrome de la persistance des canaux de Müller (PMDS) est une forme rare de pseudo-hermaphrodisme masculin, caractérisé par la présence d'un utérus et les trompes de Fallope en raison de l'échec derégression du conduitmullerien chez les mâles du génotype normal.
Thomas Beatie et Trystan Reese ont été les premiers hommes à tomber enceinte. Nées femmes, ils sont aujourd'hui des hommes transgenres ayant gardé leurs organes sexuels internes et externes féminins. Ce qui leur a permis de porter leurs enfants.
Analyses génétiques, dosage hormonal, entrent en jeu pour déterminer le sexe de l'enfant. Dans les cas les plus complexes, le corps médical n'est jamais sûr à 100 % de faire le bon choix. Si aujourd'hui les techniques d'examen se sont améliorées, il y a quelques années, le risque d'erreur était plus important.
L'hermaphrodisme ou coexistence d'ovaires et de testicules chez une même personne se traduit le plus souvent par une apparence ambiguë des organes génitaux externes à la naissance. La fabrication d'une fille ou d'un garçon à partir de quelques cellules embryonnaires est un processus plus complexe qu'on ne le pense.
Fécondation naturelle
Deux types de fécondation existent chez les animaux : la fécondation interne et la fécondation externe.
Dans le Lot, les soigneurs du zoo de Padirac ont assisté à un phénomène naturel rarissime. Une femelle varan a donné naissance à trois bébés qu'elle a conçus toute seule. En l'absence de mâle, son instinct de survie a déclenché la parthénogenèse.
La parthénogenèse est un mode de reproduction indépendant de toute sexualité permettant le développement d'un individu à partir d'un ovule non fécondé. Elle a été étudiée pour la première fois en 1740 (chez les pucerons) par Charles Bonnet mais elle existe chez un grand nombre d'espèces animales.
Le mâle poursuit la femelle, lui mord la tête, les membres, l'immobilise contre un obstacle puis la féconde.
Les cellules germinales, spermatozoïdes et ovocytes, sont réparties soit dans une même glande génitale qu'on appelle la glande hermaphrodite (escargot), soit dans des glandes distinctes, testicules et ovaires.
Ce qui peut aussi nous aider, c'est que pendant la phase de floraison, on peut facilement reconnaître les fleurs mâles par leur couleur jaune et leur forme semblable à une banane. Quand on voit ces petites «bananes», jaunes et allongées, dans les têtes d'une plante femelle, la plante est hermaphrodite.
Une ratte peut se reproduire toute l'année et avoir 4 à 7 portées de 6 à 12 petits.
La reproduction asexuée est une reproduction sans intervention de gamètes. Une partie de la plante (tige, feuille, racine) donne un nouveau plant identique à la plante mère. On l'appelle aussi multiplication végétative ou de reproduction clonale.