Toutes les périodes de chômage, indemnisées ou non, sont prises en compte par l'Assurance retraite de la Sécurité sociale dans le calcul de votre durée d'assurance retraite. 1 trimestre est validé tous les 50 jours de chômage, dans la limite de 4 trimestres par année civile : Du 1er janvier au 31 décembre.
Les périodes de chômage indemnisé
Un trimestre est validé tous les 50 jours de chômage indemnisé, dans la limite de 4 trimestres par an. Cependant, vous ne cotisez pas pour votre retraite, aucune somme n'est donc reportée sur votre relevé de carrière.
Attribution des points AGIRC-ARRCO pendant les périodes de chômage. Pour chaque jour indemnisé par Pôle emploi, l'assuré acquiert des droits à la retraite complémentaire sous la forme de points. Les périodes de carence ou de différé d'indemnisation ne permettent plus l'acquisition des points de retraite complémentaire.
Grâce aux périodes d'activités salariées exercées en cours d'inscription, vous pouvez bénéficier de nouveaux droits à l'assurance chômage, calculés à la fin de votre indemnisation. C'est le rechargement des droits. Il faut pour cela avoir retravaillé pendant une durée suffisante et épuisé son droit précédent.
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
D'autant que les 980€ évoqués ne correspondent ni au minimum contributif ni à l'allocation versée aux personnes qui ont de faibles ressources. En réalité, il s'agirait de la retraite moyenne versée aux personnes qui ont travaillé toute leur vie au smic grâce au mécanisme du minimum contributif.
Si vous souhaitez arrêter de travailler avant l'âge légal de 62 ans, vous ne pouvez prétendre à percevoir une pension avant d'avoir atteint ce cap. Il vous faudra donc vivre grâce à d'autres revenus ou en “consommant” votre capital. Sauf dans certains cas particuliers.
Seules les périodes de chômage indemnisées sont prises en compte pour l'attribution de points de retraite complémentaire. Par conséquent, les périodes de différés d'indemnisation ou de délai d'attente ne vous donnent pas de points de retraite complémentaire.
Pour continuer à être indemnisé au-delà de l'âge légal de la retraite, vous devez justifier auprès de Pôle emploi que vous n'avez pas le nombre de trimestres suffisant pour liquider votre retraite à taux plein.
Pour les bénéficiaires des allocations du régime d'assurance chômage, le taux de calcul des points retraite Agirc-Arrco est de 6,20 % sur la tranche 1 des salaires et de 17 % sur la tranche 2.
Le montant annuel brut de votre retraite complémentaire Agirc-Arrco est égal à votre nombre de points acquis multiplié par la valeur du point au moment de votre retraite (1,2714 € en 2022).
Rappel : un trimestre est un ensemble de trois mois consécutifs, il y a quatre trimestres par an. Pour valider un trimestre, il faut cotiser sur un revenu égal à 150 SMIC horaire, donc 600 SMIC horaire sont nécessaires pour valider quatre trimestres par an.
Toutes les périodes de chômage, indemnisées ou non, sont prises en compte par l'Assurance retraite de la Sécurité sociale dans le calcul de votre durée d'assurance retraite. 1 trimestre est validé tous les 50 jours de chômage, dans la limite de 4 trimestres par année civile : Du 1er janvier au 31 décembre.
Depuis le 1er janvier 2021, la valeur d'un point Agri-Accro est de 1,2841 €. En estimant que notre salarié part à la retraite en 2022 et qu'il a accumulé 2500 points tout au long de sa carrière, il profitera d'une retraite complémentaire de 3210,25 € bruts par an, soit 267,52 bruts par mois.
En revanche, si vous partez en retraite avant 67 ans sans avoir le nombre de trimestres d'assurance retraite exigé, le taux de 50 % est réduit de 1,25 % par trimestre manquant. Ainsi, le taux de 50 % est réduit de 0,625 (50 x 1,25 %) par trimestre manquant.
Mode de calcul
Tous les éléments de rémunération (salaire de base, primes, heures supplémentaires) et les indemnités journalières de maternité sont pris en compte pour le calcul du salaire annuel moyen.
Tous les salariés nés après 1954 peuvent aujourd'hui partir à la retraite à partir de 62 ans. Ils ne peuvent donc plus percevoir l'ARE, sauf s'ils n'ont pas le nombre de trimestres requis. Ils peuvent dans ce cas bénéficier de l'ARE jusqu'à leur retraite à taux plein, dans la limite de leurs droits.
Pour bénéficier de ce maintien de droits, ils doivent être en cours d'indemnisation depuis au moins un an, avoir validé au moins 100 trimestres pour leur retraite et être affilié depuis 12 ans à l'assurance chômage, dont une année continue ou deux années discontinues dans les 5 dernières années.
Le minimum contributif est automatiquement porté à 673,76 €, en fonction du nouveau plafond des retraites personnelles passé à 1 273,76 €. Si votre retraite complémentaire est de 500 €, le montant de votre minimum contributif est déjà au maximum à 713,13 €, il reste donc inchangé.
Il est de 652,60 euros par mois ou de 7 831,24 euros par an, si l'assuré dispose de moins de 120 trimestres ; Si l'assuré dispose d'un minimum de 120 trimestres, le minimum contributif sera majoré. Il s'élèvera à hauteur de 713,16 euros par mois ou de 8 557,89 euros par an.
Pour valider un trimestre en 2022, il faut cotiser sur un salaire minimum équivalent à 150 heures rémunérées au SMIC, soit 1 585,50 € (le SMIC pris en compte est celui en vigueur au 1er janvier, même en cas de revalorisation de son montant).
Optimiser la fiscalité
Quitte à attendre le 1er janvier, mieux vaut patienter un mois de plus. Et demander votre retraite le 1er février. Dans cette hypothèse, vous percevrez votre dernière feuille de paie comportant votre solde de tout compte et votre prime de départ en retraite en janvier au lieu de décembre.
La réforme des retraites ne concerne pas les retraités actuels. Seule une mesure devrait les concerner directement : la revalorisation de la pension de retraite minimum à 1 100 euros pour une carrière complète, si elle est validée par le Parlement.
Le choix entre licenciement économique ou rupture conventionnelle dépend principalement de la situation du salarié. Cependant, la plupart du temps, le licenciement économique sera plus avantageux pour le salarié, pour les raisons suivantes : Il peut bénéficier du contrat de sécurisation professionnelle (CSP)