La mycose vaginale n'est pas considérée comme une maladie sexuellement transmissible (IST). D'une manière générale, elle ne se transmet pas à un partenaire lors d'un acte sexuel.
Chez l'homme, le champignon atteint généralement le bout du pénis (gland). La mycose génitale peut alors débuter par les symptômes suivants: démangeaisons du gland, gland douloureux et inflammé, prépuce gonflé et démangeaisons ou sensation de brûlure à la miction ou lors des rapports sexuels.
À savoir : après une relation sexuelle avec un nouveau partenaire, les mycoses sont plus fréquentes. En effet, chaque homme possède une flore intime qui lui est propre, comme c'est le cas pour les femmes. Et un rapport sexuel, c'est la rencontre de deux flores intimes qui n'avaient jamais été en contact auparavant.
En général elle ne se transmet pas, elle n'est pas considérée comme une IST. Il n'est pas rare que quand une femme est pourvue de beaucoup de mycoses, l'homme puisse ressentir une irritation après le rapport au niveau de la verge et on le traite comme une mycose.
On ne parle pas de transmission car la mycose n'est pas réellement une IST. La candidose peut être effectivement réactivée lors de rapports non protégés, mais il ne s'agit pas de transmission à proprement parler.
Une mauvaise hygiène intime (utilisation de produits au pH trop acide ou de produits désinfectants) pouvant perturber le bon équilibre de la flore microbienne. Une irritation de la muqueuse sexuelle due à des rapports trop intenses ou des lavages de la zone intime trop fréquents. Un diabète.
Une fois que le champignon Candida albicans a pris le dessus sur la flore génitale, il ne peut pas s'en aller spontanément, il faut impérativement mettre des actions en place pour s'en débarrasser. Une mycose non traitée peut donc durer des jours, des semaines, voire des mois, si elle n'est pas prise en charge.
"Sur le long terme, les mycoses non traitées peuvent entraîner irritations et autres sensations gênantes au niveau du vagin", précise Megan Quimper, ajoutant qu'il y a peu de chance qu'une mycose non traitée pendant longtemps soit dangereuse mais qu'il existe des risques s'il s'agit en fait d'une MST.
Pour limiter le risque de mycose suite à un rapport sexuel, il est recommandé de pratiquer une toilette intime systématique après votre câlin. Veillez cependant à ne jamais utiliser de produits antiseptiques ou de savons trop décapants type gel douche qui risqueraient de déséquilibrer encore plus votre microbiote.
En cas de mycose vaginale, faut-il traiter le partenaire ? Lorsqu'il s'agit d'une première mycose, il n'est le plus souvent pas nécessaire de traiter le partenaire en même temps. En effet, les études disponibles sur ce sujet ont montré que cela ne changeait rien à l'évolution de la maladie.
Démangeaisons. Douleurs en urinant. Écoulements. Parfois, une odeur particulière.
Très fréquentes chez les femmes, les mycoses génitales peuvent également affecter les hommes, quoique beaucoup plus rarement. Comme c'est le cas pour les femmes, il s'agit d'une prolifération de champignon Candida Albicans qui se localisent au niveau du gland.
Lorsqu'on met des ovules, il est conseillé d'éviter les relations sexuelles pour garantir l'efficacité du produit.
Pour bien faire, utilisez également un nettoyant doux spécialement formulé pour cette zone fragile ou un savon ayant un PH alcalin doux, c'est à dire qui respecte le pH de la zone vulvaire. En général, il varie entre 4 et 5,5. Vous pouvez aussi réaliser cette toilette avec de l'eau claire, tout simplement.
La disparition spontanée d'une mycose vaginale prend généralement de quelques jours à quelques semaines. Quoique, la plupart des femmes préfèrent la traiter rapidement pour s'en débarrasser le plus tôt possible. En effet, l'infection vaginale est une maladie à la fois désagréable et gênante pour les femmes.
Lorsque vous avez totalement guéri votre mycose, la sensation de brûlures et les démangeaisons disparaissent. Si votre mycose se trouve sur la peau, celle-ci commence généralement rapidement à retrouver son aspect normal, et si c'est une mycose vaginale, les pertes blanchâtres disparaissent également.
Lorsqu'elle est sévère, la mycose digestive peut provoquer une perte de poids et une grande fatigue, accompagnées de vertiges.
Ainsi, l'application d'une crème est conseillée pour soulager les désordres externes (au niveau du vagin et des lèvres) et l'application de capsule ou d'ovules vaginaux complètent l'effet en interne en étant appliqué au fond du vagin.
Les démangeaisons de la vulve peuvent avoir plusieurs causes : dermatologiques, infectieuses (bactérie, virus), irritantes, ou encore inflammatoire. Elles peuvent notamment survenir après un rapport sexuel et sont plus fréquentes pendant la grossesse.
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La mycose vaginale n'est pas incompatible avec les rapports sexuels. Ces derniers peuvent néanmoins être douloureux et augmenter l'irritation. Très rarement, la mycose peut se transmettre à l'homme. Le partenaire présente alors généralement une balanite (inflammation du gland qui dure quelques jours) après le rapport.
Tout comme la mycose vaginale, la mycose vulvo-vaginale se caractérise par des démangeaisons avec parfois des brûlures au niveau de la vulve. Des rougeurs et un oedème sont alors visibles, et des pertes blanches et épaisses s'écoulent du vagin.
La mycose débute donc par une atteinte des tissus péri-unguéaux (autour de l'ongle) appelée péri-onyxis puis de l'ongle. Ces tissus sont tuméfiés, rouges et douloureux, laissant échapper un liquide clair. L'ongle malade présente sur un bord une tache jaunâtre qui s'étend, puis il s'épaissit.
On veillera notamment à éviter l'apport alimentaire de moisissures et de levures (produits laitiers crus, fruits et légumes trop mûrs, charcuterie, levures de bière, produits entamés depuis plus de 24h…). On évitera aussi les sources de glucides et notamment les sucres simples. Les mycoses s'en nourrissent.
Les ovules doivent être insérés directement dans le vagin, au moment du coucher. Selon la forme médicamenteuse, la durée du traitement peut varier : un ovule classique doit être mis tous les soirs pendant 3 jours ; un ovule à libération prolongée va agir durant 3 jours, il ne s'utilise donc qu'une seule fois.