«C'est connu depuis très longtemps qu'il n'y a pas de risques liés à la prise de la pilule en continu, indique le Pr Deruelle. Il faut donner une information complète aux femmes, en leur disant qu'elles peuvent choisir. Beaucoup de gynécologues et sages-femmes le font déjà.»
Une patiente peut arrêter la contraception après un an d'aménorrhée si celle-ci survient après 50 ans, et après deux ans d'aménorrhée si elle survient avant 50 ans. En Angleterre, les recommandations proposent l'arrêt de la contraception à 55 ans, même pour les patientes présentant encore des cycles menstruels.
Il n'existe aucun lien entre la stérilité et la prise de la pilule contraceptive.
Un seul oubli de pilule peut parfois mener à une grossesse non désirée. Autant prendre ses précautions avec quelques astuces bien utiles pour les utilisatrices débutantes ou simplement distraites.
S'il s'agit d'une plaquette de 28 comprimés (comprenant des comprimés placebo sans hormone), la femme doit prendre sa pilule tous les jours à heure fixe sans interruption. Le retard de prise ne doit pas dépasser 12 heures. Les pilules progestatives doivent être prises chaque jour à la même heure, 365 jours par an.
Les médicaments pouvant réduire l'efficacité de votre pilule sont les antibiotiques tels que rifabutine et rifampicine; les anti-épileptiques, les antirétroviraux et certains remèdes à base de plantes comme le millepertuis.
L'arrêt de la pilule contraceptive engendre des changements hormonaux et un retour à la production naturelle d'œstrogène et de progestérone. Chez certaines femmes, ce retour au naturel peut prendre plusieurs mois et modifier les cycles menstruels qui deviennent alors irréguliers.
Un contraceptif hormonal peut modifier le niveau naturel des hormones de l'organisme et possiblement provoquer de changements sur la santé mentale. Les facteurs environnementaux et sociaux sont également susceptibles de jouer un rôle dans le risque de développer une dépression (7).
En tête de ce classement figure le stérilet au lévonorgestrel qui serait fiable à 99,8%. Arrive ensuite la pilule œstroprogestative et la pilule progestative avec 99,7% de fiabilité. Ainsi, 0,3 femmes sur 100 sont tombées enceinte alors qu'elles prenaient ces pilules.
La pilule contraceptive est le moyen de contraception le plus utilisé par les femmes en France. Comme tout médicament, la pilule est liée à un risque d'effets secondaires. Prise de poids, augmentation de l'appétit, acné, douleurs, sécheresse vaginale, baisse de libido, risque augmenté de cancer du sein...
Selon l'étude, s'il n'existe pas de pilule qui ne présente aucun risque, la combinaison d'hormones la plus sûre serait du lévonorgestrel (deuxième génération) combiné à de l'éthinylestradiol dosé à 20µg (c'est par exemple le cas de la pilule Leeloo Gé).
"D'un point de vue médical, les pilules oestroprogestatives sont déconseillées à la quarantaine car elles présentent des risques vasculaires et peuvent être à l'origine d'une prise de poids, notamment chez une patiente qui a longtemps été exposée aux hormones.
De nombreuses études mettent en évidence une corrélation entre la prise de pilule et l'augmentation du risque de développer un cancer du sein. Ce risque augmenterait avec la durée de prise du traitement.
La méthode Ogino-Knaus (aussi appelée méthode du calendrier)
Elle se base sur le seul calcul de la période de fertilité en se fondant sur la longueur des derniers cycles menstruels. En gros, elle consiste à ne pas avoir de rapports sexuels pendant les 5 jours précédents l'ovulation et les deux jours qui la suive.
Menstruations abondantes, migraines, engourdissement du visage, montée de lait, fatigue, dépression : plusieurs femmes nous ont confié avoir été soulagées en constatant qu'elles n'étaient pas les seules à subir les effets indésirables de la pilule.
Les femmes qui prennent la pilule ont un risque plus élevé de dépression, et de 70%, relève cette étude danoise. En cause, très probablement, les hormones artificielles. Une association particulièrement troublante chez les adolescentes, documentée dans le JAMA Psychiatry et qui incite à de plus amples recherches.
Des recherches précédentes ont déjà fait le lien entre pilule contraceptive et dépression. En 2016, une étude observationnelle, parue dans JAMA Psychiatry, indique que le risque de prendre des anti-dépresseurs était multiplié par 1,23 chez les femmes prenant la pilule.
Selon Ellen Wiebe, l'instabilité émotionnelle n'est pas rare chez des femmes qui disent ne plus être elles-mêmes sous pilule. Ces fluctuations peuvent être ponctuées par des symptômes précis, observe la chercheuse, tels que des crises de larmes, la prédisposition à être en colère et irritable.
Dans la majorité des cas, les règles seront arrêtées pendant environ trois ans. Selon le Dr Tamborini, "il n'y a pas d'inconvénient médical à être en situation d'aménorrhée, d'absence de règles avec une contraception hormonale".
Par ailleurs, les effets secondaires que la pilule peut faire apparaître sont pour la plupart temporaires et se résorberont d'eux-même après les premières semaines du traitement ou lorsque celui-ci sera interrompu. Toutefois, la pilule n'est pas idéale pour toutes.
Elles nécessitent 7 jours d'interruption entre deux plaquettes. Pendant cet arrêt, vos règles vont arriver (en général, elles sont moins abondantes que les règles naturelles). Après les 7 jours d'arrêt, même si vos règles ne sont pas terminées, il faut reprendre une nouvelle plaquette (le 8ème jour).
Contraception : non, la pilule ne fait pas grossir mais change la forme du corps.
Le matin, c'est plus malin. Le soir, c'est plus aléatoire. En prenant votre pilule le matin et en l'emportant avec vous, vous aurez plus de chance de pouvoir « réparer » un éventuel oubli. Associez la prise de la pilule à un geste quotidien comme le maquillage ou le brossage de dent par exemple.
Dans un article publié par le site Medical Daily, les médecins américains rappellent l'importance d'une prise régulière de ce contraceptif. Prise à heure fixe, le risque de grossesse s'élève à un cas sur 100 par an. Dans le cas contraire, ce chiffre passe à huit cas sur 100.