Généralement dépeints comme des machines à tuer dénuées de toute espèce de raisonnement, les requins sont en fait bien plus intelligents qu'on ne le croit. Observer, planifier, mémoriser : ces capacités cognitives semblent présentes chez au moins trois espèces de requins étudiées par les scientifiques.
Les requins voient très bien dans le noir, bien qu'ils soient daltoniens (ils ne perçoivent pas toutes les couleurs). Il y a pourtant une limite à la très bonne vue du requin (enfin des requins, devrait-on dire, car il en existe plus de 500 espèces actuelles), c'est la turbidité de l'eau.
Très intelligent, le grand requin blanc possède un atout non négligeable par rapport aux autres espèces de requins : il est le seul à sortir la tête hors de l'eau pour observer son environnement.
Le plus souvent l'attaque proviendrait d'une erreur d'identification ou serait motivée par la curiosité ; cette dernière hypothèse est crédible aux yeux de spécialistes du grand requin blanc comme R. Aidan Martin.
Les orques, meurtrières intrépides.
Le Requin-sagrin
Avec une taille moyenne de 70 cm et ses yeux immenses, il laisse un bon souvenir à tous ses voisins dont certains affirmeront même "Nous n'avions aucune idée qu'il s'agissait d'un requin." C'est vous dire à quel point ce petit machin est gentil.
Le requin longimane, spécialiste des catastrophes
Le requin longimane "est considéré comme potentiellement dangereux pour l'homme. C'est souvent la première espèce observée dans les eaux entourant les catastrophes en milieu océanique", explique le Florida Museum.
Une dizaine d'espèces peuvent s'attaquer aux humains, dont le requin blanc, le requin-tigre et le requin-bouledogue. Le plus dangereux est le requin-tigre parce qu'il est particulièrement opportuniste.
Le moustique : incontestablement le plus dangereux
Le moustique est véritablement l'ennemi numéro 1 de l'homme car il tue à lui seul près de 750 000 personnes dans le monde chaque année. Ce n'est pas tant l'animal en soi qui tue que les virus qu'il transmet en piquant ses victimes.
Les orques sont de redoutables chasseuses, au point que certaines n'hésitent pas à attaquer des requins.
Le requin continue donc d'avoir une réputation de dangereux prédateur pour l'homme alors qu'il est lui même une victime ! 100 millions de requins sont tués chaque année pour leurs ailerons.
Le plan vertical des queues de requin limite leur mobilité vers le haut et vers le bas, tandis que le plan horizontal des queues de dauphin permet une grande agilité et un changement de direction pour des attaques rapides. Les dauphins savent où il faut frapper pour éliminer un requin.
Ils chassent les phoques, les thons et de nombreux autres grands animaux marins. Difficile de penser que ces monstres des mers puissent avoir peur de quelque chose… Et pourtant, des scientifiques ont découvert que le grand requin blanc pourrait craindre une autre créature : l'orque !
Si le requin s'arrête de nager, c'est l'asphyxie. C'est pourquoi lorsqu'un requin est pris dans un filet, il meurt asphyxié. Cette respiration optionnelle convient à peu d'espèces. il s'agit d'utiliser le spiracle qui est un trou situé derrière les yeux.
Les requins qui attaquent les humains le font généralement par erreur ou accident. Ils confondent la personne avec une proie (tortues, otaries, …). Cela les poussent, la plupart du temps à lâcher la personne sans s'acharner.
Le sang humain a la réputation d'attirer un requin à des kilomètres… FAUX ! Depuis les terribles films sur les requins tels que Les Dents de la mer, le requin traîne derrière lui la réputation d'un tueur assoiffé de sang humain.
Les trois requins les plus dangereux au monde sont le grand requin blanc, le requin tigre et le requin bouledogue. À eux trois, ces prédateurs sont responsables de la grande majorité des attaques mortelles.
Les requins sont attirés par certaines couleurs plus que par d'autres. Les couleurs vives, et particulièrement le jaune (des plongeurs parlent du jaune miam miam), semblent attirer les requins des zones tropicales. Les couleurs sombres qui ne contrastent pas avec les eaux semblent protéger des attaques de requin.
Ocean Ramsey nage avec Deep Blue, un requin de plus de 6 mètres de long. On l'a aperçu pour la dernière fois y a quelques mois, à 15 kilomètres au large de Hawaï dans le Pacifique.
Grâce à sa taille gigantesque, pouvant parfois atteindre les 20 mètres de long, le requin-baleine est considéré comme le plus grand poisson au monde et comme l'un des dignes héritiers du mégalodon — une espèce géante de requins éteinte il y a de cela plusieurs centaines de milliers d'années.
Le requin mako, requin le plus rapide du monde.
Les requins peuvent entendre des sons pouvant provenir d'une source située à plus de 20 kilomètres de distance. Il semblerait, d'après expériences, que les requins soient sensibles aux basses fréquences, moins de 1.000 hertz (maximalité vers 100 hertz).
Des expériences ont montré que des sons rythmiques de basses fréquences ( 20 à 60 cycles par seconde, avec un pic à 40 hertz), ressemblant à ceux d'un mérou harponné, peuvent attirer directement sur l'émetteur de nombreuses espèces de requins.
Les narines du requin sont situées latéralement, entre la pointe du museau et la cavité buccale. Chacune contient deux canaux. L'eau pénètre par l'un des canaux vers une cavité à la surface plissée, qui contient des cellules olfactives. Celles-ci peuvent percevoir les odeurs les plus infimes , dont celle du sang.
Le Macrauchenia, l'animal « le plus étrange jamais découvert », a trouvé sa famille.