idée 1: l'homme n'est pas libre. Spinoza: pour lui, l'homme n'est qu'une partie de la nature. En tant que tel, il est soumis aux forces aveugles de l'univers, prisonnier d'une chaine de causes et d'effets qui le dépassent. Il n'a donc pas de libre arbitre.
La liberté, c'est la capacité qu'a l'homme à choisir entre le bien et le mal. Une fois qu'on a dit cela, on ne sait plus trop quoi ajouter ! Pourtant, la liberté est ce qui fait l'homme ; la liberté est considérée par John Locke comme étant l'un des droits fondamentaux de l'homme.
Il apparaît que l'absence de liberté empêche le bonheur mais que sa présence ne suffit pas à l'assurer par conséquent on en vient à penser que la liberté est une condition nécessaire mais non suffisante du bonheur.
Par conséquent l'Homme n'est pas vraiment libre puisque c'est son Inconscient qui le contrôle, le fait désirer des objets du désir ou le pousse à faire des choix (qui peuvent même être rationnels mais imposés par l'Inconscient).
L'homme ne se définit pas par son essence, ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. Il est donc entièrement libre, puisqu'il est déterminé par ce qu'il fait et non ce qu'il est.
La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui; elle a pour principe la nature, pour règle la justice, pour sauvegarde la loi; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.
La liberté est une notion qui désigne l'absence de soumission, de servitude et de détermination, i.e. qu'elle est une notion qui qualifie l'indépendance de l'être humain ; d'une manière positive, elle désigne l'autonomie et la spontanéité d'un sujet rationnel, i.e. qu'elle qualifie les comportements humains volontaires ...
Epictète, qui était né esclave, formule, peut-être le premier, une théorie de la liberté : « ce qui dépend de nous est libre, ce qui ne dépend pas de notre volonté est asservi ». Autrement dit, nous sommes totalement libres de notre imagination, de nos idées, de nos rêves, même si nous sommes empêchés d'agir.
Faire son devoir, c'est accepter sa nature suprasensible d'être libre. Agir par devoir et agir librement/être libre sont une seule et même chose aux yeux de Kant car la liberté est autonomie, c'est-à-dire capacité à se prescrire à soi-même sa règle.
La liberté est en général l'objet d'une triple analyse. C'est d'abord une notion métaphysique. Il s'agit alors de savoir si l'homme est libre ou déterminé par des contraintes qu'il ne maîtrise pas. S'il est la cause première de ses choix, on dit qu'il possède un libre-arbitre (aussi appelé liberté d'indifférence).
Le bonheur et la liberté sont deux concepts qui peuvent être définis soit objectivement soit subjectivement. La liberté aurait davantage de valeur que le bonheur. L'homme prend conscience de sa liberté lorsqu'il en est privé et dans son rapport avec la mort.
Pour se sentir libre, il faut que le bonheur et la sagesse dépendent de soi-même et non pas des choses extérieures. Epictète fait une très célèbre distinction entre : - les choses qui dépendent de nous « libres » - et les choses qui ne dépendent pas de nous « étrangères ».
Cette expression est à la fois un précepte et un proverbe : il apprend à restreindre ses libertés en communauté, mais il est aussi utilisé pour mettre en garde contre tout abus de pouvoir. Si tu veux qu'on t'épargne, épargne aussi les autres.
Le principal désavantage de la liberté est que n'importe qui s'en empare sans fournir les efforts de réflexion et d'acquisition de connaissances préalables à son exercice éclairé.
La liberté est la valeur première et le corollaire absolu de l'être humain. Elle a donc, comme lui, un passé, un présent et un avenir, même si, selon les époques et les géographies, elle connaît des sorts divers.
Il y aurait une liberté naturelle de l'homme – puisque les hommes naissent libres. c'est encore cette liberté naturelle que Rousseau attribue à son sauvage et qui est tellement consubstantielle l'homme que renoncer à sa liberté ce serait renoncer à sa qualité d'homme.
Souvent, le monde animal nous paraît beaucoup plus libre que le monde des Hommes car il y a une absence de contrainte sociale. L'animal fait ce qui lui plait, c'est à dire il suit ses instincts, il n'a pas de barrière morale, il a une liberté physique lié à son indépendance (déf. : ne dépendre de personne pour vivre).
Qui a le pouvoir d'agir, de se déterminer à sa guise : Être libre de ses décisions. 5. Qui n'est soumis à aucune contrainte, à aucun contrôle, à aucune restriction : Avoir la libre disposition d'un bien.
L'homme voué à une certaine excellence vit dans une tension permanente entre son état et sa fin, entre ce qu'il est et ce qu'il doit être. L'individu moderne, quant à lui, est entièrement libre : la tension intérieure qui constituait le ressort de la vie morale s'évanouit.
Celle-ci est indépendante de toute cause extérieure. La volonté peut donner consentement à telle ou telle chose, quand bon lui semble. Elle « est tellement libre de sa nature qu'elle ne peut jamais être contrainte ».
La dépendance est un autre obstacle à la liberté intérieure. Il peut s'agir d'une dépendance à un objet, une substance, une relation, une habitude. Être dépendant, c'est ne plus pouvoir se passer de quelque chose, c'est perdre sa liberté.
L'incitation à la discrimination, à la haine, à la violence ou à la ségrégation* à l'égard d'autrui, en public, intentionnellement et pour une raison précise.
Jean STAROBINSKI. L' invention de la liberté, 1700-1789. Genève, Editions d'art Albert Skira, 1964. - Persée.
La liberté permet, par exemple, à une personne de faire des choix. Ces choix peuvent être très simples, comme sélectionner une chanson que l'on a envie d'écouter. Il arrive aussi que ces choix soient plus complexes parce qu'ils impliquent des obligations.
La liberté absolue n'existe pas. La liberté, toujours relative à l'histoire de chacun, est réponse à un jeu de contraintes. Il existe tout au plus une liberté optimale dans une situation donnée pour un individu donné. Perdre de vue ce fait, c'est s'aventurer en terrain dangereux, car totalement idéaliste.