Un psychologue ou un psychiatre peut également tomber amoureux de sa patiente. C'est humain. Son travail consiste à gérer son contre-transfert et à l'utiliser dans la relation thérapeutique. En effet, son éthique ne lui permet pas de s'engager dans une histoire d'amour avec son patient.
Le « transfert amoureux » peut faire ressurgir des traumatismes enfouis ou un rapport conflictuel avec les parents, par exemple. Ce mécanisme inconscient est en fait un moyen de mettre en scène des souffrances antérieures sans devoir passer par la case « confession ».
Le code de déontologie est clair à ce niveau là. S'agit-il réellement d'amour, ou plus simplement de "transfert", cet attachement qui arrive à un moment ou un autre de la thérapie. Il appartient alors au psy comme au patient d'aborder cette question comme un temps nécessaire du processus thérapeutique lui-même.
Déontologie: L'Ordre des médecins interdit les relations sexuelles entre médecins et patients. L'interdiction des relations sexuelles avec les patients vient d'être inscrite dans le Code de déontologie médicale.
L'érotomanie est une forme de paranoïa qui peut être superficielle ou profondément structurelle et qui consiste à attribuer à l'autre nos propres intentions amoureuses.
Il est tout à fait normal de s'attacher et même de tomber amoureux du psychanalyste. La situation analytique est une situation particulière, en dehors du contexte social habituel. C'est une situation permettant d'accéder au plus intime de soi même et à sa vérité profonde.
Résolution du transfert en psychologie
Le transfert qu'effectue le patient envers le thérapeute est involontaire et s'impose à lui de façon inconsciente. Il lui permet de comprendre ce qui se passe en lui-même à travers ce qu'il renvoie au thérapeute.
Mais ce même rapport ouvre déjà une porte, « il convient d'éviter même une relation intime avec un ancien malade sur lequel le médecin dispose d'indications anciennes d'ordre professionnel (cependant une authentique relation amoureuse peut émerger entre un soignant et un soigné : le soigné doit alors être pris en ...
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
Les signes annonciateurs d'un contre transfert : Tendance à intervenir trop rapidement à cause d'une émotion d'un patient, La contagion d'humeur où le thérapeute se cale sur celle de son patient, L'irritation ressentie à cause des propos du patient.
Le psychologue doit notamment refuser un-e client-e ou l'adresser à des personnes professionnellement qualifi ées s'il ne dispose pas des connaissances ou des compétences nécessaires (art. 5 Code de déontologie de la FSP (CD).
LE PSY S'ATTACHE-T-IL A SES PATIENTS ? (et la réponse pour moi est : oui) La relation entre le psychothérapeute est son patient est singulière : déontologiquement, le thérapeute ne doit pas franchir les limites professionnelles, et l'amitié n'a pas sa place dans une relation thérapeutique.
Parler avec son psy, c'est oser poser des questions
Il n'y a pas de questions bêtes. Lors des séances, le psy ne parle que très peu, mais il répondra sans hésiter à vos questions. Sachez qu'il s'agit d'une séance de liberté d'expression, n'ayez pas peur d'être jugé.
Quand une analyse ou une psychothérapie sont " vraiment " finies, cela s'impose en général à l'analyste comme au patient : le patient sent qu'il a retrouvé sa route et l'analyste " l'entend ". Comme une évidence.
Merci à mon psy de m'écouter, de me réconforter, de m'éclairer et de me guider. Merci à mon psy de sa patience, de sa gentillesse. Sans mon psy, je n'écrirais pas aujourd'hui, car j'aurais choisi d'en finir avec la vie.
2 – L'examen physique
La palpation : le médecin touche et palpe certaines parties du corps. La percussion : le médecin recherche des bruits anormaux en tapant par exemple à l'arrière du dos. L'auscultation : le médecin écoute certains organes internes (cœur, intestins, poumons) avec un appareil appelé stéthoscope.
L'effet miroir, c'est ce comportement qui fait que nous imitons, sans le vouloir, les paroles, les gestes et attitudes de nos proches. Dans le monde professionnel, l'effet miroir peut être une technique pour négocier et même obtenir une promotion... Qui se ressemble s'assemble, dit l'adage.
Ce transfert qui s'opère permet de retraverser ces ressentis, d'en prendre conscience, de les nommer et de s'en débarrasser. Mais pour cela, il est extrêmement important que le patient dise tout à son analyste, sans rien censurer, même s'il a peur de lui faire de la peine.
En psychanalyse active, le transfert est considéré comme une forme d'activation des différentes phases d'évolution psychoaffectives. Dans un premier temps, le transfert positif est seul à l'œuvre, l'analysant perçoit l'analyste et les séances comme une matrice protectrice, rassurante, bienfaisante.
Si tu as tendance à t'attacher trop vite aux hommes, c'est sans doute parce que tu as un manque d'amour de soi, et/ou que tu as besoin de combler un manque affectif lié à ton passé amoureux ou familial.
Lorsqu'on s'attache à quelqu'un, ce n'est pas simple. On se pose plein de questions. Il s'agit d'accepter de faire confiance à cette personne et de se laisser aller dans la relation. En fonction de ce qu'on a vécu étant enfant, on arrive à créer des liens plus ou moins positifs avec les autres.
Si le transfert en psychanalyse est une projection émotionnelle de l'analysé sur la personne du thérapeute, le contre-transfert désigne la réaction inconsciente que ce dernier aura vis à vis de son patient et en réponse à ce transfert.