L'île de La Réunion se situe dans l'océan Indien. Elle fait partie des Départements d'outre-mer ou DOM au même titre que ses “cousines” américaines de Guyane, Guadeloupe et Martinique. Les Réunionnais sont de nationalité française, nous avons donc un passeport français.
À La Réunion et dans d'autres anciennes colonies françaises comme La Nouvelle-Calédonie, les Blancs sont parfois surnommés zoreilsou zoreilles. Il y a plusieurs versions quant à l'origine de ce terme péjoratif pour parler des métropolitains.
Les zoreys désignent les métropolitains qui habitent à La Réunion. L'origine du terme n'a jamais été clairement établie. Selon certains universitaires, le vocable "zorey" aurait été utilisé après l'envoi de Réunionnais à Madagascar durant la Première Guerre mondiale : les soldats blancs avaient les oreilles rouges...
Les Réunionnais sont Français… mais physiquement et physiologiquement, ils ne le sont pas! Ils se considèrent plus comme métisses, issus de l'océan Indien.» Plus qu'une identité française ou africaine, les habitants de La Réunion revendiquent d'abord leur culture locale.
Ce sont les descendants des Indiens de religion hindoue, environ 25 % de la population. Pour faire face à la pénurie de main-d'œuvre causée par l'abolition de l'esclavage, les colons réunionnais recrutent à partir de 1861 des travailleurs indiens.
Au féminin : une Réunionnaise, des Réunionnaises.
- Parce que les blancs coupaient les oreilles des esclaves qui s'échappaient des plantations. - Parce que les chasseurs d'esclaves marrons (esclaves enfuis) étaient payés au nombre d'esclaves tués et qui rapportaient leurs oreilles comme preuve pour se faire payer.
Dans ce cas, dites-lui « Mèrsi », qui est la traduction de « Merci » en créole réunionnais. C'est LA formule de politesse la plus répandue à la Réunion. N'hésitez pas à en abuser dans vos conversations du quotidien.
Bonzour ! : bonjour !
Habitant des Hauts au phénotype blanc. Je ne suis pas d'origine Indienne. Je suis ce que dans le langage familier créole, on appelle un "yabe".
Les premiers habitants sont des mutins déportés de Madagascar. Ils arrivent à Bourbon entre 1646 et 1669. La véritable colonisation commence dans la seconde moitié du xvii e siècle, avec la Compagnie française des Indes orientales et les projets de Colbert.
Nom commun. (La Réunion) Enfant né d'une union entre un(e) zoreille et un(e) créole. (La Réunion) Métropolitain vivant depuis longtemps dans les îles et ayant adopté le mode de vie local.
1504 : le premier navigateur européen à avoir croisé au large de La Réunion est Diogo Fernandes Pereira. Il lui donne le nom de Santa Apollonia. 1513 : Pedro de Mascarenhas passant au large de l'archipel formé par La Réunion, Maurice et Rodrigues lui donne son nom : Mascarenhas qui deviendra en français Mascareignes.
Douce, exotique et musicale, la culture réunionnaise se définit avant tout par sa mixité. Ses habitants, venus d'Afrique, d'Asie et d'Europe, ont inventé leur propre langue commune afin de communiquer entre eux plus facilement.
N'en déplaise à certains, la Réunion est un département français depuis 1946.
Mwen aimé ou doudou : Chéri(e) je t'aime.
Je t'aime en créole :
Créole Antillais (Antilles françaises) : mwen enmen. Créole Martiniquais (Martinique) : mwen enmen'w. Créole Guadeloupéen (Guadeloupe) : mwen enméw. Créole Réunionnais (La Réunion) : mi aim a ou.
- fèmé gèl a'w = tais-toi !
Dans les départements, régions et collectivités de la France outre-mer (DROM-COM), le terme Z'oreille (qu'on peut aussi orthographier Zoreilles, Z'oreil ou encore Zorey) désigne un Français métropolitain.
La découverte
Bien que l'on date sa découverte aux alentours de 1500, des navigateurs arabes semblent l'avoir repérée avant. L'amiral portugais Pedro Mascarenhas y aborde vers 1512 mais l'île reste inhabitée pendant de longues années.
Aux Antilles françaises, un béké est un blanc créole descendant des premiers colons. Ce terme concerne principalement les descendants originaires de la Martinique mais aussi ceux de Guadeloupe. En Martinique, les békés constituent un peu moins d'un pour cent de la population, soit environ 3 000 personnes.
Koman i lé ? : Comment ça va ?
Dans certaines anciennes colonies françaises, les «Métropolitains» peuvent encore être appelés les Zoreils ou Zoreilles. Ce surnom viendrait du fait que, comprenant mal le créole ou la langue des autochtones, les Français feraient constamment répéter et passeraient ainsi pour être «durs d'oreille».