Mais l'inflation peut réduire la demande, et donc les prix. Le durcissement des conditions d'octroi de crédits, peu aidés par les taux d'usure, participe au retour de la négociation et baisse le pouvoir d'achat notamment des ménages les plus modestes et des primo-accédants.
Lorsque l'inflation augmente, les taux d'intérêt peuvent également augmenter. Cela peut avoir un impact sur les prêts hypothécaires, rendant l'emprunt plus coûteux. Les emprunteurs doivent donc être conscients de l'impact potentiel de l'inflation sur leurs paiements hypothécaires mensuels et planifier en conséquence.
L'année 2023 marque un tournant pour le marché immobilier français, avec une tendance à la baisse des prix qui ne cesse de s'accélérer. Les grandes villes, comme Paris et Lyon, ne sont pas épargnées par cette chute. Dans ce contexte de crise, les prévisions pour 2024 restent incertaines.
Les prix des biens immobiliers devraient poursuivre leur baisse en 2024. Au travers de leur baromètre publié ce mardi, le site spécialisé Meilleurs agents anticipe même une baisse de 4% cette année, le double par rapport à 2023.
Il est donc très peu probable que les prix des propriétés (et des loyers) ne baissent pas en 2024. « La seule chose qui va améliorer l'accès à la propriété, c'est la création de logements », martèle Dominic St-Pierre.
Les unifamiliales restaient en moyenne 54 jours en 2023, c'est 13 jours de plus qu'en 2022. La baisse au niveau des offres se reflète aussi au niveau des ventes. Selon l' APCIQ , la région métropolitaine de Québec a enregistré 8 309 ventes résidentielles en 2023, c'est une baisse de 7 % par rapport à 2022.
Ainsi vendre en 2024 peut jouer en votre faveur plutôt que d'attendre avec incertitude que les prix immobiliers repartent à la hausse. Vous souhaitez découvrir la valeur de votre bien ? Obtenez une estimation 100% gratuite, en quelques clics seulement !
Une légère reprise est attendue pour 2025. Une légère reprise est attendue en 2025. "Le scénario est celui d'une baisse des taux directeurs de la BCE, aux alentours de septembre 2024, ce qui signifierait que les taux hypothécaires pourraient également légèrement baisser en 2025.
Le nombre de ventes de logements anciens baisse nettement à 955 000 ventes sur douze mois à fin août 2023 (soit -17% sur un an), et les prix se sont infléchis et s'inscrivent en légère baisse. L'inflation a légèrement reflué mais reste élevée : 4% en septembre 2023.
Cependant, il est vrai que 2024 s'annonce comme une bien meilleure année pour l'immobilier. Déjà, et cela ne vous a sûrement pas échappé, les taux se stabilisent - et mieux, ils baissent. Plus concrètement, on prévoit même que la barre des 3 % soit atteinte d'ici la fin de l'année.
Pourquoi les prix ne vont pas baisser ? On vient de l'expliquer : Le marché est bloqué, car il n'y a pas d'acheteur. Il faut laisser le temps et les salaires augmenter pour reconstituer le pouvoir d'achat des candidats à l'investissement immobilier locatif.
La tendance à la baisse des prix de l'immobilier devrait non seulement se poursuivre mais aussi s'accélérer en 2024, avec une baisse moyenne estimée à 4%.
Les économistes de la Deutsche Bank pensent que cette fin se profilera en 2024 : les marchés immobiliers ne vont certes pas s'effondrer, mais connaître un creux qui verra les prix de l'immobilier chuter d'environ 5 % pendant une période limitée (environ trois ans).
Une inflation modérée contribue donc à assurer l'équilibre entre le niveau d'épargne et le niveau de l'investissement sans lequel les taux d'intérêt s'orienteraient à la hausse, limitant ainsi les projets d'investissements des entreprises.
L'inflation pénalise l'épargne en entraînant une perte de valeur des sommes épargnées et en diminuant le taux de rendement. L'ensemble de ces effets risque de conduire à une baisse de l'activité économique, une diminution de l'investissement et donc du potentiel de croissance.
Conséquences de l'inflation
Réduction de l'épargne : Lorsque l'inflation est élevée, les taux d'intérêt ont tendance à augmenter pour compenser la perte de pouvoir d'achat des épargnants. Cela peut réduire l'incitation des ménages à épargner et à investir.
Traditionnellement, le début et la fin d'année correspondent aux meilleurs moments pour acheter un logement. En effet, la vente immobilière marque le pas une fois venu l'hiver.
Malgré un contexte inflationniste et une hausse des taux d'intérêt, le marché immobilier reste propice à un investissement en 2023.
Du point de vue économique, débuter un investissement immobilier quand vous avez entre 20 à 30 ans est approprié. En investissant à cet âge, vous avez la possibilité de contracter aisément un crédit immobilier de longue durée que vous pourriez commencer à rembourser jeune avec un faible taux.
Selon plusieurs analyses, les prix de l'immobilier devraient continuer à baisser en 2024, avec une moyenne estimée de -4%. Cette tendance à la baisse serait plus marquée dans certaines villes, comme Bordeaux et Lyon, où les reculs pourraient atteindre 8,6% et 8,1% respectivement.
Un scénario de décrue des taux presque certain
Elle devrait ramener progressivement son principal taux de refinancement à 2.0 % en 2026, sachant que d'ici là, la baisse sera lente dans un premier temps (3.4 % en 2024, après 3.8 % en 2023).
Une crise immobilière en France se produit lorsque le marché immobilier connaît une période de déséquilibre, caractérisée par une baisse significative des prix des biens immobiliers, une demande en déclin et des facteurs économiques négatifs qui impactent le secteur immobilier du pays.
Espérer générer une plus-value immobilière
Si vous vendez moins de 5 ans après avoir acheté, en fonction de la localisation de votre bien, vous pouvez dégager une plus-value. Le marché immobilier peut être lent, selon les régions, et il faut être conscient de ses variations.
Hormis lors des périodes de la Covid-19, c'est habituellement au printemps que l'activité immobilière est la plus dynamique, en partie grâce à une météo plus clémente avec le retour du soleil et à un moral des acheteurs plus positif après un long hiver frais.
Le marché de l'immobilier ralentit et la situation ne devrait pas s'améliorer en 2024. En cause, une période économique difficile, marquée par l'inflation, qui a pour conséquence une baisse de pouvoir d'achat des Français, et une hausse des taux d'intérêt des banques, rendant l'accès au crédit plus difficile.