Au Maroc, l'auto-entrepreneur est un statut juridique récent qui permet de créer et de gérer une entreprise en toute simplicité. Il regroupe plusieurs profils, chômeur, étudiant audacieux ou salarié donnant sa démission pour création d'entreprise.
Il est tout à fait possible de créer son entreprise en restant salarié, à condition de respecter les dispositions légales et conventionnelles applicables, notamment celles émanant du Code du travail et celles directement fixées par l'employeur dans le contrat de travail.
Une société commerciale pour vous aider à rester salarié
Il s'agit de la société à responsabilité limitée (SARL) et société par actions simplifiées (SAS). Ces formes existent aussi sous forme unipersonnelle (EURL et SASU).
Vous entreprenez seul, sans associé ? Vous avez le choix entre vous installer en entreprise individuelle, avec la possibilité de choisir le régime ultra simplifié du micro-entrepreneur ou de créer seul une société : EURL ou SASU.
S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut de la société par actions simplifiée unipersonnelle sous le régime d'impôt sur le revenu permet de payer moins de charge. S'il y a plusieurs associés, les charges d'une SARL et SAS sont presque les mêmes.
Toute personne de nationalité française ou d'un pays européen (Union européenne, Espace économique européen ou Suisse) disposant d'une carte nationale d'identité valide peut s'immatriculer au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) et donc créer une entreprise commerciale.
L'une des raisons les plus convaincantes pour les salariés de ne pas quitter leur poste reste la sécurité que ce dernier leur apporte: la sécurité sociale, la mutuelle, les droits au chômage, aux congés payés… Un ensemble d'éléments qui rassurent les employés.
Le capital de cette société doit être de cent mille dirhams au moins. Il est divisé en parts sociales égales, dont le montant nominal ne peut être inférieur à cent dirhams.
Le droit au cumul selon le type de travail
Le cumul des emplois n'est pas interdit tant qu'il n'y a pas de dépassement de la durée légale du travail. Un individu peut donc signer deux ou plusieurs contrats de travail sans frein législatif, ou encore se mettre à son compte.
Vous êtes soumis au régime de la micro-entreprise si votre chiffre d'affaires ne dépasse pas 176 200 €. Au-delà, vous basculez dans le régime de l'entreprise individuelle.
Vous vous sentirez seul
En effet, vous n'aurez plus de collègues pour partager les pauses, boire un café, raconter vos vacances... vous serez seul devant votre ordinateur ou dans votre voiture. Que dire des décisions que vous devrez prendre seul puis assumer !
À retenir pour sortir du salariat
En analysant son poste actuel, en prenant conscience de ce que l'on va perdre ou gagner, mais aussi en questionnant le timing pour quitter son emploi et travailler comme indépendant.
Toute création d'entreprise doit faire l'objet d'une déclaration officielle du début de l'activité auprès du Registre des Commerces et des Sociétés (RCS). Il faudra également domicilier son entreprise et immatriculer son activité au sein de ce même organisme au moins 15 jours avant le commencement de l'activité.
Les entrepreneurs qui se lancent seuls doivent choisir entre l'un des trois statuts juridiques suivants : l'entreprise individuelle (et le régime de la micro-entreprise), la société par actions simplifiée unipersonnelle ou l'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée.
S'il souhaite un revenu de 1 500 euros, alors il devra réaliser un chiffre d'affaires de 2 314 euros et trouver 15 clients par mois en moyenne. Il paiera 514 euros de cotisations sociales par mois.
Le dirigeant d'une entreprise individuelle est appelé l'entrepreneur individuel. C'est une personne physique qui peut exercer une activité commerciale, libérale, artisanale ou encore agricole.
Il y a 4 formes d'entreprise : l'entreprise individuelle, la société de personnes (société en nom collectif ou en commandite), la société par actions et la coopérative.