Les insectes n'ont pas de vrai coeur ni de vrais vaisseaux sanguins dans lesquels circule le sang. Le «sang» des insectes, que l'on appelle hémolymphe, se trouve dans tout le corps et est en contact direct avec tous les tissus et organes. Il n'est pas enfermé dans des vaisseaux sanguins.
Les fourmis, comme tous les insectes, n'ont pas un vrai coeur. Leur "sang" (nommé hémolymphe) ne circule pas dans des vaisseaux sanguins, mais baigne toute la cavité de leur corps. Contrairement au sang des vertébrés, l'hémolymphe n'assure pas le transport de l'oxygène et ne possède donc pas d'hémoglobine.
Les insectes n'ont même pas vraiment de système circulatoire et pas de vaisseaux sanguins. Le sang est situé dans les endroits creux de leur corps. Si nécessaire, il est contraint de passer d'une zone à l'autre par un grand tube central, qui est l'équivalent d'un cœur.
Contrairement aux mammifères et aux reptiles, la plupart des insectes ne modifient pas leurs comportements après avoir été blessés. Pour de nombreux experts, ce phénomène a été interprété comme une insensibilité à la douleur.
Oui, les insectes ont bien un cerveau.
Il est bien sûr petit. Celui de l'abeille est un des plus perfectionnés, mais il tient dans un cube d'un millimètre de côté. Il est formé d'une masse de ganglions nerveux et située dans la tête, dorsalement, comme chez nous .
Ce nombre parait vite dérisoire en comparaison avec le cerveau humain, dont on pense qu'il contient plus de 86 milliards de neurones. Cependant, pour une fourmi, son cerveau est plutôt puissant. Les fourmis sont largement considérées comme les insectes les plus intelligents du monde. »
Selon des chercheurs interrogés cette semaine par le New York Times, les insectes connaissent des états émotionnels, comme les êtres humains. C'est à l'université de Bordeaux que le docteur Daniel Cattaert a mené des recherches sur des écrevisses. Il a décelé des signes d'anxiété chez ces animaux.
-, ne possèdent pas de nocicepteurs, les récepteurs sensoriels de la douleur. De plus, ces animaux, dotés d'un cerveau très primitif constitué d'une chaîne de ganglions nerveux, ne posséderaient pas la capacité cérébrale à ressentir la souffrance.
Moins du dixième d'une tête d'épingle, tel est le volume d'un cerveau de mouche drosophile, la petite mouche à vinaigre qui volette sur vos plats de fruits trop mûrs. Cet encéphale minuscule possède environ 100 000 neurones, soit un million de fois moins que l'être humain, qui en possède 100 milliards.
« Ces petits insectes sont capables d'apprendre, de se souvenir. Ils savent distinguer les endroits sûrs des endroits dangereux. Ils ont des séquences élaborées de parade nuptiale et de toilettage », raconte Davi Bock, neuroscientifique.
Les insectes n'ont pas de vrai coeur ni de vrais vaisseaux sanguins dans lesquels circule le sang. Le «sang» des insectes, que l'on appelle hémolymphe, se trouve dans tout le corps et est en contact direct avec tous les tissus et organes.
Oui, les insectes respirent, comme tous les êtres vivants. Mais ils n'inspirent pas l'air par leur bouche ou leur nez comme nous. Ils n'ont pas de poumons. La plupart des insectes respirent grâce à des trachées.
La nuit, si vous n'allumez pas, elles restent immobiles, se reposent à l'intérieur de la maison, à proximité de la nourriture et dans des endroits favorables à leur reproduction.
Mais saviez-vous que le cheval a 5 "cœurs" ? Dans sa poitrine, il possède un cœur caractéristique des mammifères, qui bat 30 fois par minute au repos. En course, il peut atteindre 250 battements par minute. Son cœur est très gros, il pèse 4,5 kilos, alors que le nôtre pèse environ 300 grammes.
En effet, ils ont estimé que le comportement des drosophiles correspondait la plupart du temps à la grille des émotions primitives. Bref, les mouches seraient capables de ressentir une émotion équivalente à celle que nous qualifions de peur, de stress intense.
Pour en revenir aux insectes, ils auraient donc une conscience subjective. "Ils ne prêtent pas attention à toutes les informations sensorielles de manière égale, ils prêtent attention sélectivement à ce qui est le plus pertinent pour eux sur le moment, donc ils sont égocentriques", assure Andrew Barron.
Et il s'avère qu'elles sont étonnamment intelligentes, les Einstein du monde des arthropodes, en grande partie grâce à leur énorme cerveau.
Les insectes semblent intelligents, mais leur comportement repose sur des interactions neuronales simples. L'illusion est dans notre regard : face à un comportement complexe, nous avons tendance à surestimer les mécanismes qui le sous-tendent. Nous voyons une intelligence là où il n'y en a pas forcément.
Bonjour, D'après nos recherches, il semblerait que la mouche ne fasse pas vraiment pipi... En effet, si les mouches ont bien des reins (appelés tubules de Malpighi), ces quatre longs tubes associés par paire rejoignent le canal alimentaire de la mouche au niveau où l'intestin moyen devient l'intestin postérieur.
Les insectes peuvent tordre leur sexe pour l'accouplement
Pour éviter d'être à l'envers et d'être traîné par la femelle, certains mâles-mouches subissent des torsion génitales : entre 90º 180º avant ou pendant les rapports sexuels, pour quelques espèces, il existe des torsions à 360 degrés .
On peut donc dire que les insectes ne ressentent pas la douleur. Chez les animaux capables de nociception, reste à savoir s'ils ont aussi la conscience de souffrir comme les vertébrés à sang chaud (mammifères, oiseaux).
La peur de la contamination – le principal responsable de l'entomophobie provient de la peur de la contamination par les insectes, car la plupart des insectes tels que les cafards et les mouches sont porteurs d'infections. L'apparence dégoûtante de certains insectes crée également de l'anxiété.
En effet, l'entomophobie désigne la peur des insectes et se caractérise par une crainte irraisonnée et incontrôlable ressentie par un individu lorsqu'il est en présence d'un moustique, d'un cafard, d'une fourmi...
Les abeilles éprouvent des émotions et sont douées de capacités cognitives. Une étude conduite par des chercheurs de la MacQuarie University de Sidney montre que les abeilles sont bien plus que des machines à récolter le pollen, et sont gouvernées par leurs émotions lorsqu'elles prennent des décisions.