Il faut savoir que la faim, chez le bébé, devient vite douleur et angoisse : elle doit vite être satisfaite. Donnez-lui le sein ou un biberon, même s'il a déjà bu il y a deux heures la quantité prescrite par le pédiatre.
Si bébé porte ses mains à sa bouche, cherche le sein ou le biberon, il a probablement faim. Vous reconnaîtrez ces pleurs, qui sont souvent rythmiques et peuvent sembler intenses. Plus un bébé est jeune, plus il y a de chances pour qu'il ait faim, puisque son estomac est encore tout petit.
Votre bébé vous montre qu'il a faim de plusieurs façons : sa respiration change, il bouge les yeux sous les paupières, il remue ses bras et jambes, s'étire, porte les mains à la bouche ou au visage, puis il fait des mouvements de succion. Voilà autant d'indices que votre bébé est prêt à boire.
En cas de douleurs, les pleurs sont intenses, de sonorité aiguë et perçante. L'origine de la douleur peut être une rhinopharyngite, une otite, rare avant l'âge de trois mois, ou des ballonnements intestinaux.
Dès le début, ses cris sont stridents - au maximum de leur intensité. Pour exprimer de la peur, bébé garde les yeux ouverts et renverse la tête par derrière. Plus la tension monte, plus l'intensité du cri augmente. Lorsqu'il a faim, bébé fera des cris aigus et courts : ils montent et descendent.
S'ils pleurent dans vos bras :
Votre nourrisson ressent peut être une fatigue et a besoin de dormir. Bébé a peut être faim. Il a peut être envie de sucer. Il a besoin de stimulations (massage, musique, éveil…).
Les nourrissons ont très souvent les mains froides sans que cela ne reflète leur confort. En revanche, s'il a trop chaud, sa peau sera moite, il transpirera, son rythme cardiaque s'accélèrera et il pourra avoir de la fièvre. Dans ce cas, découvrez-le et vérifiez la température de la pièce.
Son cerveau est bien trop immature pour élaborer une telle stratégie. Il réagit simplement sous l'impulsion de ses besoins primaires. Il a peur, il ne se sent pas en sécurité : c'est un véritable besoin. Et si on le comble (au lieu de le frustrer davantage), on arrivera sans doute à le rassurer et il se calmera.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
La seul solution c'est le portage et d'essayer de le faire téter autre chose que le sein quand tu ne peux pas lui donner.
En ce qui concerne la satiété nocturne, il est important de prévoir un repas du soir nourrissant, mais également que l'enfant soit suffisamment nourri tout au long de la journée. Pour que le bébé tienne toute la nuit sans avoir faim, il est important que ses besoins nutritionnels soient couverts la journée.
Deux heures après avoir allaité ou donné le biberon, il en redemande déjà ! Ne vous inquiétez pas. Vous pouvez l'allaiter autant que vous le voulez. Votre lait maternel s'adapte constamment aux besoins de votre bébé.
C'est un besoin naturel et inné chez le nourrisson qui apparaît dès la vie utérine. Sucer son pouce l'aide à se rassurer et à s'apaiser. Dès les premières heures de sa vie, un bébé aura d'ailleurs instinctivement envie de téter sa maman. Mais ce besoin n'est pas qu'alimentaire !
Les pleurs de décharge sont des pleurs intenses, difficiles à calmer, qui surviennent plutôt le soir, généralement autour de 18 heures. Ces pleurs apparaissent entre la naissance jusqu'à l'âge de 3 ou 4 mois environ, avec un pic généralement compris autour de 6 à 8 semaines.
Ne pas allonger Bébé immédiatement après son biberon ou sa tétée. Avec ou sans rot, mieux vaut attendre 15 minutes avant d'allonger un tout-petit qui vient de boire son lait, évite qu'il ne régurgite et s'étouffe, alors qu'il est déjà en position allongée.
Non, un enfant ne risque pas de « s'habituer aux bras ». Contrairement aux idées reçues, un enfant ne risque pas de « s'habituer aux bras », c'est à dire de réclamer davantage les bras de l'adulte si celui-ci le prend plus souvent dans les bras.
Il s'agit simplement d'un besoin de continuité après sa vie intra-utérine. Dans vos bras, il se sent rassuré et en sécurité : il retrouve votre odeur, les bruits de votre cœur, vos mouvements, le son de votre voix tout en étant bien contenu au chaud contre vous. Il n'y pas meilleure place pour lui et ça se comprend !
Pour nettoyer les fesses, basculez votre bébé sur le côté, en enroulant le bras et la jambe et en maintenant la tête sur le côté. Les fesses sont alors plus faciles à nettoyer. Gardez cette position pour mettre une couche propre, puis basculer votre bébé de l'autre côté afin d'ajuster la position de la couche.
La coloration des joues, des mains et des pieds est généralement assez fiable, notamment chez un enfant à la peau pâle. D'autres signes peuvent indiquer que bébé a trop chaud ou trop froid : des pleurs importants, une somnolence, une apathie ou au contraire une grande nervosité…
Il faut comprendre que c'est une réaction normale de défense de l'organisme contre une infection. Il est important de bien savoir comment la mesurer. En elle-même, la fièvre est le plus souvent sans gravité et ne nécessite un traitement que lorsqu'elle dépasse 38°5 C et qu'elle est mal tolérée.
En fait, votre bébé ferme les poings tout simplement parce qu'il n'a que peu de marge de manœuvre d'un point de vue neurophysiologique : il s'agit juste d'une position réflexe, qu'il garde souvent jusqu'à l'âge de 2 ans.
Laisser pleurer un nouveau-né, des conséquences graves
D'après une étude du département de psychologie de l'université de Notre-Dame aux États-Unis, laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler aurait des conséquences négatives pour sa santé et pourrait entraîner des problèmes d'anxiété à l'âge adulte.
Il n'est pas recommandé de laisser pleurer un bébé, même s'il n'est plus un nouveau-né. Un bébé ne pleure jamais pour manipuler. Son cerveau n'est pas encore assez développé pour lui permettre de manipuler ses parents. Il ne possède pas non plus la capacité de gérer ses émotions.