Cette opération a la fâcheuse réputation d'être très douloureuse. Toutefois une infiltration d'anesthésique local de durée prolongée faite pendant l'anesthésie générale, au cours de l'opération, permet de largement diminuer la douleur au réveil et durant la première journée.
Elle est pratiquée sous anesthésie générale. Les vaisseaux sont ligaturés et les hémorroïdes internes et externes sont retirées dans leur totalité. Cette méthode entraîne la formation de trois ou quatre plaies et parfois un retrait d'un petit morceau du sphincter anal.
Vous pourrez marcher et vous asseoir en voiture pour regagner votre domicile (même si celui- ci est distant d'une ou deux heures de route). Vous pourrez vous déplacer, manger assis à table… Il ne faut en aucun cas rester alité, au risque de vous constiper et d'avoir une phlébite.
Les douleurs peuvent réapparaître après retour à domicile et il est donc nécessaire d'adapter le traitement antalgique. Si les douleurs persistent, un spasme réflexe peut s'installer qui entrave la cicatrisation et aggrave la douleur.
Vous devez soit prendre une forte dose de laxatif (3 sachets en une prise par exemple), soit réaliser un lavement rectal. Ce lavement doit être réalisé avec de l'eau (on peut utiliser un flacon de Normacol® que l'on vide de son contenu).
"Quelle que soit la technique, les hémorroïdes peuvent récidiver après l'opération. Les facteurs de risque sont divers. Mis à part les imperfections techniques, il peut y avoir des hémorroïdes dont le volume est tel que l'on essaie seulement de "sauver les meubles", la consultation s'avérant trop tardive.
Ce qui peut être supprimé par la chirurgie, ce sont les crises douloureuses liées à des caillots (thromboses) dans les hémorroïdes externes, ou la sensation d'extériorisation des paquets hémorroïdaires internes lors de la défécation, accompagnée de saignements dans les toilettes ou sur le papier, et parfois d'un ...
Les Recommandations pour la Pratique Clinique concernant la chirurgie hémorroïdaire préconisent l'association d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) (kétoprofène) et du paracétamol de façon systématique ; le recours aux morphiniques est nécessaire si le score d'intensité douloureuse reste > 5/10.
La plus connue est la vigne rouge: en tisane, compter 1 cuillerée à soupe de plante infusée 10minutes dans un bol d'eau chaude. Des compresses imprégnées d'une demi-cuillerée à café d'extrait fluide d'hamamélis et/ou de gel d'aloe vera apaisant peuvent être appliquées localement matin et soir.
Boire des jus de fruits frais
Le jus de baies noires (cerises, mûres, myrtilles) mélangé au jus de pomme est particulièrement bénéfique lors d'une crise d'hémorroïdes. Il réduit la douleur et tonifie en renforçant les veines hémorroïdaires.
Seul votre médecin, gastro-entérologue proctologue (spécialisé dans les problèmes d'hémorroïdes) pourra vous expliquer à quel stade vous en êtes et vous proposer les solutions adéquates.
Il est conseillé de consommer un régime riche en fibres et de bien boire. Pour éviter les selles dures, des laxatifs vous ont été prescrits (sachets à diluer dans l'eau le plus souvent).
La maladie hémorroïdaire est une maladie bénigne dont les symptômes sont très gênants. Seuls 10% à 15% des patients requièrent un traitement chirurgical. L'objectif du traitement chirurgical est d'obtenir la disparition des manifestations hémorroïdaires tout en préservant la continence anale.
Les solutions de base recommandées en cas de crise hémorroïdaire consistent à maintenir une bonne hygiène anale, éviter la chaleur et utiliser des lingettes bébé pour s'essuyer au lieu du papier toilette. Cela pour ne pas agresser les veines dilatées et extériorisées au niveau de l'anus.
Le froid n'a pas son pareil pour calmer une crise hémorroïdaire. Il présente en effet des propriétés anesthésiantes et vasoconstrictrices. Il va apaiser la douleur et stimuler la circulation sanguine pour dégonfler les vaisseaux concernés.
Régime alimentaire
Evitez les piments et les aliments épicés, la moutarde, les pistaches, les fruits secs, les fruits de mer, le café, le chocolat et les boissons alcoolisées ou gazeuses.
Notons que le jus de citron peut également être intéressant dans le traitement et la prévention des hémorroïdes par son effet stimulant de la circulation sanguine.
L'incision ou l'excision de la thrombose hémorroïdaire externe (THE) n'est pas systématique. Elle est recommandée en cas de THE douloureuse, externe, unique ou en nombre limité, et peu ou non oedémateuse. Elle permet de raccourcir la durée des symptômes et de limiter les saignements en cas de THE partiellement rompue.
En cas d'hémorroïdes thrombosées, et suivant l'importance de cette thrombose, il sera parfois nécessaire de consulter un chirurgien qui agira localement. Vous l'aurez compris, le premier et le plus naturel des traitements est le traitement manuel qui va restaurer le drainage veineux du rectum.
Le traitement rapide des hémorroides internes associe : Des médicaments contre la douleur, paracétamol ou ibuprofène. Des crèmes à appliquer localement. Le médecin prescrit en général une crème à base de cortisone, sur une courte durée, et qui ont un effet rapide dans le traitement des hémorroïdes.
Certains facteurs déclenchants sont classiquement décrits : repas trop riches ou trop épicés, épisodes de la vie génitale, grossesse, prise de médicaments, constipation et efforts de poussée. Leur symptomatologie diffère en fonction de leur localisation sur les plexus hémorroïdaires externes ou internes.
L'hémorroïdectomie pédiculaire est recommandée quel que soit le grade de la maladie hémorroïdaire (grade A) [2]. Elle peut être indiquée d'emblée en cas de complication aiguë (poly thrombose hyperalgique et/ou nécrotique résistant au traitement médical), d'une anémie sévère, et de maladie hémorroïdaire grade 4.
Comment faire dégonfler les hémorroïdes ? Le meilleur moyen de traiter les hémorroïdes rapidement et d'empêcher qu'elles reviennent, c'est de soigner la constipation car ce sont les selles dures qui les provoquent. Pour cela, adoptez une alimentation riche en fibres (fruits, légumes, céréales complètes).
Avec la pression, le sang s'accumule dans les hémorroïdes et la pression sanguine augmente, ce qui favorise leur développement». Mais le problème peut aussi aller dans l'autre sens: «une hémorroïde peut devenir un obstacle aux selles, et peut donc provoquer de la constipation».
Chaque jour, il est recommandé de boire entre 1,5 et 2 litres : au choix, de l'eau riche en sels minéraux, comme Hépar ou Contrex, des jus de fruits, du thé, de la soupe... En revanche, évitez l'alcool, qui dilate les vaisseaux.