Selon des études scientifiques, jouer aux jeux vidéo peut apaiser la douleur. Le jeu vidéo absorbe l'attention jusqu'à nous faire oublier le temps qui passe… et même la douleur. C'est ce qui a été montré par une étude effectuée auprès de grands brûlés, puis dans d'autres travaux sur des maladies chroniques.
Les jeux vidéo ont la réputation d'être violents et débilitants. Pourtant, de récentes études montrent qu'ils améliorent des capacités cognitives différentes selon le type de jeu. Les risques pour la santé restent très limités et peuvent facilement être évités.
Des nombreuses études montrent que jouer à son jeu préféré améliore l'humeur, apporte des émotions positives, un état de relaxation et diminue l'anxiété. Le jeu vidéo amène le joueur à construire différentes stratégies de régulation qui ont un impact positif sur les émotions.
Depuis 2015, de nombreuses études ont montrées que les jeux vidéo permettent d'améliorer la mémoire et les compétences de poursuite visuelle. Il est également prouvé que les jeux vidéo de stratégie ou de rôle améliorent notre capacité de résolution de problèmes, et notamment de nouveaux problèmes.
Il est indéniable qu'ils offrent de nombreux avantages en termes de développement cognitif, de bien-être émotionnel et même de socialisation. Cependant, il est essentiel de garder à l'esprit que, comme pour tout, l'excès peut entraîner des problèmes tels que l'addiction, l'agressivité ou des troubles de santé physique.
L'addiction aux jeux vidéo est reconnue comme une maladie à part entière par l'OMS depuis 2018. Bien que les jeux vidéo soient une véritable source de divertissement et de plaisir, qu'ils favorisent l'imagination et le développement de nombreuses capacités, une pratique excessive est un véritable danger.
peut être le signe d'un comportement « addictif » au numérique ; sur la santé : une surconsommation d'écrans contribue à réduire le temps consacré aux activités physiques et peut favoriser la tendance au grignotage. La conjonction des deux peut alors entraîner une prise de poids, voire une obésité.
Cela peut dans certains cas affecter la santé mentale, avec un risque accru de dépression, d'anxiété voire de divers troubles émotionnels.
Psychiatre et psychanalyste spécialisé dans les relations aux images et aux nouvelles technologies, Serge Tisseron recommande de ne pas donner de console de jeu personnelle à l'enfant avant l'âge de 6 ans, afin de favoriser le développement de sa motricité et de sa créativité.
Le jeu permet de réduire le stress
Jouer, danser et chanter sont d'excellents moyens d'évacuer le stress, tant pour votre enfant que pour vous. Lorsque vous passez de bons moments et riez ensemble, votre corps libère des endorphines qui favorisent un sentiment de bien-être.
Qu'est-ce que la dépendance aux jeux vidéo ? La dépendance aux jeux vidéo est un trouble officiellement reconnu par l'Organisation mondiale de la santé, qui la catégorise comme un comportement lié à la pratique des jeux vidéo, en ligne ou non, persistant ou récurrent.
Les jeux vidéo permettent de s'évader de la réalité et peuvent servir de divertissement. Ils offrent aux joueurs la possibilité de s'immerger dans des mondes fictifs, d'explorer de vastes paysages et de vivre des aventures palpitantes.
Un surinvestissement du jeune dans l'univers du jeu peut déclencher une perte de contrôle, une obsession et un ensemble de problèmes pouvant nuire à son fonctionnement (conflits, troubles du sommeil, échec scolaire, perte d'emploi, etc.)… auxquels peuvent s'ajouter d'importantes souffrances.
On peut songer à un catalogue plus mature à partir de 12 ans. Les jeux Nintendo restent des références à tout âge, mais des consoles comme la PlayStation de Sony ou la Xbox de Microsoft peuvent être intéressantes.
Vous devez avoir au moins 13 ans (ou plus, dans le cas où la loi du pays de résidence l'imposerait) pour pouvoir participer. De plus, si vous avez entre 13 et 17 ans, vous devez obtenir la permission d'un parent ou tuteur légal pour participer.
Les victimes de jeux d'agression sont sujettes à des manifestations psycho-traumatiques (troubles du sommeil, manifestations neurovégétatives, reviviscence de l'événement traumatique, cognitions dépressives…) pouvant conduire à un état de stress post-traumatique ainsi qu'à des symptômes anxio-dépressifs.
Les jeux vidéo ont un fort impact sur notre santé, et en particulier sur notre cerveau. De nombreuses personnes conçoivent les jeux vidéo comme néfastes, pouvant entraîner de la violence, le surpoids, l'échec scolaire et bien d'autres mauvaises conséquences.
Mais les jeux ne sont pas tous innocents, certains mettent en péril l'intégrité physique de leurs pratiquants. Le jeu de la tomate consiste par exemple à bloquer sa respiration le plus longtemps possible et parfois le jeu tourne mal et l'enfant se retrouve dans le coma.
Éteindre tous les écrans au minimum deux heures avant d'aller dormir. Prévoir des moments de déconnexion, en famille ou entre amis. Diversifier ses activités. Confier ses difficultés à un proche pour qu'il aide à tenir bon.
L'OMS reconnaît officiellement le trouble du jeu vidéo (gaming disorder) | MILDECA.
Selon leur nature, les jeux vidéo peuvent contribuer à améliorer l'estime de soi ou l'humeur de l'enfant. Même si les jeux vidéo ne constituent pas une solution aux problèmes d'estime de soi, ils peuvent aider l'enfant à se sentir mieux.
Addiction aux jeux vidéo : le joueur
Les adolescents qui manquent de confiance en eux peuvent aussi être plus “fragiles” et ressentir le besoin de se créer un monde à part où ils se sentent plus forts. De plus, de manière générale, l'environnement est un facteur éventuel de risque de dépendance aux jeux vidéo.
Le jeu est le principal outil par lequel l'enfant apprend. En jouant, il découvre le monde qui l'entoure et acquiert la maîtrise de certains éléments de son environnement. Le jeu s'avère essentiel au développement global de l'enfant et constitue ainsi la meilleure des préparations pour son entrée à la maternelle.
9. Quelle tranche d'âge est la plus touchée par la pratique excessive des jeux vidéo ou d'internet ? La pratique excessive semble toucher plus spécifiquement les jeunes adultes. L'âge moyen se situerait à 21 ans24.